08/04/2020
Le présent article vise à sensibiliser davantage les responsables et les chefs supérieurs à l’importance de tenir compte de quelques recommandations préventives qu’on pourrait énumérer comme suit :
Unifier les protocoles de soins ;
Encourager l’application scrupuleuse de nouvelles consignes de prévention ;
Définir clairement les attributions de chaque praticien ;
Renforcer les témoignages d’appréciation et de reconnaissance à l’égard des soignants mobilisés contre la pandémie en faisant recours aux divers canaux de communication ;
Envisager une communication constructive et productive en utilisant un discours rassurant et motivationnel ;
Donner des orientations pertinentes, claires aux soignants ainsi que des objectifs stimulants et cohérents par rapport à la stratégie de gestion de crise ;
Assurer l’organisation des sessions de formation à distance ;
Ajuster la charge de travail aux capacités et aux ressources de chacun ;
Lâcher la pression et lorsque c’est possible, laisser les soignants prendre leurs propres décisions ;
Offrir du soutien à leur équipe de façon concrète ;
Accompagner les soignants à s’adapter aux changements profonds qui pourraient les déstabiliser ;
Instaurer un management participatif basé sur l’entraide, la bienveillance, la souplesse et l’intelligence collective ;
Recadrer la signification, les représentations et les valeurs que le soignant donne à son métier ;
Créer des émotions positives telles la détermination, l’accomplissement, la fierté et l’espoir.
Étudier soigneusement les demandes d’aménagement d’horaire de travail ;
Garantir la disponibilité du matériel et des fournitures nécessaires afin de répondre à tout besoin vital.
Avec de telles mesures, nous pouvons ramener à un niveau quasi-tolérable la charge émotionnelle qui règne au sein des équipes de soins ainsi de contribuer au fonctionnement optimal des structures hospitalières.
EL BOUANANI Omar, Enseignant chercheur / Psychologue du travail au sein du Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI (CHUMVI) – Marrakech.
HIBAPRESS- RABAT « Nous ne sommes pas habitués à ce genre de situations », « cette fois, c’est tellement cruel ! », « la majorité d’entre nous, n’ont pas bénéficié de formation en médecine d’urgence », « nous ne sentons pas bien, tout le monde est bouleversé», « parfois, je ...