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L'alimentation ancestrale, celle qui nourrit notre génétique de Sapiens.

Ils ne sont ni "méchants" ni "mauvais", ton cortisol, tes sirtuines, ta PGC-1a, ta PTH etc.Il n'y a pas de méchants ni d...
08/06/2025

Ils ne sont ni "méchants" ni "mauvais", ton cortisol, tes sirtuines, ta PGC-1a, ta PTH etc.

Il n'y a pas de méchants ni de gentils dans ta physiologie. Il y a des molécules qui jouent des rôles cruciaux dans des contextes précis. Par contre, il y a des contextes, des situations ou des pratiques qui mènent à une activation chronique et excessive des mécanismes d'adaptation et de stress, et ça, c'est néfaste.

Ces mécanismes et les molécules qui les portent sont nécessaires à ta survie face au manque, au danger, au stress. Oui!, tu veux que ces voies soient fonctionnelles... mais qu'elles soient "fonctionnelles" n'implique pas qu'elles soient "actives", ou qu'il soit souhaitable de les activer intentionnellement ou chroniquement.

Rappelle-toi de ça quand on te vante les mérites d'un complément magique ou d'une pratique incroyable, censés t'offrir la longévité et quelques miracles en activant l'une ou l'autre de ces voies...

Quand un animal est blessé, malade ou épuisé, il se terre dans un coin et s'offre le répit nécessaire à sa régénération. Il ne se shoote pas à coups de bains froids ou de cafés à jeûn pour masquer sa douleur ou sa fatigue. As-tu déjà vu un blaireau qui s'hyperventile le museau à la Wim Hof dans son terrier pour bien démarrer la journée ?

Tirer toujours plus sur la corde ne t'offre qu'un faux répit, sous le voile des hormones de stress. Quand ce voile tombe, et il finit toujours par tomber, l'étendue des dégâts se révèle.

Alors la fatigue devient écrasante, accablante : elle est un cri de ton corps, qui veut ENFIN obtenir de toi du répît pour réparer les dégâts.

La douleur apparaît : elle a pour fonction de limiter les mouvements qui pourraient péjorer ta guérison.

Ce processus est frustrant, il prend du temps. Mais il est normal, naturel, nécessaire.

L'alternative, pilules miracles et stress intentionnel, mène au désastre.

Je précise que ça n'est pas une invitation à boire 2 pintes de bière par jour. Il est du reste probable qu'une partie si...
26/05/2025

Je précise que ça n'est pas une invitation à boire 2 pintes de bière par jour. Il est du reste probable qu'une partie significative de celle-ci servait à la cuisine, pour les plats mijotés (nous sommes en Angleterre, le vin y était très rare et cher, tandis que la bière coulait à flot).

Bien sûr, il ne s'agit que d'UN exemple, dans UN pays, à UNE époque. Cela dit, j'ai fouillé pas mal de livres de ce type, qui traitent de l'alimentation entre 1700 et 1940 en Europe ou aux USA, et les points communs qui en ressortent, c'est que l'alimentation s'appuyait systématiquement sur :
- des produits de source animale (viande ou produits de la mer selon les régions + produits laitiers quasi systématiquement)
- des sources majeures de féculents préparés de manière traditionnelle, selon la région (pain, patate, maïs, riz)
- des sources de sucre (miel, sirop ou "pain de sucre" d'érable, fruits de saison ou séchés, sucre de betterave ou de canne).
- des produits saisonniers du jardin, fruits et légumes.

Ce qu'il en ressort aussi, c'est que la ration alimentaire était souvent 2x plus importante que la notre. Les gens mangeaient littéralement comme des ogres, en dehors des situations de famine ou disette évidemment. Par contre, leur métabolisme n'était pas intoxifié aux AGPI, toxines industrielles, manque de lumière naturelle ou de mouvement, perturbateurs endocriniens etc...

Et toi, ça te parle ? As-tu vécu ce type de situation, de blocage du métabolisme ?
20/05/2025

Et toi, ça te parle ? As-tu vécu ce type de situation, de blocage du métabolisme ?

Pour plus de détails à ce sujet, mon article complet devrait être publié cet été dans la r***e Alternatif Bien-être.Mais...
17/05/2025

Pour plus de détails à ce sujet, mon article complet devrait être publié cet été dans la r***e Alternatif Bien-être.

Mais au final, pourquoi consommer des aliments qui contiennent du fructose ? (fruits, miel etc).
1. Parce que c'est bon et que ça fait plaisir.
2. Parce que les glucides sont le meilleur carburant qui soit pour tes cellules, et que de s'en remettre à la néoglucogénèse n'est pas sans désavantages sérieux.
3. Parce que ces aliments apportent des nutriments très intéressants.

Sources non-mentionnées sur les slides :

Sun, Sam Z, and Mark W Empie. “Fructose metabolism in humans - what isotopic tracer studies tell us.” Nutrition & metabolism vol. 9,1 89. 2 Oct. 2012, doi:10.1186/1743-7075-9-89

Delarue, J., Normand, S., Pachiaudi, C. et al. The contribution of naturally labelled 13C fructose to glucose appearance in humans. Diabetologia 36, 338–345 (1993). https://doi.org/10.1007/BF00400238

Rawat, A K. “Effects of fructose and other substances on ethanol and acetaldehyde metabolism in man.” Research communications in chemical pathology and pharmacology vol. 16,2 (1977): 281-90.

Wang, D David et al. “The effects of fructose intake on serum uric acid vary among controlled dietary trials.” The Journal of nutrition vol. 142,5 (2012): 916-23. doi:10.3945/jn.111.151951

Van Buul, Vincent J et al. “Misconceptions about fructose-containing sugars and their role in the obesity epidemic.” Nutrition research reviews vol. 27,1 (2014): 119-30. doi:10.1017/S0954422414000067

Fei, Na et al. “Endotoxin Producers Overgrowing in Human Gut Microbiota as the Causative Agents for Nonalcoholic Fatty Liver Disease.” mBio vol. 11,1 e03263-19. 4 Feb. 2020, doi:10.1128/mBio.03263-19

Zelewski, M, and J Swierczyński. “Comparative studies on lipogenic enzyme activities in the liver of human and some animal species.” Comparative biochemistry and physiology. B, Comparative biochemistry vol. 95,3 (1990): 469-72. doi:10.1016/0305-0491(90)90004-d

Khan, Tauseef A, and John L Sievenpiper. “Controversies about sugars: results from systematic reviews and meta-analyses on obesity, cardiometabolic disease and ...

Tu traînes des troubles chroniques depuis longtemps ?Maladies ou douleurs intestinales, allergies, problèmes articulaire...
06/05/2025

Tu traînes des troubles chroniques depuis longtemps ?
Maladies ou douleurs intestinales, allergies, problèmes articulaires, asthme, hypersensibilités diverses…

Et malgré tes efforts, rien ne change vraiment ?

👉 Il peut être intéressant de tenter l'approche suivante : élimine totalement, pendant 30 jours, TOUS les aliments contenant des additifs comme l’acide citrique.
N’oublie pas l’acide ascorbique (vitamine C industrielle), fabriqué de manière similaire et probablement lui aussi contaminé par des résidus de fermentation ou de production.

Consulte les étiquettes des produits, et replace dans le rayon TOUT ce qui contient un additif louche, même s'il est déguisé sous un nom rassurant.

Durant cette période, appuies-toi une base alimentaire simple, brute et vraiment nourrissante : produits de source animale bruts, fruits frais, légumes-fruits et racines frais, miel du pays.

Si ton état s’améliore, tu auras une base solide sur laquelle reconstruire.

Le stress réductif joue un rôle central dans l’effondrement énergétique cellulaire et les troubles métaboliques.🔎  J’emp...
29/04/2025

Le stress réductif joue un rôle central dans l’effondrement énergétique cellulaire et les troubles métaboliques.

🔎 J’emploie dans cette publi le terme "endotoxines" dans un sens élargi, bien que techniquement, il désigne principalement les LPS des bactéries Gram-négatives. Des composés issus des bactéries Gram-positives peuvent avoir des effets comparables sur le métabolisme mitochondrial et la réponse inflammatoire.

👉 Si tu trouves ce contenu pertinent et que tu l’enregistres pour le relire plus t**d, pense aussi à le repartager ! Beaucoup de personnes pourraient en bénéficier, et ton partage peut réellement aider en ce sens ! Un grand merci !

Coaching, formations et ressources disponibles via mon profil pour aller plus loin.

Voici quelques compléments à éviter absolument en cas de stress réductif (et même à éviter tout court). Avis perso bien ...
21/04/2025

Voici quelques compléments à éviter absolument en cas de stress réductif (et même à éviter tout court). Avis perso bien sûr, chacun fait ce qu'il pense être le mieux ;)

1. Le NADH. Eh oui, tu peux trouver des compléments de vitamine B3 stabilisés sous forme NADH. J'ai testé ce truc il y a quelques années. Une seule dose de 50mg m'a démoli énergétiquement pour 3 jours. J'étais un légume, et pourtant je n'en mangeais pas beaucoup.

2. L'ubiquinol (Coenzyme Q10 réduit). On pense que c'est une bonne idée d'apporter sa forme réduite, "anti-oxydante" du CoQ10. Pas du tout. Il s'agit, comme du NAD, d'un taxi à électrons crucial pour la production énergétique mitochondriale. Si je devais prendre cette molécule, je prendrai la bonne vieille ubquinone (forme oxydée).

3. La L-Carnitine. Là aussi, on pense qu'apporter plus de lipides dans la mitochondrie est une bonne solution pour perdre du poids. Sauf que cela accroit le stress réductif en abaissant encore plus le ratio nad+/nadh. Résultat : Tu en fais entrer en masse dans la chaîne de prodution, tu affaiblis le ratio, et tu actives la synthèse de nouvelles graisses. En gros, tu brasses de l'air, ou plutôt du gras.

4. Le resvératrol. Je ne vais pas m'étendre ici sur les études fallacieuses produites par un certain milliardaire américain pour vendre ce produit aux masses. Le resvératrol déglingue complètement l'équilibre redox et le fonctionnement mitochondrial et amplifie le stress réductif. Poubelle.

Si cette plongée dans les mécanismes biologiques t’a parlé, n’hésite pas à la repartager.
Et dis-moi ce que tu aimerais approfondir prochainement !

De mon côté, j'aimerai creuser les bénéfices du grounding par rapport au stress réductif (en permettant une décharge d'électrons vers la terre etc.). Si ça te parle fais moi signe.

Essentialité physiologique vs alimentaireLes molécules les plus essentielles à notre fonctionnement sont rarement essent...
17/03/2025

Essentialité physiologique vs alimentaire

Les molécules les plus essentielles à notre fonctionnement sont rarement essentielles au niveau alimentaire. Quand elle a pu le faire, l'évolution nous a doté de parades pour les produire lorsque nous ne les trouvons pas dans notre environnement. Sans cela, nous serions d'une fragilité extrême et nous n'aurions probablement pas eu grande chance de survie.

Logiquement, il est pourtant préférable d'assurer l'apport via l'alimentation. C'est plus efficace et moins couteux. Cela libère des ressources à d'autres fins. Et lorsque nous ne pouvons pas le faire, notre organisme se montre prudent et ralentit le rythme. Là encore, la logique est implacable.

Le glucose est le carburant le plus propre et le plus efficace, raison pour laquelle il est vital à certains tissus qui nécessitent une production énergétique de qualité maximale (le cerveau par exemple).

Sa transformation en énergie
- est la plus propre (génère le moins d'oxydation, et de ce fait le moins de découplages d'urgence de la mitochondrie).
- est la plus rapide en terme d'énergie produite par unité de temps.
- produit le ratio NAD+/NADH le plus favorable.
- produit le plus de CO2, une molécule aux propriétés cruciales pour la santé cellulaire : antioxydant, vasodilatateur et permet l'oxygénation de la cellule (via l'effet de Bohr).

En contrepartie, cette transformation en énergie est aussi la plus fragile. Sujette à de nombreuses perturbations, les troubles métaboliques de l'utilisation du glucose sont très répandus dans notre société moderne. Dans de tels contextes, il est crucial d'identifier et de traiter les causes, et il peut s'avérer pertinent dans certains cas de réduire l'apport en glucides tant que le problème n'a pas été réglé.

C'est l'un des sujets clés sur lesquels nous travaillons avec mes clients.

Retrouver une bonne capacité à utiliser le glucose, c'est retrouver la vraie flexibilité métabolique et c'est la garantie de pouvoir à nouveau fonctionner à 100% de ses capacités sans devoir recourir au stress chronique.

L'ancestral n'est pas un modèle unique. C'est un cadre assez large de diètes qui partagent un socle évolutionniste.La di...
18/02/2025

L'ancestral n'est pas un modèle unique. C'est un cadre assez large de diètes qui partagent un socle évolutionniste.

La diète traditionnelle des Tsimanes en fait partie, tout comme l'alimentation présumée des Sapiens lors du Dryas Récent, ou celle des Inuits. Pourtant, elles sont bien différentes. L'une te conviendra, l'autre pas, ou peut être est-ce l'inverse.

Les fruits ne conviennent pas à tout le monde. Cela dépend de nombreux facteurs. L'expérimentation individuelle reste la clé. Idem pour certains féculents (qu'il est, dans tous les cas, important de bien préparer : fermentation, etc.). Idem pour les œufs, les produits laitiers, les diètes low carb ou low fat, les fruits de mer etc.

La base : Appuie-toi sur des aliments de qualité, non industriels, avec lesquels notre espèce a coévolué. C'est la base. Ensuite, expérimente. Découvre ce qui TE convient et ce qui TE pose problème. Et sache que rien n'est figé : une hypersensibilité ou une fragilité indique souvent une faille dans ta capacité de détoxification ou ta santé intestinale, révélant des carences ou des excès. Expérimenter, mais avec discernement.

Parfois, selon ton contexte, cela peut être difficile, voire décourageant. Les thérapeutes sont là pour t'accompagner et te guider.

Tu peux découvrir mes services via le lien sur mon profil.

Un arbre à fruits qui cible une dispersion par des mammifères de grande taille essaie de produire les fruits les plus gros et les plus sucrés possible. Ces animaux sont attirés par ces fruits, et les dispersent en priorité. C'est donc une sélection NATURELLE que celle d'avoir des fruits de grande taille et sucrés dans un environnement sauvage où les mammifères de grande taille mangeurs de fruits sont nombreux. Lorsque ces animaux disparaissent, ces fruits rétrécissent ou disparaissent à leur tour.

La diète traditionnelle des Inuits - un carnivorisme très particulierComment les Inuits ont-ils survécu dans l’un des en...
04/02/2025

La diète traditionnelle des Inuits - un carnivorisme très particulier

Comment les Inuits ont-ils survécu dans l’un des environnements les plus extrêmes de la planète grâce à une alimentation presque exclusivement carnivore ?

Dans cette vidéo, nous abordons notamment les points suivants :

✔️ Pourquoi les Inuits n’étaient pas en cétose nutritionnelle dans leur habitat naturel

✔️ Comment ils obtenaient des dizaines, et parfois même des centaines de grammes de glucides par jour tout en restant essentiellement carnivores

✔️ L'impact de leur alimentation sur leur santé et leur métabolisme

✔️ La teneur élevée en glycogène chez les proies favorites des Inuits

✔️ Le rôle de la viande fermentée dans leur diète et ses implications nutritionnelles

✔️ Les différences entre leur alimentation et la diète carnivore moderne

Cette exploration de la diète inuit offre des pistes de réflexion pour quiconque s’intéresse à la nutrition ancestrale, à la diète carnivore et aux adaptations métaboliques humaines.

Les sources sont indiquées directement dans la vidéo.

Au-delà de 2,5gr de prot par kilo de masse maigre,tu es clairement dans l’excès si tu n’es pas - fortement musclé- ET su...
31/01/2025

Au-delà de 2,5gr de prot par kilo de masse maigre,
tu es clairement dans l’excès si tu n’es pas
- fortement musclé
- ET sur un programme sportif intense
- ET soutenu par des niveaux d’hormones anabolisantes au top (typique d’un jeûne homme en parfaite santé ou d’un go muscu sous anabolisants exogènes).

Pour le foie, sauf pour rétablir une carence spécifique avérée sur une courte durée, se limiter à 150gr MAX par semaine sur le long terme me semble raisonnable. Le foie n'est pas une nécessité dans la diète. Il y existe bien d'autres solutions pour apporter des micronutriments en quantités.

Concernant les parasites, commence par observer si le cycle lunaire t'influence de manière marquée et spécifique, en particulier la pleine lune (insomnie, nervosité, cauchemards, démangeaisons, troubles digestifs etc.). Les infections parasitaires peuvent totalement miner ton métabolisme et ton énergie vitale de manière assez discrète. Je propose des protocoles spécifiques à ce sujet, adapté au contexte (adulte, femme enceinte, jeune enfant etc.).

Construire sa propre diète en se basant sur ce que tu lis dans la jungle des réseaux sociaux, ça peut s'avérer très délicat.

Les pro sont là pour ça. Je ne suis pas le seul. De loin pas même.

Mais si tu n'as pas les compétences requises pour être autonome, un accompagnement, au moins pour structurer la base de ton alimentation, n'est pas un mauvais investissement. Et si tu préfères vraiment être autonome, alors se former et la meilleure voie.

Tu trouveras le détail de mes services, accompagnement, formation et programme complet sur mon site web.

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