09/06/2025
Depuis sa mort en 1979, la femme qui a découvert de quoi est fait l’Univers n’a reçu que bien peu de reconnaissance.
Juste une plaque commémorative sur un mur de l’université. Et rien de plus.
Même les nécrologies parues dans les journaux ont passé sous silence sa découverte la plus magistrale.
Chaque lycéen sait qu’Isaac Newton a découvert la gravité, que Charles Darwin a expliqué l’évolution, et qu’Albert Einstein a révélé la relativité du temps.
Mais lorsqu’il s’agit de la composition de l’Univers, les manuels scolaires se contentent de dire que l’élément le plus abondant est l’hydrogène.
Sans s’interroger un instant : qui l’a découvert ?
Cette personne, c’est Cecilia Payne.
Elle est l’auteure de la thèse de doctorat la plus brillante jamais écrite en astronomie.
Et pourtant…
Sa propre mère refusait de financer ses études universitaires, jugeant absurde qu’une femme poursuive un tel cursus.
Cecilia a donc décroché une bourse pour Cambridge. Elle a complété son parcours, mais l’université a refusé de lui délivrer un diplôme — parce qu’elle était une femme.
Elle a alors quitté l’Angleterre pour les États-Unis, et travaillé à Harvard.
Elle fut la première personne à obtenir un doctorat en astronomie au Radcliffe College, avec ce que l’astronome Otto Struve appellera :
« La thèse la plus brillante jamais écrite dans le domaine de l’astronomie. »
C’est elle qui a découvert de quoi est fait le Soleil.
Aujourd’hui encore, chaque étude sur les étoiles variables repose sur ses travaux.
Elle fut aussi la première femme promue professeure à Harvard.
Et malgré tout cela, malgré son génie, sa persévérance, son legs inestimable, son nom reste trop souvent effacé des mémoires et des livres.
Elle mérite qu’on se souvienne d’elle, qu’on prononce son nom avec le respect dû à une géante de la science.
Ce texte est donc une manière modeste, mais sincère, de rendre hommage à Cecilia Payne,
la femme qui a découvert de quoi sont faites les étoiles.