19/06/2023
!
La encore appelée est une technique chirurgical d’exploration et de traitement des organes de la cavité abdominale ou pelvienne dite « mini-invasive ».
On distingue deux types de cœlioscopie à savoir :
✔️La cœlioscopie à visée exploratrice ou diagnostique
Pour pouvoir observer l’intérieur de la cavité abdominopelvienne (entre le diaphragme et le bassin), le chirurgien insuffle du gaz carbonique à travers une petite incision de la paroi abdominale, qui se soulève. Une mini-caméra est alors introduite dans l’abdomen et reliée à un écran. Cela permet au chirurgien d'examiner les organes (foie, vésicule biliaire, intestin grêle, côlon, péritoine, utérus, trompes de Fallope, ovaires...) et de rechercher une éventuelles lésions.
✔️La cœlioscopie à visée thérapeutique ou opératoire.
Ici, Des actes de chirurgie peuvent aussi être réalisés par ce biais, dans plusieurs domaines et pour différentes pathologies à savoir :
👉 (ablation de lésions d’endométriose ou d’un kyste ovarien, traitement d’une grossesse extra-utérine ou d’un prolapsus génital, hystérectomie pour fibrome utérin, ligature des trompes de Fallope pour stérilisation etc.) ;
👉 (en cas d’appendicite aiguë, lithiase biliaire, cholécystite aiguë, hernie inguinale...) ;
Chirurgie de l’obésité ;
👉Urologie (traitement d’un testicule non descendu ou d’une anomalie des voies urinaires) ;
👉 (traitement et surveillance de certains cancers).
Les suites opératoires sont généralement plus légères qu’en cas de laparotomie, et les cicatrices plus petites.
est réalisée sous anesthésie générale et peut durer de quelques minutes à plusieurs heures en fonction du geste réalisé. Le temps d'intervention est variable en fonction de l'indication opératoire, de quelques minutes à plusieurs heures. Le gaz utilisé pour gonfler la cavité abdominale est du dioxyde de carbone dont la propriété est d'être moins irritant pour le péritoine que d'autre gaz et se résorber plus facilement.
?*
à savoir avant l’opération
Prenez vos dispositions pour le bon déroulement de votre hospitalisation et éloigner autour de vous tout ce qui pourrait engendrer le stress.
Une consultation médicale sera faite
Une consultation avec le chirurgien qui effectuera la cœlioscopie
Avant la cœlioscopie, un rendez-vous avec l’anesthésiste
Le patient doit être préparé pour une hospitalisation à la veille ou le matin même du jour où doit avoir lieu la cœlioscopie.
Il sera nécessaire pour le patient de prendre une do**he en se lavant les cheveux, le soir et/ou le matin précédant l’opération. Pour le faire, un savon antiseptique prescrit par le médecin et le mode d’utilisation sera indiqué.
Le patient doit être à jeun pour la cœlioscopie, qui est réalisée sous anesthésie. Aussi, s’abstenir de fumer, arrêter toute prise d'alimentation, de boisson ou de médicament à partir de l’heure fixée par l’anesthésiste (le plus souvent, six heures avant l’opération).
La durée de l’hospitalisation dépend de la nature de la cœlioscopie (diagnostique ou opératoire) et de l’intervention pratiquée. Ainsi, l’hospitalisation peut durer une seule journée (chirurgie ambulatoire) ou se prolonger quelques jours.
Dans le cas où l’acte chirurgical est réalisé en structure ambulatoire, vous quittez l’établissement le soir même. Mais, en raison des effets de l’anesthésie : vous devez obligatoirement être raccompagné par un proche (parent, frère, sœur ou ami) . L’activité physique dure est interdit en ce jour.
?
La cœlioscopie comprend plusieurs étapes.
Le patient est installé dans une chambre. En général, vous prenez de nouveau une do**he avec un produit antiseptique.
Ensuite, on vous administre un tranquillisant pour vous relaxer avant l’intervention, et vous passez la tenue requise pour entrer en salle d’opération (blouse, bonnet et chaussons stériles).
On vous conduit dans un bloc opératoire équipé d’appareils de surveillance anesthésique, et l’anesthésie est réalisée. Pendant que vous êtes endormi(e), un tube fin est installé dans votre trachée (intubation), afin de permettre une ventilation en toute sécurité. Une sonde urinaire est aussi introduite dans votre vessie, pour qu’elle reste vide pendant la cœlioscopie (ce qui permet de mieux voir la cavité abdominopelvienne).
Le chirurgien pratique alors une incision d'environ un centimètre, généralement dans la région du nombril. Par ce petit or***ce, il introduit une fine aiguille creuse dans la cavité abdominale. Du gaz carbonique passe à travers l’aiguille, et la paroi de l’abdomen se soulève.
Un appareil d’optique de quelques millimètres de diamètre (mini-caméra et lampe de forte intensité) est positionné dans l'abdomen à travers la même incision, au moyen d'un trocart (tige creuse).
La caméra possède un effet grossissant, qui facilite l’observation et la précision du geste chirurgical.
Les images de l’intérieur de la cavité abdominale sont également transmises sur un écran visible par le chirurgien et ses aides.
Si des actes opératoires sont nécessaires, le chirurgien peut pratiquer jusqu’à quatre petites incisions supplémentaires (de 0,5 à 1,2 cm de longueur). Il peut ainsi faire passer dans l’abdomen des instruments spécifiques, fins et longs (ciseaux, pinces, crochets, porte-aiguilles, matériel de coagulation).
En fin d'intervention, le gaz carbonique est évacué, et les petites ouvertures cutanées refermées.
Le patient est directement après l’intervention chirurgicale est conduit dans la salle de réveil ou la surveillance post opératoire a lieu (surveillance de la tension artérielle, respiration et état général).