22/06/2025
Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager une partie de ma vie.
Lorsque je repense à mon adolescence, j'ai des images de cette jeune fille triste, mal dans sa peau, effacée, en insécurité, en colère qui intériorisait tout. Mon refuge, mon défouloir a été la danse. Je passais des heures après l'école à danser dans ma chambre, à rêver, imaginer une autre version de moi, à me lâcher, sortir mes émotions à travers la musique, le mouvement et le chant. Mes premières année en tant qu'adulte, je ne me suis plus trop autorisée à le faire, comme si je devais m'autoréguler automatiquement maintenant que j'étais "grande". J'ai trouvé une alternative: j'ai pratiqué la danse à travers des cours, des figures à apprendre et à maîtriser. Cela me permettait de danser, d'écouter des musiques vibrantes mais me lâcher et me défouler en étant libre de mes gestes sur la piste de danse était alors devenu impossible. J'étais dans un contrôle, une rigidité. Puis, petit à petit, mon corps m'a murmuré de plus en plus fort le besoin, le désir de se mouvoir librement, de lâcher. J'ai alors compris que la guérison passe aussi par le corps, le mouvement.
Ce qui m'avait permis de guérir adolescente était et est toujours ma ressource et je l'intègre à ma vie quotidienne désormais. Il y a des musiques qui me transportent, activent mon feu intérieur, me font voyager et d'autres m'offrent un voyage à l'intérieur de moi-même, à l'écoute et à l'accueil de mes émotions.
Mettre en mouvement c'est danser avec la vie.
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