Integrative Medicine Group

Integrative Medicine Group Medical massage, Orthopaedic Acupuncture, Chiropractic, Acupressure, Radial Shockwave, Reflexology, Nutrition, Cupping, Post Isometric Relaxation

11/11/2025

It is my great pleasure to extend to you an invitation to participate in the forthcoming series of webinars, organized by the Integrative Medicine Group, featuring an education program (lectures and training) by Dr. Anthony Von der Muhll, PhD (TCM).

An introduction to the art and science of Orthopaedic Acupuncture, designed to provide students with the theoretical foundation and practical skills necessary for the evidence-based treatment of musculoskeletal disorders. This module emphasizes the integration of traditional meridian theory with modern concepts of orthopaedic medicine, neurophysiology, and fascial dynamics (fasciae).

Students will acquire knowledge in the anatomical and functional relationships of the apparatus locomotorius (bones, joints, muscles, tendons, and ligaments), as well as in the pathophysiology of the most common orthopaedic conditions, including tendinitis, tendinosis, myalgia, bursitis, arthrosis deformans, radiculopathies, and entrapment neuropathies.

Through guided clinical instruction, participants will learn to apply acupunctura orthopaedica techniques—such as segmental needling, periosteal stimulation (periosteal puncture), motor point needling (punctura motorii puncti), and dry needling—while respecting neurovascular safety zones and anatomical landmarks.

The course aims to cultivate clinical reasoning skills that allow practitioners to evaluate dysfunctions of the systema musculoskeletale and to select the most appropriate acupuncture interventions. Upon completion, students should be competent to utilize these methods in the management of a wide range of orthopaedic presentations they are likely to encounter in professional practice.

8 hours (4 hours each day)

Day 1
Module 1: Introduction to Acupuncture Treatment of the Jing-Jin (2 ECTS Credits, 2 Hours) -- lecture only (similar to the NCA -- Practitioner Hub webinar )
Module 2: Acupuncture Treatment of the Arm Taiyang Jing-Jin: the Superficial Posterior Tract (2 ECTS Credit, 2 Hours). Mix of lecture, and the following video footage:

Demonstration: needling the taiyang jing-jin at the upper trapezius and levator scapula -- 17 minutes
Demonstration: surface anatomy, palpation, needling, gua sha of leg and arm Taiyang: latissimus dorsi, infraspinatus, rhomboids, medial trapezius, triceps -- 15 minutes
Demonstration: joint play testing and needling Arm Taiyang: extensor carpi ulnaris and ulnar-carpal joint -- 20 minutes

Total video footage: 57 minutes / ~ 1 hour

Day 2
Module 3: Acupuncture Treatment of the Leg Taiyang Jing-Jin: the Superficial Posterior Tract (4 ECTS Credit, 4 Hours). Mix of lecture, and the following video footage:

Demonstration: acupuncture treatment of Achilles tendon -- 5 minutes
Demonstration: fascial plane needling of gastroc-soleus-Achilles complex -- 3 minutes
Safety considerations when needling the hamstrings -- 2 minutes
Demonstration: hamstring needling -- 2 minutes
Skeleton model demonstration: paraspinal needle angle and safety -- 21 minutes
Demonstrating combining suction cupping with active range of motion -- while not strictly acupuncture, it is a related modality from traditional East Asian medicine that Dr Anthony Von Der Muhll use more often than needling the paraspinals in my clinic -- 20 minutes

Total video footage: ~ 63 minutes/ ~ 1 hour

Everyone who is interested in practicing the medical arth of orthopaedic acupuncture

The course is in English, as the lecturer is an American

Please, subscribe today through our email: img.geneva@gmail.com

11/11/2025

C’est avec grand plaisir que je vous adresse une invitation à participer à la prochaine série de webinaires organisée par le Groupe de Médecine Intégrative, présentant un programme de formation (cours et pratique) animé par le Dr Anthony Von der Muhll, PhD (MTC).

Introduction à l’art et à la science de l’Acupuncture Orthopédique, conçue pour fournir aux étudiants les bases théoriques et les compétences pratiques nécessaires au traitement fondé sur des preuves (evidence-based treatment) des affections musculosquelettiques.
Ce module met l’accent sur l’intégration de la théorie traditionnelle des méridiens avec les concepts modernes de la médecine orthopédique, de la neurophysiologie et de la dynamique fasciale.

Les étudiants acquerront des connaissances sur les relations anatomiques et fonctionnelles de l’appareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons et ligaments), ainsi que sur la physiopathologie des affections orthopédiques les plus courantes, telles que la tendinite, la tendinose, la myalgie, la bursite, l’arthrose déformante, les radiculopathies et les neuropathies par compression.

Grâce à un enseignement clinique guidé, les participants apprendront à appliquer les techniques d’acupuncture orthopédique — telles que la puncture segmentaire, la stimulation périostée (puncture périostée), la puncture des points moteurs (puncture des points moteurs) et le dry needling — tout en respectant les zones de sécurité neurovasculaires et les repères anatomiques.

Le cours a pour objectif de développer les compétences de raisonnement clinique permettant aux praticiens d’évaluer les dysfonctions du système musculosquelettique et de sélectionner les interventions d’acupuncture les plus appropriées.
À l’issue de la formation, les étudiants seront en mesure d’utiliser ces méthodes dans la prise en charge d’un large éventail de pathologies orthopédiques qu’ils rencontreront dans leur pratique professionnelle.

Durée totale : 8 heures (4 heures par jour)

Jour 1
Module 1 : Introduction au traitement par acupuncture des Jing-Jin (2 ECTS, 2 heures) — cours magistral (similaire au webinaire NCA – Practitioner Hub)
Module 2 : Traitement par acupuncture du Jing-Jin du Taiyang du bras : le trajet postérieur superficiel (2 ECTS, 2 heures).
Cours et extraits vidéo :
• Démonstration : puncture du taiyang jing-jin au niveau du trapèze supérieur et de l’élévateur de la scapula — 17 min
• Démonstration : anatomie de surface, palpation, puncture et gua sha des taiyang du bras et de la jambe : grand dorsal, infra-épineux, rhomboïdes, trapèze médial, triceps — 15 min
• Démonstration : tests de jeu articulaire et puncture du taiyang du bras : extenseur ulnaire du carpe et articulation radio-ulnaire — 20 min

Total des extraits vidéo : environ 57 minutes / 1 heure

Jour 2
Module 3 : Traitement par acupuncture du Jing-Jin du Taiyang de la jambe : le trajet postérieur superficiel (4 ECTS, 4 heures).
Cours et extraits vidéo :
• Démonstration : traitement du tendon d’Achille — 5 min
• Démonstration : puncture du plan fascial gastrocnémien-soléaire-tendon d’Achille — 3 min
• Considérations de sécurité lors de la puncture des ischio-jambiers — 2 min
• Démonstration : puncture des ischio-jambiers — 2 min
• Démonstration sur modèle anatomique : angle et sécurité de puncture paraspinale — 21 min
• Démonstration : combinaison des ventouses avec amplitude de mouvement active — bien que n’étant pas à proprement parler de l’acupuncture, il s’agit d’une modalité issue de la médecine traditionnelle asiatique que le Dr Von der Muhll utilise fréquemment dans sa pratique clinique — 20 min

Total des extraits vidéo : environ 63 minutes / 1 heure

Public concerné :
Tous les thérapeutes et praticiens intéressés par la pratique médicale de l’acupuncture orthopédique.

Langue du cours : anglais (le formateur est américain).

Inscription :
Merci de vous inscrire dès aujourd’hui par e-mail à l’adresse suivante :
img.geneva@gmail.com

Lumière et Lymphes : quand le drainage et le laser s’allient pour soignerLorsqu’un bras ou une jambe commence à enfler, ...
05/10/2025

Lumière et Lymphes : quand le drainage et le laser s’allient pour soigner

Lorsqu’un bras ou une jambe commence à enfler, à devenir lourd, tendu, parfois douloureux, c’est souvent le signe que le système lymphatique — ce vaste réseau invisible qui draine les liquides du corps — peine à faire son travail.
Depuis quelques années, une idée gagne du terrain dans les cliniques de rééducation et les laboratoires : et si la lumière pouvait aider la lymphe à mieux circuler ?



Un dialogue entre les mains et la lumière

Le drainage lymphatique manuel (DLM) est une technique ancienne, douce et rythmée, qui aide la lymphe à rejoindre les ganglions sains.
Mais quand les tissus deviennent fibreux, la main seule ne suffit plus.
C’est là qu’interviennent les thérapies par laser — qu’elles soient à basse ou à haute intensité —, venues compléter le geste du thérapeute.
• Le laser à basse intensité (LLLT ou photobiomodulation) utilise des faisceaux non chauffants, entre 600 et 1 000 nm, pour stimuler le métabolisme cellulaire, apaiser l’inflammation et améliorer la microcirculation.
• Le laser à haute intensité (HILT) délivre davantage d’énergie et pénètre plus profondément, générant parfois un léger effet thermique bénéfique.
• Et plus audacieux encore, le laser intraveineux (ILIB) : une fibre optique placée dans une veine pour diffuser la lumière directement dans le sang — une technique encore expérimentale, mais suivie de près par les chercheurs.



Ce que la recherche montre (et ce qu’elle ne montre pas encore)

L’œdème lymphatique après cancer du sein : le terrain le plus étudié

En 2022, les physiothérapeutes turcs Yilmaz et Ayhan ont conduit un essai contrôlé randomisé auprès de 45 femmes atteintes d’un lymphœdème du bras (stade II) après cancer du sein.
Publiée dans l’European Journal of Breast Health, l’étude a comparé le drainage manuel, le taping et le laser à basse intensité.
Résultat : toutes les patientes ont vu leur bras dégonfler et leur douleur diminuer, avec un gain de mobilité et de qualité de vie.
Le taping a légèrement mieux réduit le volume que le DLM, et le laser a obtenu des résultats équivalents à 12 semaines.

Une méta-analyse parue dans BMC Cancer (2022, 379 patientes, 11 études) a confirmé ces effets modestes : amélioration de la douleur et de la mobilité, mais résultats variables sur le volume du membre.
Une autre r***e, publiée dans Archives of Medical Science (2023), aboutit à la même conclusion : « Le signal d’efficacité existe, mais il reste faible et hétérogène ».

Dans une étude écossaise (Baxter et al., Lasers in Surgery and Medicine, 2018), l’ajout du laser à la compression n’a pas montré de bénéfice mesurable — mais les auteurs soulignent que la méthodologie est sûre et reproductible, ouvrant la voie à de futurs essais de grande ampleur.



Les membres inférieurs et la lumière systémique

En 2023, une équipe russe menée par Yarovenko (Pavlov Journal of Medical Sciences) a étudié 60 patients souffrant de lymphœdème des jambes.
En plus du traitement standard (compression, médication), ils ont reçu dix séances d’irradiation laser intraveineuse (632 nm, faible puissance).
Les auteurs ont observé une réduction moyenne de 14,8 % du périmètre du mollet, accompagnée d’une amélioration de la microcirculation à l’échographie et d’une meilleure activité fibrinolytique sanguine.

Les résultats sont prometteurs, mais prudence : pas de groupe témoin, un suivi limité à un mois et des traitements combinés rendant l’interprétation délicate.
Néanmoins, l’étude illustre le potentiel d’une approche systémique de la photobiomodulation.

D’autres cas cliniques, plus anecdotiques, rapportent de bons résultats avec la combinaison laser infrarouge + drainage manuel + compression, notamment dans les lymphœdèmes des membres inférieurs ou du cou.



Le laser à haute intensité : plus de chaleur que de preuves

Le laser HILT est mieux connu pour ses applications en rééducation musculaire et articulaire.
En 2021, Ali et al. ont comparé le HILT à l’ultrasonothérapie dans les œdèmes post-traumatiques.
L’étude (Lasers in Medical Science) montre une diminution plus rapide du gonflement et de la douleur avec le laser.
Les auteurs évoquent une double action : amélioration du flux sanguin par effet thermique et stimulation du drainage lymphatique par effet photochimique.

Les r***es de littérature (Physio-Pedia, PubMed) confirment une efficacité nette sur la douleur musculosquelettique — mais pas encore sur le drainage lymphatique lui-même.
En somme, le HILT soulage, mais n’a pas encore prouvé qu’il draine.



Comment la lumière pourrait-elle agir ?

Le mécanisme est fascinant : lorsqu’un photon touche la cellule, il active la cytochrome c oxydase dans les mitochondries, ce qui augmente la production d’ATP (énergie cellulaire) et libère du monoxyde d’azote, un vasodilatateur naturel.
Résultat : meilleure microcirculation, réduction du stress oxydatif et, potentiellement, stimulation du mouvement de la lymphe.

Des études en laboratoire montrent aussi un assouplissement du tissu fibreux et une diminution des cytokines inflammatoires.
Les patients décrivent souvent la zone traitée comme « plus légère », « plus chaude » ou « plus souple ».
Des sensations subjectives, certes, mais cohérentes avec les effets physiologiques observés.



Les obstacles actuels

Si les résultats sont prometteurs, le champ reste difficile à standardiser.
Chaque équipe utilise son propre protocole : puissance, durée, fréquence, zone traitée… rien n’est homogène.
Les effectifs des essais restent faibles (souvent moins de 50 personnes) et le suivi, court.
Le double aveugle est rare ; les mesures objectives du flux lymphatique (lymphoscintigraphie, perométrie, imagerie infrarouge) sont encore peu utilisées.

Comme l’ont écrit les auteurs de BMC Cancer, « la comparaison entre protocoles est aujourd’hui limitée par une grande variabilité méthodologique ».
En clair : il faut plus de rigueur, plus de patients, plus de temps.



Perspectives : vers une alliance technologique

Plusieurs essais cliniques sont déjà enregistrés pour 2025–2026, comparant différentes densités d’énergie ou associant HILT + drainage manuel dans les stades précoces du lymphœdème.
En parallèle, les ingénieurs développent des vêtements robotisés souples capables de masser mécaniquement le membre tout en diffusant des diodes laser intégrées — une approche futuriste qui marie la mécanique et la photothérapie.



Ce qu’en pensent les cliniciens

La plupart des spécialistes plaident pour une vision équilibrée :
le laser n’est pas un substitut au drainage manuel ni à la compression, mais un complément potentiel.
Dans les formes précoces ou douloureuses, il peut soulager et assouplir les tissus ; dans les formes chroniques, il reste un soutien.

Comme l’écrivent les chercheurs russes : « La photobiomodulation ouvre une fenêtre sur la pompe lymphatique interne — mais la vitre est encore embuée. »
Autrement dit : l’intuition est belle, la preuve reste à construire.



En résumé
• Ce que l’on sait : le laser à basse intensité réduit la douleur et améliore modestement la mobilité chez les patients atteints de lymphœdème.
• Ce que l’on soupçonne : les lasers à haute intensité et l’ILIB pourraient améliorer la microcirculation et le drainage, mais les données manquent.
• Ce qu’il faut encore : des essais plus larges, des protocoles normalisés, un suivi à long terme et des mesures objectives du flux lymphatique.

En attendant, l’alliance du geste thérapeutique et de la lumière demeure à la fois une science émergente et un art subtil : celui d’aider le corps à se souvenir du chemin naturel de la guérison.



Références principales
Yilmaz & Ayhan, Eur J Breast Health, 2022 ; Mahmood et al., BMC Cancer, 2022 ; Hussein et al., Arch Med Sci, 2023 ; Baxter et al., Lasers Surg Med, 2018 ; Yarovenko et al., Pavlov J Med Sci, 2023 ; Ali et al., Lasers Med Sci, 2021 ; ClinicalTrials.gov NCT05725265, NCT03080207.

Myogelose et sa prise en charge : connaissances actuelles et rôle de la puncture sèche et du massage médicalRésuméLa myo...
30/09/2025

Myogelose et sa prise en charge : connaissances actuelles et rôle de la puncture sèche et du massage médical

Résumé

La myogelose (Myogelose en allemand) est un terme clinique historique décrivant un durcissement localisé du muscle. La recherche moderne montre qu’il s’agit en réalité du même phénomène que les points gâchettes myofasciaux (myofascial trigger points, MTrPs). Cet article résume les connaissances contemporaines sur la myogelose : définition, substrat biologique, méthodes diagnostiques et traitements validés. Une attention particulière est portée à l’intégration de la puncture sèche (dry needling, DN) et du massage médical (MM), en analysant leur logique mécanistique, les preuves cliniques disponibles et leur efficacité selon les stades de la condition.



1. Terminologie et contexte historique

La myogelose désigne une zone musculaire ferme et douloureuse à la pression. Au début du XXe siècle, les médecins allemands parlaient de myogeloses comme d’une sorte de « gélification » du muscle. Aujourd’hui, la littérature internationale utilise surtout le terme point gâchette myofascial (MTrP). Les deux concepts sont considérés comme équivalents (5).



2. Que se passe-t-il dans le tissu musculaire ?

Histologie

Les études microscopiques de nodules excisés montrent qu’ils présentent un épaississement des fibres, une hypertrophie locale, des altérations de l’endomysium et parfois des signes dégénératifs. Ces résultats confirment que la myogelose est un phénomène biologique réel, et non une simple impression palpatoire (1).

Biochimie

Les prélèvements biochimiques réalisés directement dans des points douloureux révèlent un milieu acide et une forte concentration de médiateurs de la douleur et de l’inflammation (bradykinine, substance P, CGRP, cytokines). Ces anomalies expliquent la sensibilité et la douleur spontanée liées à la myogelose (2–4).

Imagerie
• Élastographie par résonance magnétique (MRE) : les bandes tendues sont jusqu’à deux fois plus rigides que le muscle voisin (5).
• Échographie et élastographie ultrasonore : elles montrent des zones de texture anormale et quantifient la rigidité accrue (8).
• Avancées récentes : certaines études associent échographie et prélèvements avant/après puncture sèche, marquant une évolution vers des méthodes objectives (6).



3. Diagnostic

Critères cliniques

Le diagnostic repose sur la palpation d’une bande tendue contenant un point hyperirritable, reproduisant la douleur familière du patient, parfois associée à une douleur référée ou à une contraction locale (7).

Fiabilité et limites

L’accord entre examinateurs est seulement moyen (κ ≈ 0,45). L’échographie et l’élastographie peuvent aider, mais aucun test de référence n’existe encore. Le diagnostic reste donc principalement clinique (7).



4. Fréquence et importance clinique

La myogelose est fréquente, surtout dans les muscles posturaux (trapèze supérieur, paravertébraux, fessiers). Elle est couramment observée chez les patients souffrant de douleurs cervicales ou lombaires chroniques. Bien que les chiffres exacts varient, la plupart des r***es considèrent les MTrPs comme une cause majeure de douleur musculosquelettique (7).



5. Physiopathologie

Le modèle le plus répandu est celui de la « crise énergétique » : une activité excessive de la plaque motrice entraîne une diminution du flux sanguin, un déficit en oxygène et un milieu acide qui sensibilise les fibres nerveuses locales (2–4).
Cependant, les mécanismes centraux (sensibilisation du système nerveux, facteurs psychosociaux) jouent aussi un rôle majeur dans la chronicisation de la douleur (5,7).



6. Options thérapeutiques
• Prise en charge multimodale (première ligne). Éducation, correction ergonomique, exercices progressifs, étirements et thérapie manuelle.
• Puncture sèche (DN). Les essais cliniques montrent une réduction de la douleur à court terme et une amélioration des seuils de douleur à la pression, notamment dans les douleurs cervicales et lombaires (7,8).
• Infiltrations. Les injections de lidocaïne peuvent être efficaces, mais des études montrent que le sérum physiologique obtient parfois des résultats similaires (7).
• Toxine botulinique (BoNT-A). Résultats hétérogènes : peut être envisagée seulement en cas de résistance aux autres traitements (7).
• Guidage échographique. Améliore la précision et la sécurité, mais sans preuve de supériorité à long terme par rapport aux techniques classiques (7,8).



7. Intégration de la puncture sèche et du massage médical

Pourquoi les combiner ?
• DN : désorganise le nodule, modifie l’environnement chimique et diminue la rigidité (2–4,8).
• MM : soulage immédiatement, augmente le seuil de douleur, améliore la mobilité et la perfusion (7).
Ensemble, ils permettent une approche « débloquer + lisser ».

Résultats cliniques
• Associer DN à la thérapie manuelle donne de meilleurs résultats que la thérapie manuelle seule (6).
• DN + physiothérapie est supérieur à la physiothérapie seule pour les points gâchettes du trapèze (8).
• DN et compression ischémique (massage) sont tous deux efficaces ; DN apporte souvent un soulagement plus rapide, mais les deux techniques se complètent (7).
• Attention : dans certaines douleurs cervicales, la thérapie manuelle + exercice a montré de meilleurs résultats que DN + exercice, confirmant que DN/MM sont des adjuvants et non des solutions isolées (9).

Impact selon les stades
• Latent : résolution fréquente en quelques séances.
• Actif : amélioration nette, souvent rétrocession au stade latent en 2 à 12 semaines si associée à l’exercice et à la correction posturale.
• Chronicité avec sensibilisation centrale : amélioration locale partielle ; une prise en charge centrée sur le système nerveux et les facteurs psychosociaux est indispensable.

Pratique clinique
• Séquence : DN → MM → étirements/AROM → renforcement progressif.
• Fréquence : 1 à 6 séances de DN sur 2 à 6 semaines ; MM à chaque séance, puis espacé.
• Sécurité : DN est globalement sûr (petites douleurs, ecchymoses) ; le massage médical est à très faible risque.



8. Points clés pour la pratique
• Considérer la myogelose comme équivalente aux MTrPs dans la documentation.
• Reconnaître l’existence de corrélats objectifs (histologie, biochimie, imagerie), mais accepter l’absence de test diagnostique définitif.
• Utiliser une prise en charge multimodale, avec DN et MM comme adjuvants.
• Réserver la BoNT-A aux cas résistants.
• Orienter la recherche vers la standardisation diagnostique, les biomarqueurs (MRE, SWE) et les essais cliniques de longue durée.



9. Conclusion

La myogelose, autrefois considérée comme une entité distincte, est aujourd’hui comprise comme faisant partie intégrante des points gâchettes myofasciaux. Les preuves histologiques, biochimiques et d’imagerie confirment sa réalité biologique. La prise en charge optimale est multimodale : la puncture sèche et le massage médical offrent des bénéfices complémentaires à court terme, permettant souvent de résoudre les nodules latents, calmer les nodules actifs et améliorer partiellement les formes chroniques. Une rééducation fonctionnelle et une approche biopsychosociale sont toutefois indispensables pour des résultats durables.

Références
1. Windisch A, Reitinger A, Traxler H, et al. Morphology and histochemistry of myogelosis. Clin Anat. 1999;12(4):266–271. PubMed
2. Shah JP, Danoff JV, Desai MJ, et al. Biochemicals associated with pain and inflammation are elevated near active MTrPs. Arch Phys Med Rehabil. 2008;89(1):16–23. PubMed
3. Shah JP, Gilliams EA. Biochemical milieu of trigger points studied with microdialysis. J Bodyw Mov Ther. 2008;12(4):371–384. ScienceDirect
4. Shah JP, Phillips TM, Danoff JV, Ge**er LH. In vivo microanalytical technique for muscle milieu. J Appl Physiol. 2005;99(5):1977–1984. Journal of Applied Physiology
5. Shah JP, Thaker N, Heimur J, et al. Myofascial trigger points then and now: historical and scientific perspective. PM&R. 2015;7(7):746–761. PMC
6. Moraska AF, et al. Pumping the brakes on the biochemical milieu of trigger points. Arch Phys Med Rehabil. 2024. Archives of PM&R
7. StatPearls. Myofascial Pain Syndrome. 2025 update. NCBI Bookshelf
8. Turo D, Otto P, Shah JP, et al. Novel use of ultrasound elastography to quantify muscle tissue changes after dry needling. Ultrasound Med Biol. 2015;41(7):1975–1985. PubMed
9. Dunning J, Butts R, Mourad F, et al. Spinal manipulation and electrical dry needling in patients with subacromial pain syndrome: a multicenter randomized clinical trial. J Orthop Sports Phys Ther. 2021;51(1):37–49. JOSPT

Acupuncture, Fascia et Thérapie Myofasciale : Vers un Modèle Mécanistique UnifiéRésuméLe fascia est passé du statut de s...
24/09/2025

Acupuncture, Fascia et Thérapie Myofasciale : Vers un Modèle Mécanistique Unifié

Résumé

Le fascia est passé du statut de simple « enveloppe passive » à celui d’un système organique richement innervé, mécanoréceptif et doté de propriétés électromécaniques. Les progrès parallèles de la mécanobiologie de l’acupuncture et des thérapies manuelles/myofasciales suggèrent un substrat commun : des entrées mécaniques (manipulation de l’aiguille, acupression, charges manuelles) déforment le tissu conjonctif riche en collagène, provoquant un remodelage fibroblastique, une signalisation purinergique (ATP → adénosine) et une modulation afférente de la douleur. Les études anatomiques rapportent un alignement fréquent — mais non universel — des méridiens d’acupuncture avec les plans interfascials, ainsi qu’un chevauchement substantiel — mais incomplet — entre les points d’acupuncture classiques et les points gâchettes myofasciaux (TrPs). La piézoélectricité du collagène est bien établie en biophysique, mais les données actuelles la désignent comme un facteur mineur par rapport aux mécanismes nerveux et biochimiques. Nous synthétisons ces travaux dans un cadre testable reliant l’acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) aux thérapies myofasciales occidentales et discutons la notion prudente (métaphorique) du fascia en tant que « système nerveux de secours » sensoriel corporel, particulièrement sensible à la modulation mécanique par les aiguilles ou les mains.



Introduction

Au cours des deux dernières décennies, le fascia a été requalifié comme un réseau conjonctif dynamique et innervé, impliqué dans la proprioception, la nociception et l’interoception. Parallèlement, les études mécanistiques en acupuncture et en thérapie manuelle convergent aujourd’hui vers la mécanotransduction dans les matrices riches en collagène comme voie commune plausible expliquant les effets cliniques. Cette r***e intègre les preuves anatomiques, biophysiques et physiologiques afin de distinguer ce qui est acquis, ce qui reste débattu et ce qui doit être encore démontré pour relier l’acupuncture de la MTC aux soins myofasciaux occidentaux.



Fascia : Structure, Innervation et Électromécanique

Le fascia, à plusieurs niveaux (superficiel, profond, aponévrotique), est richement innervé, comprenant des terminaisons nerveuses libres CGRP/SP-positives et des fibres sympathiques. Une innervation dense est documentée dans le fascia thoracolombaire et superficiel, confirmée par des r***es systématiques. Fonctionnellement, le fascia participe à la fois à la nociception et à la proprioception, et constitue une source crédible de douleur.

La piézoélectricité du collagène — production de potentiels électriques sous contrainte mécanique — a été d’abord démontrée dans l’os, puis étendue aux tissus mous riches en collagène. Bien que le phénomène soit robuste in vitro, ses contributions in vivo à la sensation ou à l’activation musculaire restent modestes comparées aux mécanismes neuronaux.

Implication clinique : le fascia est à la fois un substrat sensoriel et un milieu électromécanique. Cependant, les voies de transduction les mieux documentées dans les tissus vivants sont nerveuses et biochimiques, et non de grands courants électriques endogènes.



Mécanotransduction en Acupuncture et en Thérapie Manuelle/Myofasciale

La manipulation des aiguilles en acupuncture produit un phénomène biomécanique mesurable — le « needle grasp » — lié à l’enroulement du tissu conjonctif autour de l’aiguille (couplage mécanique). Cette déformation entraîne un remodelage cytosquelettique fibroblastique rapide (en quelques minutes) dans le tissu conjonctif aréolaire, réponse typique de mécanotransduction. Des effets cellulaires et matriciels comparables suivent une charge manuelle (étirement, cisaillement, pression).

La mécanotransduction s’articule avec la biochimie purinergique : la déformation tissulaire augmente l’ATP extracellulaire et l’adénosine ; cette dernière active les récepteurs A1, induisant une antinociception locale puissante (démontrée en préclinique et confirmée précocement chez l’humain). Cette voie opère probablement à la fois sous l’aiguille et sous la main.

Les données émergentes sur le tissu conjonctif impliquent également la dynamique de l’acide hyaluronique (AH) — viscosité et glissement — modulée par la charge et par des cellules spécialisées (fasciacytes). Ces modifications influencent le glissement tissulaire et la rigidité perçue et peuvent constituer des cibles thérapeutiques.



Les Méridiens Suivent-Ils les Plans Interfascials ?

Une étude cartographique de référence a montré la colocalisation fréquente des méridiens classiques avec les plans interfascials sur des coupes anatomiques transversales, suggérant un substrat anatomique pour une partie du réseau des méridiens. Les mesures biophysiques ajoutent des nuances : une impédance électrique réduite est retrouvée le long de certains méridiens (par ex. Gros Intestin), mais pas d’autres, et cette réduction est associée à des bandes collagéniques visibles en échographie. Dans l’ensemble, les données appuient un alignement partiel et non aléatoire, mais non universel.



Points d’Acupuncture et Points Gâchettes : Coïncidence ?

L’étude classique de Melzack, Stillwell & Fox (1977) a rapporté une correspondance clinique d’environ 71 % entre les points gâchettes et les points d’acupuncture dans le traitement de la douleur, ainsi qu’une proximité spatiale dans la majorité des cas. Des critiques ultérieures ont souligné des problèmes de définitions et d’atlas, tandis que d’autres analyses ont défendu un chevauchement substantiel. La lecture équilibrée est celle d’une co-localisation élevée mais incomplète, variable selon les régions et les critères. Les affirmations d’une identité « quasi totale » exagèrent les données.



« Fascia comme Second Système Nerveux » ? Une Appréciation Prudente

Plusieurs synthèses évaluées par les pairs caractérisent désormais le fascia comme un réseau sensoriel global : richement innervé, en interface avec les voies autonomes et somatiques, et rapportant en continu l’état des tissus. Certains auteurs, notamment dans le champ de la recherche fasciale, le décrivent comme un « organe sensoriel intégratif ». Nous recommandons de traiter l’expression « second système nerveux » comme métaphorique : le fascia ne génère ni ne propage de potentiels d’action comme les neurones, mais il fonctionne comme une matrice sensorielle diffuse pouvant être directement modulée mécaniquement par les aiguilles ou les mains, modifiant ainsi l’entrée afférente et le traitement central.



Un Modèle Mécanistique Intégratif et Testable
• Entrée : manipulation de l’aiguille, acupression ou charge manuelle
• Événement tissulaire : enroulement/contrainte du tissu conjonctif ; glissement/viscosité de l’AH
• Réponse cellulaire : remodelage cytosquelettique fibroblastique ; altération du milieu interstitiel
• Signalisation biochimique : libération d’ATP → accumulation d’adénosine → activation des récepteurs A1
• Voie neuronale : modulation des afférences mécanoréceptives ; contrôle descendant de la nociception
• Résultat : analgésie ; amélioration de la qualité du mouvement ; parfois le long de corridors interfascials qui s’alignent souvent — mais pas toujours — avec les méridiens et coïncident fréquemment avec les TrPs.



Implications Cliniques et de Recherche

Pour la pratique. Il est scientifiquement défendable de considérer l’acupuncture, l’acupression et le massage myofascial comme des thérapies neuromécaniques ciblant le fascia. Les cliniciens peuvent justifier la sélection des points le long des plans interfascials et aux loci douloureux (Ashi/TrPs), tout en reconnaissant la variabilité.

Pour la recherche. Les priorités incluent : (i) l’imagerie haute résolution pour co-enregistrer les méridiens avec des cartes interfasciales spécifiques au patient ; (ii) des études en double aveugle de concordance spatiale entre points d’acupuncture, Ashi et TrPs ; (iii) la microdialyse/électrochimie in vivo lors d’entrées mécaniques standardisées pour quantifier l’ATP/l’adénosine et les éventuels potentiels de champ ; et (iv) des ECR mécanistiques comparant l’aiguille à la charge manuelle à contrainte tissulaire équivalente.



Réflexions finales

Les données les plus solides disponibles soutiennent un noyau mécanistique commun à l’acupuncture (MTC) et aux thérapies myofasciales occidentales, fondé sur la mécanotransduction du tissu conjonctif et la signalisation purinergique, le fascia jouant le rôle de matrice sensorielle corporelle richement innervée. Les cartes anatomiques et cliniques se chevauchent de manière substantielle mais non complète ; la distinction biophysique des méridiens est variable. La piézoélectricité du collagène est réelle mais probablement secondaire aux mécanismes neuronaux et biochimiques. Envisager le fascia comme un réseau sensoriel mécaniquement modulable fournit un pont rigoureux et testable entre les traditions, sans surestimer les certitudes.

Références (numérotées)
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Note terminologique : l’expression « fascia comme second système nerveux » est utilisée ici au sens métaphorique, pour refléter le statut démontré du fascia en tant que réseau sensoriel à l’échelle du corps, densément innervé et intégré de façon centrale, et non comme un système neuronal parallèle au sens strict. La base empirique provient des références 2–4 et 19 ci-dessus. Frontiers+3 Wiley Online Library+3 ScienceDirect+3

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