
19/06/2025
Pourquoi avons-nous un train de re**rd par rapport aux pays anglo-saxons où elle fait souvent partie de l’équipe qui encadre le sportif?
Manque d’information ? Scepticisme quant à son efficacité ? Réticence à explorer le mental autant que le physique ?
En France, l’hypnose est encore fortement associée au spectacle, à des pratiques ésotériques voire au charlatanisme.
Je pense que cela tient essentiellement à un manque d’information.
Je ne compte plus les clients qui sont venus au cabinet avec des appréhensions:
-“Est-ce vous pouvez me faire faire quelque chose que je ne veux pas faire?”
-“Et si je vous révèle quelque chose que je ne veux pas dire?”
-”Est-ce que je peux rester coincé dans un état d’hypnose?”
Et même si cela évolue (je le constate au fil des ans), l’ancienne image reste bien présente.
Les Etats-Unis, le Canada ou l’Australie semblent avoir une culture du coaching mental plus développée. L’hypnose y trouve facilement sa place.
L’objectif dans le sport, c’est la performance.
Ce qui permet de performer, on le teste. Si ça fonctionne (et si c’est légal 😉), on l’implémente. Point!
On connait pourtant l’importance de la préparation mentale dans le sport. Les sportifs font de plus en plus appel à des coachs mentaux, à des psychologues du sport.
Alors quid de l’hypnose?
C’est dommage car cette approche peut être un soutien extraordinaire pour le sportif.
Après, je reste convaincue que le thérapeute qui vous convient pourrait utiliser n’importe quel outil. Que ce qui compte, c’est ce qu’il se passe dans le lien thérapeutique.
Mais quand même… j’utilise l’hypnose avec chaque client et je suis encore régulièrement bluffée par ce qui peut se passer en séance.