07/03/2024
J’ai eu le privilège de participer hier, 06 mars 2024 à la Conférence ministérielle sur le paludisme avec pour thème : « Lutter contre le paludisme dans les pays les plus durement touchés par la maladie » organisé par l’OMS et ses partenaires.
Cette rencontre a été une riche expérience pour moi vu le contexte actuel de la lutte contre le paludisme au Cameroun. Y ont pris part, les ministres de la santé et hauts fonctionnaires des 11 pays africains participant à l'approche "high burden to high impact ". IL s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Mali, de la Mozambique, du Niger, du Nigeria, Ouganda, République démocratique démocratique du Congo, du Soudan et la République-Unie de Tanzanie. Ils étaient accompagnés par des partenaires mondiaux dans la lutte contre le paludisme y compris des organismes de financement (ALMA,GAVI, RBM,UNICEF, UNITAID…), des organisations de la société civile et d'autres acteurs clés .
L’ouverture de la cérémonie a été présidée par son excellence Joseph Dion Ngute, premier ministre du Cameroun.
J’ai eu le privilège de suivre les différentes interventions des ministres et haut fonctionnaires des 11 pays présents à cette rencontre. Ce que j’ai retenu de ces échanges c’est que bien que des progrès significatifs aient été réalisé dans la lutte contre le paludisme en Afrique, on constate toutefois un ralentissement de ces progrès depuis 2017. La persistance des défis tels que la charge élévée de la maladie ; l’émergence des nouveaux vecteurs, les résistances dans la lutte vectorielle, et le sous financement du paludisme relève l’importance d’une action continue, coordonnée et innovante pour progresser vers l’élimination du paludisme sur le continent.
Il a aussi été soulevé la prise en compte de la multisectorialité dans la lutte. Que d’autres ministères telque ceux de l’environnement, de l’habitat , que les collectivités territoriales rejoignent les ministères de la santé publique dans cette lutte.
L’échange avec le Dr Mary Hamel, cheffe d’équipe, programme mise en œuvre du vaccin antipaludique m’a permis de comprendre que l’efficacité du vaccin seul dans la lutte contre le paludisme reste modéré. Pour une efficacité optimale , il faut y associer d’autres moyens de prévention que sont l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide et la pulvérisation d’insecticide dans la maison et aux alentours.
Cette rencontre a été d’autant plus enrichissante pour moi parce qu'elle m'a donné l'opportunité d'échanger avec notre ministre de la santé sur l'engagement de la dans la lutte contre le paludisme chez les tous petits depuis 10 ans déjà par la sensibilisation et la distribution des moustiquaires imprégnés et puis par la subvention des cas de paludisme graves et transfusions sanguine associées au paludisme.
avec son experience de plus de 10 ans est un partenaire de choix pour ceux qui veulent contribuer à l’élimination du paludisme sur le continent.