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𝗟𝗲 𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲La nuit tombait sur le village de Kissi, enveloppant les cases en terre cuite d'un voile d'obscurité. Au loi...
21/08/2024

𝗟𝗲 𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲

La nuit tombait sur le village de Kissi, enveloppant les cases en terre cuite d'un voile d'obscurité. Au loin, la savane africaine, à perte de vue, murmurait sous le souffle d'un vent chaud. Dans une hutte rudimentaire, une jeune fille nommée Aïcha, les yeux fébriles et le corps brûlant, luttait contre la fièvre. Sa mère, Fatoumata, la tenait dans ses bras, la caressant du front jusqu'aux pieds, une angoisse profonde creusant ses traits déjà marqués par la fatigue. Aïcha avait été piquée par un moustique, un moustique ordinaire, mais porteur d'une menace invisible, le paludisme.

Fatoumata connaissait bien cette maladie. Elle l'avait elle-même traversée, comme tous les villageois, chaque saison des pluies. Un cycle infernal de frissons, de sueurs, de douleurs qui laissait ses habitants épuisés, affaiblis. Elle avait appris à vivre avec ce fléau, à le craindre, à l'apprivoiser, mais jamais à l'accepter.

Pour Aïcha, la fièvre montait, s'intensifiant de jour en jour. Son visage était marqué de rougeur, ses lèvres sèches, ses yeux éteints. Fatoumata tentait de la rafraîchir avec des feuilles de citronnier, l'aidant à avaler quelques gouttes d'eau, mais son cœur se serrait à chaque respiration sifflante. Elle pensait à son mari, parti à la ville pour trouver du travail, à ses trois autres enfants qui attendaient avec impatience le retour de leur sœur.

Un matin, le soleil se leva sur Kissi, éclaircissant les cases et les visages marqués par l'inquiétude. Fatoumata, épuisée, tentait de convaincre sa fille de se lever, mais Aïcha restait immobile, les yeux perdus dans le vide. Le paludisme s'était emparé d'elle, menaçant de l'emporter dans son sommeil éternel.

Ce jour-là, Fatoumata décida de briser les chaînes de la fatalité. Elle prit Aïcha dans ses bras et se dirigea vers la petite clinique du village. Là, un médecin, arrivé récemment de la ville, l'attendait. Un médecin qui avait choisi de servir là où la maladie était la plus forte, là où le besoin était le plus grand.

Il examina Aïcha, son visage sérieux, et prescrivit des médicaments. Fatoumata, reconnaissante, comprit qu'un espoir nouveau se présentait. Le paludisme n'était pas une sentence de mort, il pouvait être vaincu.

Au fil des jours, Aïcha retrouva des couleurs, sa respiration devint plus paisible, ses yeux retrouvèrent leur éclat. La fièvre reculait, laissant place à une convalescence lente mais certaine. Fatoumata s'accrocha à cette lumière, à cette victoire fragile, espérant que le paludisme ne reviendrait plus jamais.

Le soir, dans le village de Kissi, la vie reprenait son rythme. Des rires d'enfants résonnaient, la fumée des feux de bois s'élevait vers le ciel, et la savane s'étendait à l'infini, bercée par le murmure du vent. Le paludisme n'avait pas disparu, mais dans le cœur de Fatoumata, une petite flamme d'espoir avait pris racine. La lutte contre la maladie était longue et difficile, mais elle savait désormais qu'elle ne serait plus seule, qu'elle n'était pas abandonnée.

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