Zest d'équilibre

21/11/2025

🌿 Zona – Quand la mémoire nerveuse ravive des douleurs enfouies

Le zona n’est pas qu’un épisode cutané douloureux.
C’est une réactivation silencieuse d’un passé qui n’a jamais vraiment guéri.
Une braise ancienne qui couvait sous la peau, et qui, un jour, se rallume.

C’est le corps nerveux qui se souvient.
Et ce souvenir, souvent invisible à l’œil nu, finit par éclater à la surface sous forme de feu, de picotement, de brûlure, de tension.

💬 “Je ne comprends pas pourquoi ça ressort maintenant.”
💬 “J’ai l’impression que mon corps ravive une vieille blessure…”
💬 “Je me sens vulnérable, à fleur de peau, littéralement.”

🌀 Lecture symbolique & émotionnelle du zona;

Le zona est souvent lié à une ancienne blessure non exprimée, à un stress profond, ou à une surcharge émotionnelle qui a affaibli les défenses intérieures.

✨ Il apparaît souvent :
• Après un choc émotionnel (perte, séparation, changement brutal)
• Lors d’un épuisement physique ou mental important
• Quand une vieille mémoire (traumatique, inconsciente) veut refaire surface

🔥 Le feu du zona est un feu émotionnel.
Une inflammation de l’âme qui n’a pas été entendue à temps.

🌸 Le trajet nerveux comme chemin de mémoire:

Le zona suit un trajet nerveux bien précis comme si le système nerveux devenait messager d’une émotion ancienne cristallisée.

Selon la zone touchée, la symbolique peut varier :

🔹 Au niveau du thorax / dos :
→ Zone du cœur, du passé porté dans le dos, des charges invisibles.
💬 Message : Tu n’as plus à porter seule ce poids.

🔹 Sur le visage :
→ L’image de soi, l’identité, la reconnaissance.
💬 Message : Une ancienne blessure liée au regard des autres ou à une humiliation pourrait remonter.

🔹 Autour de l’œil (zona ophtalmique) :
→ Une perception altérée du monde, une douleur liée à ce qu’on a vu ou qu’on ne voulait pas voir.
💬 Message : Ton regard mérite d’être lavé avec douceur.

🔹 Autour du ventre ou du bassin :
→ Mémoires d’abandon, d’insécurité viscérale ou de blessure intime.
💬 Message : Ton centre a besoin d’être sécurisé, rassuré.

🌙 Le zona comme réveil de l’inconscient…

Le virus de la varicelle reste tapi, parfois toute une vie, sans bruit.
Et puis un jour, une faille émotionnelle, une perte de contrôle, un trop-plein… et il revient.

C’est une image puissante de ce que l’inconscient peut faire :
Il stocke, il garde, il attend mais il n’oublie pas.

🌾 Le zona t’invite à aller voir ce que tu as préféré enterrer.
Non pour rouvrir la plaie.
Mais pour la nettoyer avec conscience, l’apaiser, l’envelopper de lumière.

🕯 Mémoires associées possibles :
• Traumatismes non exprimés dans l’enfance
• Blessures émotionnelles refoulées (perte, abus, séparation)
• Peur de la vulnérabilité ou du lâcher-prise
• Sentiment de colère contenue ou d’injustice chronique
• Mémoires transgénérationnelles de honte ou de douleur silencieuse

🕊 Et si le zona était une traversée ?

Un passage de feu, douloureux, certes, mais aussi sacré.
Il te montre là où ça chauffe encore, là où la cicatrice ne s’est jamais vraiment fermée.

✨ Il dit :
👉 “Tu n’as plus besoin de rester en état d’alerte.”
👉 “Ce feu n’est pas là pour te brûler, mais pour te purifier.”
👉 “Ton corps a souffert en silence. Il est temps de l’écouter.”

🌸 Chemins de pacification intérieure :
• Se reposer pleinement, accueillir la lenteur
• Pratiques de libération émotionnelle (écriture intuitive, thérapies douces)
• Appliquer de la chaleur bienveillante (plantes, massages, visualisations)
• Rituel de pardon envers soi-même ou le passé
• Nettoyage énergétique des anciennes colères ou blessures

🔔 Note importante :
Cette lecture est symbolique et ne remplace en aucun cas un diagnostic ou un traitement médical.
Elle vient en complément, pour comprendre ce que le corps peut vouloir exprimer au-delà du symptôme physique.
La souffrance est réelle, et mérite un accompagnement global physique, émotionnel, énergétique.

www.lalueurduphoenix.com relayée par sucrée acidulée

17/11/2025

Le Manque de Respect.

C’est jamais un accident...
Ça ne sort pas de nulle part,
ce n’est pas une “Erreur” ou un simple “Dérapage”.

Le manque de respect est toujours une décision.
Une décision consciente ou inconsciente, mais une décision quand même.

Quand quelqu’un te coupe la parole,
c’est qu’il pense que ce qu’il a à dire est plus important que ce que tu dis.

Quand quelqu’un te parle mal,
c’est qu’il s’autorise à le faire.

Quand quelqu’un joue avec tes limites, c’est qu’il n’a jamais eu peur de les franchir.

Quand quelqu’un piétine ce que tu ressens, c’est qu’il considère que tes émotions valent moins que son propre confort.

Le respect,
C’est pas juste une question de politesse.

C’est une question de valeur.

Ça dit tout sur la façon dont quelqu’un te perçoit.
Parce qu’on respecte toujours ce qu’on craint de perdre.

Alors pose-toi la question :
Pourquoi certaines personnes ne ressentent aucune peur à l’idée de te perdre ?

Pourquoi elles pensent qu’elles peuvent te traiter comme si tu n’avais aucun poids ?

Comme si ton silence était garanti,
Comme si ton pardon était automatique ?

La vérité, c’est que le manque de respect ne s’arrête jamais tout seul.

Il s’installe, il s’amplifie, il teste jusqu’où il peut aller.
Jusqu’au jour où TU dis stop.

Parce que la première fois, c’était un test.

La deuxième, c’était une validation.
Et la Troisième… c’était devenu normal.

Le respect, ça ne se demande pas, ça s’impose.
Pas en criant, pas en pleurant,
pas en suppliant.

Mais en montrant, par tes actes,
que tu n’es pas une option.

Que s’ils ne savent pas te respecter,
Ils apprendront à se souvenir de Toi
en Ton Absence…

Amoureusement la Vie ❣️
Anne Guillot

17/11/2025

Ce n’est pas toujours la trahison qui fait le plus mal.
Parfois, c’est la confiance qu’on avait offerte, les mains grandes ouvertes, le cœur un peu naïf mais sincère.
Et puis, l’autre. Qui n’a pas su, pas pu, pas voulu en prendre soin.

Alors ça explose à l’intérieur.
Déception. Tristesse. Colère. Incompréhension.
Une vague d’émotions qui déferle sans prévenir, comme un raz-de-marée qui balaye les repères.

Et dans notre tête, le vacarme commence.

“J’aurais dû me méfier.”
“Pourquoi j’ai pas vu les signes ?”
“C’est moi le problème ?”
“Je suis trop intense… trop confiant. e… trop naif.ve... trop tout.”

Le discours interne se transforme en procès.
Mais qui est vraiment coupable ?
L’autre, pour ne pas avoir été à la hauteur ?
Ou soi-même, pour avoir espéré mieux ?

Et si la vraie douleur, ce n’était pas juste la relation…
Mais la blessure que ça rouvre ?
La peur d’être rejeté
e, abandonné. e, pas assez.
La vieille histoire qu’on croyait réglée… mais qui cognait encore à l’intérieur.

Alors on vacille.
On veut fuir. On veut comprendre. On veut réparer.
Parfois tout à la fois.

Et si, au lieu de chercher des réponses, tu t’autorisais simplement à ressentir ?
À reconnaître que tu es blessé. e, sans te blâmer.
À t'accueillir dans ce chaos intérieur, sans chercher à te réparer trop vite

Peut-être que le vrai courage, ce n’est pas de faire semblant que ça va.
C’est de se donner le droit d’être blessé·e.
Et de ne pas laisser cette douleur redéfinir notre valeur.

Tu mérites de vivre libre.
Pas en fermant ton cœur.
Mais en apprenant à le protéger… sans l’enfermer.

17/11/2025

La mémoire émotionnelle implicite, qu’est ce que c’est ?

C’est notamment quand votre système nerveux se souvient de la façon dont quelqu’un vous a fait vous sentir, même si votre esprit l’a oublié.
Ces réactions sont le reflet de ce qu’on appelle la mémoire émotionnelle implicite.
Contrairement à la mémoire consciente, votre corps garde la trace de ce qu’il a ressenti dans le passé : les sensations, les tensions, les signaux de danger. Ces informations sont enregistrées dans des zones du cerveau qui gèrent la survie, comme l’amygdale ou le tronc cérébral, sans passer par la pensée consciente.

Ainsi, lorsqu’une situation actuelle évoque,même subtilement, un contexte ancien de menace ou d’impuissance, le système nerveux autonome réagit comme si le danger était présent. Cette réponse correspond à une activation neurophysiologique de survie (fuite, lutte ou inhibition), destinée à protéger l’organisme.
Le processus de guérison consiste à identifier ces signaux, à apprendre à réguler votre système nerveux, et à vivre de nouvelles expériences sécurisantes. Peu à peu, votre corps intègre que le danger n’est plus là.

Guérir ne consiste pas à oublier, on ne peut pas effacer le passé, mais à apprendre à votre système nerveux que le présent n’est plus dangereux, c’est rééduquer votre corps à se sentir en sécurité dans le présent.
C’est d’ailleurs le processus utilisé en thérapie sensorimotrice qui vise précisément à aider le corps à intégrer les expériences passées restées bloquées au niveau somatique. Mais je vous en parlerais dans une prochaine publication.

05/11/2025

10 ÉTAPES POUR ÊTRE PLUS CONSCIENT :

​1. 💫ECOUTEZ LA SAGESSE DE VOTRE CORPS:
Écoutez la sagesse de votre corps, qui s'exprime par des signaux de confort et d'inconfort. Lorsque vous choisissez une certaine conduite, demandez à votre corps ce qu'il ressent à ce sujet. Si votre corps envoie un signal d'inquiétude physique ou émotionnelle, soyez prudent. Si votre corps envoie un signal de confort et de désir, agissez.

​2. 💫VIVEZ LE PRÉSENT : Vivez dans le présent, qui est le seul moment que vous ayez. Maintenez votre attention sur ce qui existe ici et maintenant ; cherchez la plénitude à chaque instant. Acceptez ce qui vient à vous totalement et complètement afin de pouvoir l'apprécier et en tirer des leçons ; puis laissez-le passer. Le présent est tel qu'il doit être. Il reflète d'infinies lois de la nature qui vous ont amené à cette pensée exacte, à cette réaction physique précise. Cet instant est tel qu'il est parce que l'Univers est tel qu'il est. Ne luttez pas contre le schéma infini des choses ; au contraire, ne faites qu'un avec lui.

​3. 💫CONSACREZ DU TEMPS AU SILENCE,A LA MEDITATION :
Consacrez du temps au silence, à la méditer, à faire taire le dialogue intérieur. Dans les moments de silence, prenez conscience que vous vous reconnectez à votre source de conscience pure. Prêtez attention à votre vie intérieure afin de pouvoir vous guider par votre intuition, plutôt que par des interprétations imposées de l'extérieur sur ce qui vous convient ou non.

​4. 💫RENONCEZ A L'APPROBATION EXTERIEURE : Renoncez à votre besoin d'approbation extérieure. Vous seul êtes le juge de votre valeur ; votre objectif est de découvrir la valeur infinie de vous-même, sans accorder d'importance à ce que pensent les autres. Comprendre cela apporte une grande liberté.

​5. 💫LA COLÈRE EST UN COMBAT AVEC VOUS MÊME : Lorsque vous vous découvrez réagir avec colère ou opposition face à toute personne ou circonstance, rappelez-vous que vous ne faites que vous battre contre vous-même. Opposer de la résistance est la réaction des défenses créées par d'anciennes souffrances. Lorsque vous renoncerez à cette colère, vous guérirez et coopérerez avec le flux de l'univers.

​6. 💫LE MONDE EXTERIEUR REFLÈTE VOTRE RÉALITÉ INTÉRIEURE
: Rappelez-vous que le monde extérieur reflète votre réalité intérieure. Les personnes envers lesquelles votre réaction est la plus forte, qu'elle soit d'amour ou de haine, sont des projections de votre monde intérieur. Ce que vous haïssez le plus est ce que vous niez le plus en vous-même. Ce que vous aimez le plus est ce que vous désirez le plus en vous. Utilisez le miroir des relations pour guider votre évolution. L'objectif est une connaissance totale de soi. Lorsque vous l'atteindrez, ce que vous désirez le plus sera automatiquement là ; ce qui vous déplaît le plus disparaîtra.

​7. 💫LIBÉREZ-VOUS DU FARDEAU DES JUGEMENTS : . En jugeant, vous imposez le bien et le mal à des situations qui sont simplement. Tout peut être compris et pardonné, mais lorsque vous jugez, vous vous écartez de la compréhension et annulez le processus d'apprendre à aimer. En jugeant les autres, vous reflétez votre manque d'auto-acceptation. Rappelez-vous que chaque personne que vous pardonnez augmente votre amour pour vous-même.

​8.💫NE CONTAMINEZ PAS VOTRE CORPS AVEC DES TOXINES :
Ne contaminez pas votre corps avec des toxines, que ce soit par la nourriture, la boisson ou des émotions toxiques. Votre corps n'est pas seulement un système de maintien de la vie. C'est le véhicule qui vous mènera dans le voyage de votre évolution. La santé de chaque cellule contribue directement à votre état de bien-être, car chaque cellule est un point de conscience dans le champ de conscience que vous êtes.

​9. 💫REMPLACEZ LA PEUR PAR L'AMOUR:
Remplacez le comportement motivé par la peur par un comportement motivé par l'amour. La peur est un produit de la mémoire, qui réside dans le passé. En nous souvenant de ce qui nous a fait souffrir auparavant, nous consacrons nos énergies à nous assurer que l'ancienne souffrance ne se répète pas. Mais essayer d'imposer le passé au présent n'éliminera jamais la menace de la souffrance. Cela n'arrive que lorsque vous trouvez la sécurité de votre propre être, qui est l'amour. Motivé par la vérité intérieure, vous pouvez faire face à n'importe quelle menace, car votre force intérieure est invulnérable à la peur.

​10. 💫COMPRENDRE QUE LE MONDE PHYSIQUE N'EST QUE LE MIROIR D'UNE INTELLIGENCE PLUS PROFONDE
: Comprenez que le monde physique n'est que le miroir d'une intelligence plus profonde. L'intelligence est l'organisatrice invisible de toute la matière et de toute l'énergie ; comme une partie de cette intelligence réside en vous, vous participez au pouvoir organisateur du cosmos. Comme vous êtes inséparablement lié au tout, vous ne pouvez pas vous permettre de contaminer l'air et l'eau de la planète. Mais à un niveau plus profond, vous ne pouvez pas vous permettre de vivre avec un esprit toxique, car chaque pensée crée une impression dans le champ total de l'intelligence.

🙏Vivre en équilibre et en pureté est le plus grand bien pour vous et pour la Terre.🙏

Crédit à l'auteur
du Serpent Blanc

04/11/2025

Un texte propice à la compréhension de la mémoire cellulaire.

Le corps n’est pas qu’un assemblage de chair, d’os et de nerfs. C’est un champ de mémoire. Chaque tension est une phrase que l’égo n’a pas su dire, chaque douleur, une émotion qu’il a voulu taire. Le corps porte ce que l’inconscience refoule. Il est l’ultime messager de ce qui attend encore d’être vu.

Quand l’égo rejette la souffrance, le corps s’en charge. Il encaisse les colères retenues, les humiliations non digérées, les tristesses avalées. Il y a aussi les blessures qu’on cultive, qu’on entretient, qu’on caresse jusqu’à s’y noyer. Certains ne refoulent pas leurs émotions, ils s’y installent, ils s’identifient à leur douleur au point de la rendre vivante en eux. Et le corps, ne sachant plus si la blessure est passée ou présente, continue d’en reproduire les effets, encore et encore.

Refuser de sentir enferme la mémoire. S’y complaire la fait tourner en boucle. Dans les deux cas, c’est la même captivité. Et un jour, le corps parle, d’abord à voix basse, puis en cris. Mais l’homme, dans son ignorance, croit qu’il est victime de sa biologie. Il ne voit pas qu’il récolte les fruits de ses refus.

Certes, les produits chimiques, la nourriture industrielle, la pollution blessent le corps. Ils le saturent, le surchargent, et fatiguent ses défenses. Mais ces poisons visibles ne font souvent qu’amplifier les poisons invisibles. Car le corps ne reçoit pas seulement ce que l’on mange, il reçoit ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on croit. Et lorsque l’émotion devient elle-même toxique, répétée, refoulée ou amplifiée, elle agit comme une substance acide à l’intérieur des cellules.

Le corps ne juge pas, il exécute. Il transforme tout en expérience, jusqu’à ce que la conscience se déploie. Et quand elle se déploie, elle comprend que guérir, ce n’est pas corriger une erreur, c’est réintégrer une part de soi qu’on avait exilée dans la matière.

Le corps est le temple du souvenir.

Alexandra Éliéza

29/10/2025

29/10/2025

RECEVOIR

Pour beaucoup d’entre nous, il est encore difficile d’accepter de recevoir. Nous sommes beaucoup plus à l’aise de donner que de recevoir.

Pourtant, il est aussi important de savoir recevoir sans malaise que de savoir donner sans compter.
La Vie appelle l’équilibre dans tout. Plus nous nous ouvrons à recevoir des autres, plus nous recevrons. Plus nous donnons, plus nous recevrons, mais pas nécessairement par la même voie.

Lorsque la Vie nous gratifie de ses cadeaux, il nous faut savoir dire oui avec enthousiasme et reconnaissance. Lorsque l’opportunité que nous souhaitions tant se présente, il nous faut l’accueillir même si elle n’est pas exactement comme nous voulions qu’elle soit.

Lorsque des amis nous font des cadeaux ou nous rendent des services, accueillons ces gestes de bonté le cœur ouvert et avec gratitude : nous les rendrons heureux en même temps qu’ils nous rendent heureux.

Refuser de recevoir, c’est comme dire non à la Vie, c’est dire à l’Univers que nous ne voulons pas de cadeaux, que nous préférons bûcher fort pour peu de retour.
Plus nous acceptons de recevoir, plus l’abondance se manifeste dans notre Vie sous tous ses aspects.
Apprenons à recevoir comme nous donnons : simplement, avec Amour.
Ça fait partie de la Vie. Et c'est ça aussi, apprendre à s'aimer.

Page unis-vers l'essence-ciel

27/10/2025

Le pire jour de deuil n’est ni l’enterrement, ni l’anniversaire de la personne qui est partie. Ce n’est pas une date marquée sur un calendrier.

Le pire jour, c’est un jour ordinaire.
C’est ce moment où quelque chose de beau vous arrive, et vous réalisez que vous ne pouvez plus courir pour le partager avec elle.
C’est ce moment où la douleur frappe, et qu’il n’y a plus ces bras pour vous réconforter, ni cette voix pour vous guider.

Le pire jour, c’est simplement un jour comme les autres, où tout semble normal, mais où l’absence se fait cruellement ressentir.

Reina Wang

27/10/2025

On t’a appris que l’amour devait être fusionnel, qu’aimer c’était se perdre dans l’autre, tout partager, tout comprendre, tout supporter. Mais ce genre d’amour finit souvent par étouffer. Le détachement, lui, te ramène à toi. Il t’apprend à aimer sans te dissoudre, à être présent sans t’oublier, à donner sans te sacrifier. Parce que ce n’est pas l’amour qui blesse, c’est l’attachement à ce qui ne nourrit plus.

Quand tu apprends à te détacher, tu redeviens entier. Tu n’as plus besoin que quelqu’un te valide, te rassure ou te poursuive. Tu retrouves ta respiration, ton espace intérieur, ton centre. Le détachement, c’est la fin de la dépendance émotionnelle. C’est quand tu cesses de vouloir contrôler ce qui t’échappe, et que tu découvres enfin ce qu’est la paix.

L’emprise, elle, naît du manque. Du besoin d’être vu, reconnu, choisi. Elle t’enferme dans une illusion où tu crois avoir besoin de l’autre pour exister. Mais plus tu t’y accroches, plus tu t’oublies. Et un jour, tu ouvres les yeux et tu comprends : ce n’est pas l’amour que tu veux libérer, c’est toi.

Le détachement, c’est ce moment où tu cesses de forcer. Tu n’essaies plus de convaincre, d’expliquer, de mériter. Tu laisses la vie remettre les choses à leur place. Tu cesses de lutter contre le courant, et tu apprends à flotter. Tu réalises que ton énergie vaut plus qu’un combat perdu d’avance, et que la liberté est souvent le plus grand acte d’amour que tu puisses offrir — à toi et à l’autre.

Quand tu te détaches, tu ne fermes pas ton cœur. Au contraire, tu l’élargis. Tu comprends que l’amour n’a jamais eu besoin d’attachement pour exister. Il devient plus pur, plus calme, plus mature. Tu n’aimes plus pour combler, tu aimes pour partager. Tu n’aimes plus pour posséder, tu aimes pour laisser être. Et dans ce lâcher-prise, tu trouves enfin ce que l’amour avait toujours voulu t’apprendre : la liberté.

Chaque fois que tu choisis la paix plutôt que le contrôle, tu détruis une chaîne invisible. Chaque fois que tu dis non à une emprise, tu dis oui à ton âme. Tu n’as pas besoin d’être parfait, ni même détaché tout le temps. Il suffit d’un pas, d’un souffle, d’un « je me choisis ». Parce que c’est ainsi que naît la véritable guérison : dans le courage de se libérer sans haïr.

Et si tu sens en toi ce besoin de liberté, ce besoin de reprendre ton souffle, écoute-le. Il ne veut pas te faire fuir l’amour, il veut t’apprendre à aimer différemment. À aimer sans peur, sans dépendance, sans contrôle. Parce que le détachement n’est pas l’absence d’amour… c’est le retour à toi, là où tout commence.

Francis MACHABÉE

Source : Les Mots Positifs

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