11/11/2025
🆘𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥𝐬 𝐒𝐚𝐧𝐭𝐞́❗️
𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐳𝐨𝐨𝐬𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐞‼️
1. 𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐚𝐳𝐨𝐨𝐬𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐞 ❓
L’azoospermie décrit une absence totale de spermatozoïdes dans le sperme.
On distingue deux types d’azoospermie :
• Sécrétoire dans environ 60% des cas se traduisant par une absence de production de spermatozoïdes ;
• Excrétoire ou obstructive lorsque l’absence de spermatozoïdes est liée à une obstruction des canaux transportant le sperme.
On estime que l’azoospermie concerne moins de 1% des hommes, en France. Entre 5 et 15% des hommes infertiles seraient azoospermiques.
2. 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐲𝐦𝐩𝐭𝐨̂𝐦𝐞𝐬 ❓
La plupart du temps, l’azoospermie est asymptomatique (autrement dit aucun symptôme n’est présent). Parfois, l’anomalie peut se manifester par des troubles sexuels (impuissance) associés ou non à une éjaculation rétrograde (le sperme est renvoyé vers la vessie au lieu d’être expulsé à l’extérieur).
3. 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞𝐬 ❓
Les causes d’azoospermie peuvent être diverses :
• Cryptorchidie (testicule non descendu) ;
• Varicocèle (dilatation d’une veine au niveau du cordon spermatique) ;
• Infections ;
• Génétiques (mucoviscidose, syndrome de Klinefelter, etc.) ;
• Insuffisance hormonale ;
Exposition à des toxiques ;
• Certains traitements (chimiothérapie par exemple).
Par ailleurs, certains facteurs de risque d’infertilité masculine ont été identifiés :
• L’âge (plus de 40 ans) ;
• Le tabagisme et la consommation excessive d’alcool ;
• Les températures élevées (bains chauds fréquents, whirlpool bath, sauna, etc.) ;
• Certains toxiques, notamment utilisés dans certaines professions.
Diagnostic et traitement
4. 𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐝𝐢𝐚𝐠𝐧𝐨𝐬𝐭𝐢𝐜 ❓
Le diagnostic d’une azoospermie nécessite une analyse biologique du sperme appelée « spermogramme ».
À savoir ! Un spermogramme nécessite un recueil de sperme. La majorité des laboratoires demandent à ce que le recueil de sperme soit effectué directement au laboratoire afin d’éviter la dégradation des spermatozoïdes entre le prélèvement et l’analyse.
Ce type d’examen est réalisé dans un contexte de bilan d’ infertilité de couple. Ainsi, plusieurs paramètres sont évalués dont le nombre de spermatozoïdes viables, capables de progresser du vagin jusqu’aux trompes utérines où a lieu la fécondation avec l’ovocyte. Ce paramètre est apprécié grâce à l’analyse, dans une goutte de sperme au microscope, de la quantité de spermatozoïdes présents.
L’analyse du sperme permet alors de différencier différents degrés d’oligospermie (faible quantité de spermatozoïdes) :
• Oligospermie légère, lorsque le nombre de spermatozoïdes est compris entre 5 et 14 millions par millilitre.
• Oligospermie modérée, quand il y a entre 1 et 5 millions de spermatozoïdes dans un millilitre de sperme.
• Oligospermie sévère lorsque la concentration en spermatozoïdes est inférieure à 1 million par millilitre.
Les résultats obtenus sont comparés avec les valeurs de référence définies par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Lorsque la concentration en spermatozoïdes est inférieure à 15 millions par millilitre d’éjaculat ou 39 millions de spermatozoïdes par éjaculat, une oligospermie est évoquée. On parle d’azoospermie en cas d’absence de spermatozoïdes.
Le diagnostic doit être confirmé par un second spermogramme, à 3 mois d’intervalle minimum, car beaucoup de facteurs peuvent influencer la qualité du sperme.
𝐃’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐚𝐦𝐞𝐧𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞́𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐠𝐧𝐨𝐬𝐭𝐢𝐜 :
• Un spermocytogramme qui permet de détecter une éventuelle anomalie morphologique des spermatozoïdes, par exemple une anomalie du flagelle ;
• Une spermoculture pour mettre en évidence une éventuelle infection.
5. 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 ❓
La prise en charge d’une azoospermie dépend directement de son type (sécrétoire ou excrétoire) et de la présence ou non d’autres anomalies spermatiques associées. Il existe peu de traitement capable de traiter une infertilité masculine.
Lorsque l’azoospermie est en lien avec un traitement, l’arrêt de ce dernier permet d’obtenir une production de spermatozoïdes (généralement après un certain délai).
En cas d’azoospermie excrétoire ou obstructive, un traitement chirurgical peut permettre de rétablir le transport normal des spermatozoïdes.
Une azoospermie sécrétoire est plus complexe à traiter. Un traitement hormonal est parfois proposé au patient lorsqu’il existe une insuffisance hormonale potentiellement à l’origine de l’insuffisance sécrétoire.
En cas de varicocèle, une intervention chirurgicale peut permettre de restaurer la fertilité du patient.
Dans les cas où les traitements proposés ne suffisent pas, ou que la cause de l’azoospermie n’est pas traitable, il convient d’envisager des techniques d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP).
La FIV-ICSI (fécondation in vitro avec micro-injection) est une des techniques de PMA les plus fréquemment réalisées. Elle est particulièrement indiquée dans l’infertilité masculine et donc pour palier à l’azoospermie en introduisant les spermatozoïdes manuellement au sein de l’ovocyte. En effet, seuls quelques spermatozoïdes suffisent au bon déroulement de l’intervention. Cette dernière offre les plus grandes chances de succès. Elle est proposée en cas d’échec de la FIV, d’anomalies importantes des spermatozoïdes ou de la présence d’anticorps anti-spermatozoïdes responsables de leur destruction.
Enfin, lorsque les traitements de l’infertilité masculine ont échoué, le recours à une insémination artificielle est toujours possible avec un don de sperme auprès des CECOS (Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains).
𝐀𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐢̂𝐧𝐞 : Restons connectés, de belles surprises vous attendent ce mois-ci ✨