Emilie Perrollaz Hypnothérapeute

24/11/2025

ARRIVER AU DESERT...

24/11/2025

24/11/2025

SUR LA ROUTE EN DIRECTION DE MERZOUGA...

21/11/2025

HUIT FEMMES, LE DESERT, ET LE COEUR EN RANDONNÉE...

Du 21 novembre au 3 décembre, le cabinet ferme ses portes… mais pas pour faire la sieste. Cette année encore, je pars "entraîner" huit femmes courageuses, curieuses et légèrement intrépides dans un voyage initiatique au cœur du désert marocain (accompagnée de Jalil Nomade, mon ami de longue date, qui gérera la logistique).

Au menu de cette aventure : yoga et sophrologie pour réveiller ce que la vie a figé, méditations pour mettre le hamster mental en pause, balades dans les dunes et surtout le silence …

Evidemment, n'oublions pas la gastronomie marocaine, parce qu’on ne va quand même pas se nourrir de lumière...

Je troquerai donc mon bureau pour l’immensité et mes horaires… pour le rythme parfois capricieux du désert.

Je reviens bientôt, le cœur probablement rempli de soleil, un peu de sable dans les poches, et beaucoup d’histoires à partager.
À très vite !

19/11/2025

LES RELATIONS PARENTS - ENFANTS: CE MIROIR QUI NE MENT JAMAIS...

Cette fameuse période du milieu de vie… celle où l'on se regarde dans le miroir et l’on se dit : « Ah tiens, c’est donc ça que je suis devenue ? » 😅

Pas toujours besoin d’un psy pour se découvrir : il suffit de parler 5 minutes avec ses enfants, ses parents ou son partenaire... Ces 3 catégories de personnes ont le don magique de nous renvoyer nos zones d’ombre, nos contradictions avec un grand sourire.

Nos enfants ? Ils appuient pile sur nos boutons émotionnels comme s’ils avaient lu le mode d’emploi. Oui, celles qui me connaissent savent que je n'ai pas d'enfants mais j'ai des neveux... (exemple: "Cache tes pieds, j'ai peur qu'on se moque de toi!")

Nos parents ? Toujours fidèles au poste pour tester notre sérénité intérieure.

Et notre moitié ? Disons qu’elle détient souvent le miroir le plus honnête du lot… sans filtre, évidemment.

Bref, le milieu de vie, c’est pas une crise — c’est une mise à jour du système.

On se regarde, on fronce les sourcils, et on finit (souvent) par en rire. Parce qu’après tout, si nos relations sont des miroirs, autant apprendre à se trouver belle dans le reflet, non ? 💛

https://www.emilieperrollaz.com/post/les-relations-parents-enfants-miroir-du-milieu-de-vie

12/11/2025

LES HABILETÉS SOCIALES: CE SUPER POUVOIR QU'ON OUBLIE D'ENTRAINER...

✨ Aujourd’hui, j’ai envie de mettre sous les projecteurs deux professionnelles de cœur et d’action :

👉 Priscilia Laporte ( de UnicitéS) et Sirodot.

Elles s’associent pour proposer un atelier dédié aux habiletés sociales — une belle initiative qui résonne particulièrement dans notre métier : accompagner, relier, écouter.

🔍 Ce qu’elles apportent :

Priscilla offre un accompagnement spécialisé pour enfants, adolescents, parents et professionnels autour des compétences sociales au sein d’UnicitéS.

Clothilde, infirmière pédiatrique et thérapeute sensorielle, s’engage auprès des familles d’enfants TSA/TDAH avec une approche bienveillante et sensible.

🌱 Pourquoi je les recommande chaleureusement :

-Parce qu’elles posent la relation au centre : l’enfant comme l’adulte ont besoin d’un espace où s’exprimer, être compris, et grandir dans leurs interactions.

-Parce qu’elles traduisent les « habiletés sociales » — souvent abstraites — en gestes concrets, en liens sincères, en qualité de contact.

-Parce qu’en tant qu’infirmière indépendante en santé mentale, je vois à quel point chaque compétence relationnelle compte : pour nos patients, pour nos équipes, pour nous-mêmes.

📣 À vous tous : si vous souhaitez soutenir une dynamique d’atelier qui offre des outils, de la réflexivité, des ressources humaines, je vous invite à suivre Priscilla et Clothilde dans cette aventure. N’hésitez pas à partager ce post, à mettre un commentaire « Je m’inscris », ou à leur poser vos questions — elles seront ravies de vous répondre.

💡 Et petit clin d’œil : imaginez un cercle où la confiance grandit, où l’incompréhension recule, où l’échange devient fluidité. C’est ce qu’elles bâtissent.

Félicitations à toutes les deux — vous contribuez à tisser des liens qui font du bien. 🙏

05/11/2025

L'EMPATHIE: CE "CANCER" QUI SOIGNE... (clin d’œil ironique à Musk)

Elon Musk disait il y a quelques années : « la faiblesse fondamentale de la civilisation occidentale est l'empathie, l'exploitation de l'empathie », entre 2 lancements de fusée et 1 tweet apocalyptique, évidemment!

La série québécoise Empathie, centrée sur la psychiatre Suzanne Bien-Aimé, nous plonge dans un institut psychiatrique de Montréal — et dans les failles de ceux qui soignent.

Suzanne boit trop, souffre, cherche… et nous rappelle une vérité, souvent tue : Les soignants ne sont pas “hors champ”. Ils portent leurs propres ombres, leurs deuils, leurs orages.

Il faut peut-être avoir soi-même traversé quelques tempêtes pour savoir reconnaître la houle chez l’autre. Pas forcément des ouragans, mais parfois juste ces courants invisibles qu’on sent dans la poitrine quand quelqu’un dit : « ça va » et que tout, dans son regard, crie : "pas vraiment".

Être infirmier·e en santé mentale, ça ne vient pas de nulle part.

On ne choisit pas ce métier parce qu’on aime les diagnostics en latin ou les réunions d’équipe sous néons.

On y arrive souvent avec un petit quelque chose en plus… ou en travers.

Un petit "pète au casque", diront certains (ce qui est très aidant pour le théâtre d'impro que je pratique depuis plus de 3 ans...)

Une antenne sensible, diront les poètes.

L’empathie, la vraie, ce n’est pas pleurer à la place de l’Autre... c’est rester un phare pendant qu'il traverse l’obscurité.

C’est un sport de haut niveau.

Sans médaille.

Sans podium.

Mais avec un grand cœur (et souvent beaucoup de café, pour ma part).

Alors oui, peut-être qu’on a tous un "petit pète au casque".

Mais entre nous…

Je préfère ça à une "tête dans les nuages de silicium".

Et vous, quel est votre regard sur cette critique acerbe de l'empathie (chez le Libertariens) ?

Qu'avez-vous pensez de la série?

Faut-il être un peu cabossé pour comprendre les fêlures des autres ?

30/10/2025

CHRONIQUE D’UN GLISSEMENT SILENCIEUX :

D’INFIRMIÈRE A PRATICIENNE EN SOINS TECHNICO-ESTHETIQUE ?

Voilà sur quoi je suis tomber ce matin, sur mon fil FB, à grand renfort de tunnel de vente. J’avoue, j’ai cliqué car je ne savais pas ce que sont les « soins technico-esthétiques ».

C’est donc le rêve que nous propose la société dans laquelle on vit ! D’Infirmière à épilatrice laser (au risque d’être « réductionniste »).

Loin de moi l’idée de juger cette infirmière, car soyons honnète, on l’a tous vécu. 3 week-end d’affilé, des tournées à rallonge, 15 patients de chirurgie à prendre en charge, une infirmière la nuit pour un étage ! Oui, les infirmières sont des êtres humains comme les autres, alors, à force de s’épuiser, elles cherchent des portes de sortie !

Mais au-delà de cette aventure individuelle, qu’est-ce que cela dit de nos changements sociétaux, du glissemnet insidieux de « l’être » vers le « paraitre » !

🩹Soigner pour guérir ?

L’infirmière incarne ce geste ancestral du « prendre soin de l’autre » dans sa vulnérabilité. En filigrane, ce qui pousse (peut-être de moins en moins) les jeunes à embrasser ce métier, ce sont, selon moi, des valeurs profondément humaines — l’empathie, la présence, le lien.

Et parfois, oui, une dimension sacrificielle, celle qui consiste à s’oublier un peu pour l’autre (moi-même fille d’infirmière, je sais de quoi je parle), surtout en début de carrière.

Le corps, lieu de souffrance, parfois blessé, souvent réparé, mais aussi territoire de mémoire, inconscient charnel, était alors soigné, pour rétablir la vie, lui rendre souffle et dignité. Le corps, lieu d’existence, et non objet de performance.

🪒Soigner pour paraître (et se plaire) ?

Ainsi, aujourd’hui, le corps, valeur marchande par excellence (allez faire un tour sur IG), doit être embelli, optimisé, sublimer.

Le corps devient un projet, un territoire de contrôle, un capital à valoriser.

Ce n’est plus un corps souffrant qu’on panse, mais un corps exposé, qui doit « tenir sous les projecteurs ».

Est-ce cela le monde de demain que l’on nous a promis pendant le Covid ? Un monde où l’on passe :

Du collectif vers l’individuel : on ne soigne plus pour vivre, on soigne pour paraître vivant.

De la santé à la performance : être “en bonne santé” ne suffit plus, il faut être “fit”, “glowy”, “anti-âge”.

Du soin invisible au résultat visible : la peau n’est plus une frontière, mais une vitrine.

Ce glissement n’est pas une trahison : il est révélateur.
Car au fond, la quête reste la même — apaiser.
Simplement, la douleur a changé de visage : hier, c’était celle du corps ; aujourd’hui, celle du regard des autres.

Et peut-être que, derrière la seringue de comblement ou la lumière pulsée, persiste encore le même geste ancien : celui d’une main qui, à sa manière, cherche à réparer un peu d’humanité.

Quand pensera-t-on enfin à revaloriser notre profession, pour éviter ce type de dérive?