Pharmacie de la Tour

12/11/2025

« Je n’ai pas foi dans les vaccins. »

C’est ce qu’une cliente m’a dit la semaine dernière à la pharmacie au comptoir.

Et là je me suis dis qu’il y avait un hic..

Parce que, justement, la vaccination n’a rien à voir avec la foi.
Car ce n’est pas une croyance, ni une religion. Ce n’est pas, non plus, quelque chose dans lequel on “choisit d’avoir confiance” de façon instinctive.

La vaccination, comme n’importe quel acte médical, repose sur des données, pas sur des impressions.
Sur des études, pas sur des anecdotes.
Sur des probabilités, pas sur des ressentis.

Et ce qui est vrai pour les vaccins l’est pour tous les sujets scientifiques au final :
Nous vivons dans une époque où l’expérience personnelle (“ma voisine a eu ça”, “je connais quelqu’un pour qui…”) prend parfois le dessus sur l’analyse rigoureuse.
Où le ressenti devient un argument.
Où l’anecdote devient une preuve.

Le problème ?
C’est que la biologie, la médecine, l’épidémiologie et toutes les recherches en fait ne fonctionnent pas à l’intuition.
Ce n’est pas parce qu’on “le sent” que c’est vrai.
Ce n’est pas parce qu’on “l’a vu une fois” que c’est une règle.
Ce n’est pas parce qu’un événement isolé nous touche qu’il reflète la réalité statistique.

Et ce n’est pas non plus une question “d’avoir foi” dans son médecin ou tout professionnel de santé etc.
Il ne s’agit pas de suivre aveuglément.
Il s’agit d’exiger des explications, des preuves, des sources. Bref d’interroger et de comprendre.

La confiance éclairée n’est pas une foi aveugle : c’est un esprit critique posé sur des données solides.

Que ce soit pour un vaccin, un traitement, un conseil de santé ou une décision publique, nous avons tous la même responsabilité :
⁃ distinguer le vécu personnel de la réalité scientifique
⁃ éviter les conclusions hâtives tirées d’un cas isolé
⁃ refuser les arguments fondés sur la peur ou l’émotion
⁃ revenir à la rigueur, aux faits, aux chiffres

La santé et plus largement la science n’est pas une affaire de croyance.
C’est une discipline qui demande de l’humilité : celle d’accepter que notre expérience personnelle ne dit pas tout… (même si elle a de la valeur).

05/11/2025

Offrez à vos cheveux et votre cuir chevelu un moment de réconfort avec ce rituel multi-usages, qui nettoie, nourrit et apaise en un seul geste.
Idéal pour les peaux sensibles, les cuirs chevelus fragilisés et les cheveux en quête de douceur

04/11/2025

01/11/2025

Nos promotions du mois de novembre. Venez-en profiter !

01/11/2025

Une fois de plus une journaliste confond le prix des médicaments et le revenu des pharmacies. La pharmacie représente 3% des coûts de la santé. Le reste sur les 11,3% est le coût des médicaments, qui est le fruit d'une négociation entre les entreprises pharmaceutiques et l'Etat.

Le Contrôle fédéral des finances se penche une nouvelle fois sur le système de santé. C’est au tour des pharmaciens d’être audités, mais le rapport publié ce mercredi demeure inachevé

31/10/2025

Etes-vous vacciné-e contre la Grippe et le Covid ?

31/10/2025

La nuit d'Halloween, les jeunes esprits et les jeunes vampires peuvent aussi être la cible d'autres jeteurs de sort, qui ne sont pas forcément ceux auxquels on s'attend... Les friandises ne sont pas si inoffensives... Donc prudence !!

31/10/2025

Les traitements de la diarrhée chez l’adulte
L’objectif du traitement est de réduire le volume et la fréquence des selles et de prévenir et traiter la déshydratation.

Quels sont les traitements de la diarrhée chez l’adulte ?
Le traitement de la diarrhée de l’adulte vise à réduire l'intensité de la diarrhée et à prévenir la déshydratation. Les repas doivent être plus légers et plus fréquents, à base de riz, de pâtes, de carottes cuites, et de bananes. Des boissons contenant des sucres et du sel sont indispensables. Chez les personnes âgées ou fragiles, les sachets de réhydratation orale permettent de prévenir la déshydratation. L'utilisation des médicaments antidiarrhéiques ne doit pas être systématique.

La réhydratation et les mesures diététiques sont à privilégier
La première mesure à prendre en cas de diarrhée aiguë sans signe de gravité est d’assurer une bonne hydratation, notamment avec des boissons contenant de sucre et de sel pour compenser les pertes en eau et en sel (eau, sodas, bouillon de légumes).

Les solutions de réhydratation orale peuvent être nécessaires pour éviter la complication la plus fréquente de la diarrhée : la déshydratation. Celles que l’on trouve en pharmacie sont plus adaptées à l'enfant, mais peuvent être utilisées par les adultes, notamment les personnes âgées.

L’alimentation doit être poursuivie et adaptée, en évitant les fruits et légumes verts, les plats épicés, les plats ou boissons glacés. Les laitages sont souvent déconseillés en raison d’une possible intolérance au lactose.

30/10/2025

La vitamine D joue un rôle essentiel pour la santé des os. Elle permet à notre corps d’absorber le calcium et le phosphore par l’intestin, et de les stocker dans les os et les dents. De plus, la vitamine D favorise la division cellulaire, assure un bon fonctionnement musculaire et renforce le système immunitaire.

C’est la seule vitamine qui ne se trouve pas uniquement dans l’alimentation. La peau peut également en produire grâce aux rayons du soleil. Au printemps, en été et en automne, notre corps en génère une quantité convenable si l’on sort suffisamment de chez soi. Le temps d’exposition nécessaire, sans endommager la peau non protégée, varie selon le type de peau, la saison et le moment de la journée. Au-delà de la durée tolérée, il convient d’utiliser une protection solaire.

À partir de novembre et jusqu’au début du printemps, nous ne bénéficions pas d’un ensoleillement assez puissant sous nos latitudes pour produire assez de vitamine D. Durant cette période, notre corps puise dans ses réserves qui peuvent suffire pendant plusieurs semaines. Par ailleurs, seuls environ 10% de l’apport en vitamine D proviennent de notre alimentation. En effet, on ne la retrouve que dans peu d’aliments (souvent d’origine animale), comme les poissons gras, le jaune d’œuf, le foie ou les fromages à pâte dure ou mi-dure.

Les variations du taux de vitamine D dans le sang n’ont rien d’anormal. Les carences apparaissent en cas d’apport insuffisant durant une période prolongée. On peut observer différents signes tels que la fatigue, une faiblesse musculaire, des douleurs diffuses dans les os et les muscles, ou des infections à répétition. Une carence sévère peut entraîner un rachitisme chez les enfants et une ostéomalacie chez les adultes. Ces pathologies se caractérisent par une décalcification osseuse. Un trop faible taux de vitamine D augmente également le risque d’ostéoporose. Cette maladie est souvent diagnostiquée tardivement, à la suite d’une fracture survenue après un traumatisme léger.

Les personnes âgées sont souvent les premières concernées, car la capacité de la peau à produire de la vitamine diminue nettement avec l’âge. Les personnes à la peau très foncée y sont également sujettes: la forte pigmentation laisse en effet passer une plus faible quantité de rayons UV. Celles trop peu exposées à la lumière naturelle du soleil également. Le risque de carence existe aussi dès que la peau est entièrement recouverte ou protégée par une crème solaire avec un indice de protection élevé. Chez les individus en surpoids, une grande part de vitamine D se loge dans le tissu adipeux et y reste «emprisonnée». Enfin, d’autres facteurs de risque, tels que des maladies chroniques (intestinales), certains médicaments ou le régime végane, peuvent également influencer le taux de vitamine D dans le corps.

L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande la prise de vitamine D sous forme de complément alimentaire chez les nourrissons, les personnes de plus de 60 ans, les femmes enceintes et celles qui allaitent. Les enfants ainsi que les personnes présentant certains facteurs de risque peuvent également en bénéficier, selon leurs besoins individuels. Toutefois, il convient toujours d’en discuter avec son médecin.

Pour que notre corps puisse produire assez de vitamine D, il est recommandé de sortir chaque jour de chez soi. De mars à octobre (d’avril à septembre pour les peaux foncées), on peut se contenter d’exposer son visage, ses bras et ses mains directement au soleil.

La durée nécessaire dépend du type de peau, de la saison et de la position du soleil. En été, 10 à 30 minutes par jour suffisent généralement. Au printemps et en automne, il est préférable de prévoir jusqu’à une heure d’exposition. Attention: évitez de sortir entre 11 h et 15 h! Si vous vous exposez plus longtemps au soleil, il est indispensable de protéger votre peau en portant des vêtements longs et/ou en appliquant une protection solaire.

Carence

Selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), près de 20% de la population suisse n’ont pas un apport suffisant en vitamine D durant l’été. En hiver, ce chiffre grimpe à plus de 60%!

30/10/2025

Nos amis québécois parlent de notre métier

Quelle est la réalité de travailler dans le milieu pharmaceutique?

30/10/2025

Les recherches et les connaissances sur les multiples techniques pour renforcer le système immunitaire sont en plein essor. Certaines n’ont pas encore de légitimité scientifique, mais font leur chemin, et d’autres sont clairement éprouvées. Soyons-en conscients, tout ce domaine n’en est qu’à ses prémices.

Deux niveaux de défense
Véritable bouclier naturel, le système immunitaire protège le corps contre les virus, bactéries et autres intrus. Il repose sur deux niveaux de défense. L’immunité innée, la plus rapide, agit dès l’entrée d’un agent pathogène: la peau, les muqueuses et certains globules blancs, comme les macrophages, bloquent ou détruisent les envahisseurs. L’immunité adaptative, plus ciblée, mobilise d’autres globules blancs, les lymphocytes B et T. Les premiers produisent des anticorps, les seconds éliminent les cellules infectées. La circulation sanguine et le liquide lymphatique servent de voies de transport, permettant à ces cellules de défense de se déplacer partout dans le corps.

Les intestins, véritables quartiers généraux de notre immunité, regroupent à eux seuls plus de 70% des cellules immunitaires et jouent un rôle clé dans la surveillance des agents pathogènes. Et grâce à la mémoire immunitaire, l’organisme reconnaît les ennemis déjà rencontrés et réagit plus efficacement.

Une bonne hygiène de vie entretient donc ce système précieux et vigilant. Éviter les carences en nutriments essentiels et stimuler une bonne circulation sanguine ne sont que deux des nombreux exemples des techniques de renforcement du système immunitaire. Dès lors, à vous de jouer et bonne pêche!