Ariane Benkau Soma Yoga

06/03/2024

Qu'est ce que le Trauma informed Yoga et les différence avec un cours de yoga "classique"?

De nombreuses recherches ont été menées sur l'efficacité de ce cette pratique (site de Bessel Van der Kolk)

Cette pratique peut bénéficier à toustes, que tu aies vécu des traumatismes ou non :
- réduction des symptômes du SSPT, de l'anxiété, de la dissociation et de la dépression
- meilleur VFC ( variabilité de la fréquence cardiaque). Un VFC élevé c'est ce qu'on veut, c'est le signe d'un système nerveux robuste!
- meilleur qualité du sommeil
- meilleur conscience du corps et résilience émotionnelle

1. La sécurité
Un.e prof de trauma informed yoga a des connaissances et de l'expérience autour des traumas, du système nerveux, et applique ce savoir au yoga en créant des séances qui soutiennent le choix, le consentement et la capacité d'agir de chacun.e.
Les pratiques soutiennent à augmenter la sensation de sécurité physique et sécurité émotionnelle.
On se concentre moins sur le fait de performer certaines poses, et plus sur le fait d'être dans le corps.

2. Le choix
On utilise le "language invitationnel" Par exemple :"j'aimerai t'inviter à ..." ou "peut-être que tu souhaites...".
On veut redonner le choix aux personnes ayant vécu des traumas parce que le trauma nous laisse l'impression qu'on a pas eu le choix.
Le.a prof donne plusieurs options pour chaque posture, de sorte à répondre aux besoins spécifiques de chacun.e.

3. Empouvoirement
L'interoception, c'est ta capacité à sentir ton corps de l'intérieur. C'est un outil concret qui t'aide à reprendre confiance en ton corps et aux signaux qu'il t'envoit. Parce que le trauma te déconnecte de ton corps, de ta communauté et de ton environnement. Bessel van der Kork dit que "le traumatisme est une maladie qui empêche d'être présent.e". L'interoception t'aide à vivre dans le moment présent.

4. Rythmes sains
Le trauma est, au niveau physiologique, le fait d'être bloqué.e dans un état (combat/fuite ou figement). Parfois, on a besoin d'aide pour en sortir :)
Le rythme est plus lent que dans une séance classique, de sorte à ce que tu puisses vraiment sentir ce qui est ok ou non pour toi.

01/03/2024

Mon corps devait fonctionner à tout moment et en toute circonstance.
Il devait m'être utile. Me permettre de faire des choses. De grandes choses.
Et ça je crois, c'est ce que le capitalisme fait aux corps...
Ou bien mon corps devait être beau, mince, correspondre à des idéaux. Il devait plaire à des personnes à qui je n'ai jamais voulu plaire. C'est drôle comme idée, non ?

Mon corps c'était un peu comme un ennemi impalpable avec lequel je devais m'accommoder, que je comprenais pas trop. Peut-être que je ne savais même pas qu'il pouvait m'envoyer des messages. J'ai appris à ne plus sentir mes limites, à forcer trop fort, trop longtemps.

Mon corps me l'a rendu : d'un jour à l'autre, mes menstruations sont devenues un enfer. Je vomissais, je restais allongé.e sur le carrelage des toilettes pendant des heures, parce que le froid du sol contre mon visage me faisait du bien et qu'aucune position ne faisait passer mes crampes. Je criais, je pleurais en même temps. J'ai vécu des épisodes dépressifs. J'étais souvent éreinté.e, épuisé.e, stréssé.e.

Pendant 2 ans, j'ai hiberné. J'ai passé un nombre incalculable d'heures seul.e. Je me suis formé.e. J'ai pleuré. J'ai bougé. Je me suis promené.e en nature. J'ai créé un contenant pour moi-même dans lequel je pouvais guérir. Bien que je pense que la guérison est un verbe, un point d'équilibre à nourrir, et non une destination qu'il faudrait atteindre.

Apprendre à écouter les différentes parts de moi, à discerner les signaux de mon corps. Parfois ce sont des murmures, des cris, des sensations, une intuition, parfois des souvenirs ou des images. Ne plus juger ces parts là.

J'ai trouvé et je continue de trouver dans les pratiques somatiques et les pratiques sensibles aux traumatismes, et dans la connaissance du fonctionnement de mon système nerveux, une manière de me relier profondément à toutes les parts de moi.

Je partagerais certaines de ces pratiques lors de la retraite que j'organise avec mon amie Achillea autour du SPM et des douleurs menstruelles du 9 au 11mai!
https://www.achillea-equilibrehormonal.com/retraite-yoga-et-equilibre-hormonal

19/02/2024

🧘🏽Retraite Yoga et équilibre hormonal | 9 au 11 mai 2024 🌿

Première édition de notre retraite, Yoga et équilibre hormonal, dans les belles montagnes Vosgienne. Je suis très heureux.se de collaborer avec mon amie .equilibrehormonal pour ces 3 jours autour du SPM et des douleurs menstruelles.

On explorera des pratiques de Yoga, des ateliers de naturopathie, des autosoins, de l'herboristerie et beaucoup de partages !

Bienvenue à toute personne menstruée.

Plus d'informations et inscription via le lien:
https://www.achillea-equilibrehormonal.com/retraite-yoga-et-equilibre-hormonal

Envoie moi un message si tu as des questions.

Viens t'observer, comprendre, et acquérir des outils pour reprendre confiance en ton corps et en ton cycle!

08/02/2024

FR/DE (unten) QUI SUIS-JE? | WER BIN ICH ?

Hello, je m'appelle Ariane (ille,elle)

Je suis professeur.e de trauma-informed yoga avec un accent particulier sur la gestion du stress, le rétablissement après un traumatisme et la régulation du système nerveux.

À l'aide d'outils tirés du Yoga et de pratiques somatiques, j'accompagne les femmes et les personnes q***r à se reconnecter à toutes les parts d'elleux-même.

Petit fait croustillant sur moi: lorsque je ne donne pas de cours de yoga, je suis certainement dehors,à cueillir des plantes sauvages, panier au bras.

📍Tu me trouveras à Hambourg (Allemagne) et en ligne.

Certificats:
- 200h Hatha Yoga Sivananda, certifié Yoga Alliance | Yoga Vidya Nordsee
- 1,5 années de vie au sein du centre de Yoga Yoga Vidya Nordsee
- 80h Trauma Informed Yoga & Embodied Resilience | Aneta Idczak
- Module 1,2,3 Communication-non violente | Axelle Schermann
- Herbaliste/Phythothérapeute | Christian Busser

je suis plein.e de gratitude et me réjouis de te rencontrer,
à bientôt
Ariane

_______________________________________________

DE
Hi, ich bin Ariane (keine Pronomen, sie)

Ich bin Trauma-informed Yogalehrer.in für FLINTA mit einem Schwerpunkt auf Traumagenesung, Stressbewältigung und Regulierung des Nervensystems.

Anhand des Yoga und somatische Praktiken unterstütze ich dich darin, dich mit allen Teilen deines Selbsts wieder zu verbinden.

Noch ein interressantes Detail über mich : wenn ich nicht gerade unterrichte, bin ich bestimmt draußen am Wildkräuter sammeln.

📍Du findest mich in Hamburg, und online.

Zertifikate:
- 200hr YTT Hatha Yoga Sivananda | Yoga Vidya
- 1,5 Jahre Leben und arbeiten in einer Yoga Gemeinschaft | Yoga Vidya Nordsee
- 80hr Trauma Informed Yoga & Embodied Resilience | Aneta Idczak
- Modul 1,2 und 3 Gewaltfreie Kommunikation | Axelle Schermann
- Phytotherapeut.in /Herbalist.in | Christian Busser

ich bin voller Dankbarkeit und freu mich auf dich!
bis bald

Ariane

***ryoga

22/11/2023

Just a few things on my bucket list 🙏

03/04/2023

⚠️Pas de cours à Dieffenbach les 10 et 17 avril, et pas de cours à Breitenbach le 12 avril.

Hello à toi!
Je pars en festival de danse en Allemagne à Würzbourg dimanche (ouiiiiiiiii!) et rentrerai par chez nous après avoir fait un détour par Hambourg.
On se retrouve à Dieffenbach-au-Val le 24 et à Breit le 19 avril. Passe un bon week-end prolongé et n'hésite pas à intégrer quelques mouvements de yoga dans ton quotidien durant cette pause.

Ça peut être tout simple.
Prendre un moment pour t'ancrer, en venant capter les sensations au niveau du corps.
Revenir à une respiration ventrale.
Faire des cercles avec ta tête, tes épaules.
Bouger ta colonne vertébrale.
Appliquer les techniques de relaxation vues lors des séances.
Parce que le yoga ce n'est pas que sur le tapis, mais c'est une qualité de présence que tu peux retrouver à l'extérieur, dans ton quotidien.

À très vite,
Ariane

02/04/2023

Tu mérites d'être dans un environnement qui fait ressortir ta douceur, et non ton mode "survie" 💟

tinybuddha.com

15/03/2023

Bonheur du printemps 🎉

Joie de découvrir ce bouquin dans ma boite aux lettres ce matin! 😍
Pour celleux qui ne savent pas, à côté de mon activité et mon amour pour le yoga, j'ai suivi une formation de deux ans en phyto-aromathérapie-herboristerie.
Je suis en pleine rédaction de mon mémoire. 🤓

J'ai choisi un sujet au carrefour entre la psychologie, les pratiques somatiques et la phytothérapie: l'accompagnement dans la guérison des traumas avec les plantes médicinales. Vaste sujet, et il y a très peu de ressources, et de bouquins (what are you waiting for?). Mais ce livre va beaucoup m'aider !

Et... la saison de cueillette a officiellement commencée pour moi avec l'ail des ours ! 😋🌿. Je suis surexcitée à l'idée de reprendre mon panier, et errer en nature et m'ecstasier devant tant de beauté. Allez, à tout vite dans l'herbe 🌱🌱

08/03/2023

[8 Mars - Journée de lutte pour l'égalité]

Vous avez sans doute déjà entendu parler du yoga du visage ou du yoga anti-ride. Cette pratique me questionne à bien des égards. Déjà, en quoi avoir des rides serait un problème ? On sent bien derrière, l'injonction au jeunisme. Mais aussi cette idée que le yoga devrait nous permettre de continuer à plaire, à nous soumettre au regard de l'autre (souvent celui de l' homme) et à son jugement, quel que soit notre âge.

C'est le même principe avec les enseignements du yoga qui visent à vous rendre "rayonnante" ou à vous donner accès au fameux "bikini body". Mais pour qui devons-nous être rayonnante ? À quoi nous sert un corps qui rentre dans les stéréotypes de la beauté occidentale mais dans lequel nous ne nous sentons pas à l'aise ?

Je lisais dernièrement un commentaire d'une femme qui me transmettait les remerciements de son compagnon. Depuis qu'elle pratiquait le yoga, il la trouvait beaucoup plus apaisée. Alors c'est fantastique d'être moins stressée ou angoissée ! Mais le yoga ne devrait pas être un sparadrap sur une jambe de bois. Dissimuler notre mal être, nous faire mieux passer la pilule de la charge mentale, nous donner un semblant de zénitude pour pouvoir continuer à assumer toutes les tâches du quotidien qui incombent aux femmes sans broncher.

Business as usual.

Non, j'espère que vous ne pratiquez pas le yoga pour plaire aux autres ou pour dissimuler votre lassitude ou votre colère.

J'espère que vous pratiquez le yoga pour mettre le doigt sur cette lassitude ou cette colère, pour vous approprier votre corps comme étant un espace sacré qui n'appartient qu'à vous.

J'espère que vous pratiquez le yoga pour mieux vous connaître, mieux appréhender vos besoins, afin de pouvoir poser vos limites et les faire respecter.

J'espère que vous pratiquez le yoga pour atteindre une certaine libération et non comme une énième injonction à la beauté ou à la zénitude.

J'espère que vous pratiquez le yoga pour vous connecter aux autres et à ce qu'il y a de plus grand que vous.

J'espère que vous pratiquez le yoga pour laisser émerger ce qui est vivant et vrai en vous.

06/03/2023

À toustes mes ami.e.s et celleux qui rentreront dans ma vie 💟
"Faire de l'amitié un mode de vie, faire de l'amitié le foyer d'une contre culture par rapport aux modèles institués qui dominent très largement nos sociétés"

Le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie publie "3. Une aspiration au dehors" (Flammarion), une réflexion sur son amitié avec l'écrivain Edouard Lo...

20/02/2023

Être "authentique", ça veut dire quoi ?
C'est un mot qui semble être utilisé à tort et à travers, et moi aussi je l'utilise beaucoup. Petit post inspiré d'un podcast de Gabor Maté, spécialiste du trauma.

Quand un parent crie, l'enfant ressent soit de la peur "je veux m'enfuir loin d'ici", soit de la colère : "tu peux pas me faire ça, à moi!".
Si tu n'as pas le droit, l'opportunité de vivre ces émotions (tu ne peux pas t'enfuir de chez tes parents en tant qu'enfant de deux ans, et tu ne vas pas t'énerver contre tes parents par peur d'être puni.e) alors afin d'être accepté et d'appartenir à la tribu, à ta famille, tu as besoin de supprimer la peur, ou la colère.

Et là tu perds la connexion à toi-même, à cette authenticité, qui est ta capacité à ressentir.

Cette authenticité rentre donc en conflit avec notre besoin d'appartenir.
Toute notre vie, on est dans ce conflit : soit je me montre avec toutes les émotions vivantes en moi, soit j'appartiens au groupe. Comme si les deux ne pouvaient pas fonctionner ensemble.

On continue à s'abandonner et se négliger afin de se sentir appartenir et d'être accepté.e. On marche toustes avec un masque, sans même s'en rendre compte. En croyant que le masque, c'est nous.

Et évidemment, les causes de cette suppression des émotions et bieeeen plus complexe que ça. Il y a évidemment des causes sociales : certaines parties de la population sont encore plus encouragées à supprimer leurs émotions que d'autres, selon des critères de genre par exemple: les femmes sont éduquées à être empathiques, à l'écoute, compréhensives. Ça aussi, c'est une pression à supprimer ces propres émotions.

Mais en fait, c'est possible d'être authentique ET d'être accepté.e. Ces deux choses peuvent cohabiter. C'est possible de se sentir aimé.e et vu.e avec nos imperfections, notre colère, notre tristesse, notre désespoir mais aussi nos élans de vie, de joie, de spontanéité, d'énergie ... Et c'est dans ces moments là, lorsque je peux m'ouvrir avec tout ce qu'il y a de vivant en moi, et que la/les personne.s en face sont juste là, à l'écoute, que je peux m'autoriser à être authentique.

Perso, je me suis baladée avec ce masque pendant un bon moment. Je dirai qu'une phase dépressive il y a quelques années + des rencontres incroyables m'ont apporté le déclic et aidé à enlever, couche par couche, ce masque. Je suis encore sur le chemin, évidemment.
Et toi ?

18/02/2023

Mini-partage du jour:
Quand ma tête boucle sur un sujet, par ex une situation où une personne qui m'a énervée ou blessée, c'est probablement que mon système ne se sent pas assez en sécurité pour aller voir l'émotion en question.
Quand je remarque que je me trouve dans une boucle comme ça, j'essaie d'avoir le réflexe: ok j'ai besoin de sécurité. Chez moi, ça passe par le fait de ralentir, reprendre contact avec mon corps, la pièce dans laquelle je me trouve. Et là je me prend le temps de ressentir et généralement, la boucle a plus besoin d'être là, alors elle part.

17/02/2023

Est-ce que tu as le vocabulaire pour savoir comment tu vas? Personnellement, avant de m'y intéresser, j'avais juste pas appris les mots pour en parler.
Et puis on a tendance à cacher comment on va vraiment avec le fameux "ça va".
Alors un petit outil (en anglais encore!) avec une liste de ressentis émotionnels au centre, et physiques tout autour.
Parce que souvent les émotions se manifestent dans le corps.

Prendre conscience de ces émotions, c'est une invitation à s'accepter à chaque moment, sans jugement et sans essayer de changer son expérience, de la "guérir" ou de fermer les yeux et courir dans l'autre direction.
C'est avoir le courage de plonger en soi et de rencontrer la honte, la tristesse, la solitude, la colère... de les localiser dans le corps et de juste prendre un temps pour être avec tout ça. Et de mon expérience, même les émotions qu'on a vraiment mais vraiment pas envie de voir, elles ne restent pas toute la vie. Elles finissent par s'en aller.
Et plus j'intègre les émotions pas agréables, plus j'ai accès à une joie profonde, au plaisir, à la légèreté aussi. Ca fonctionne ensemble.

Alors, comment tu te sens?

16/02/2023

Traduction libre et expérimentale (désolé de la qualité de ma traduction haha) du poème "S**t Warriors" - Jeff Foster, plein de profondeur et d'humour

Les guerriers de la m***e

Parfois, malgré tes meilleures intentions et efforts,
malgré tes progrès spirituels incroyables,
Tu te sens juste comme de la m***e
Donc ...
sens toi comme de la m***e aujourd'hui!

Où est le problème quand tu plonges sans peur dans les profondeurs de CETTE unique expérience?

Sens toi comme de la m***e ... mais consciemment.
Rince cette plaie avec curiosité.
Plonge-y, intentionnellement.

Se sentir comme de la m***e peut être la plus spirituelle de toutes les émotions,
un chemin unique vers la grâce
Aussi sacrée que la plus profonde des joies
Aussi sainte que la plus transcendantale des ecstase
Tu forges une nouvelle spiritualité à chaque moment où tu restes dans cette part blessée
En infusant ta tristesse de m***e avec ta brillante lumière.
En imprégnant ta solitude de m***e avec de l'attention.
Cela pourrait sauver le monde!

Adelphes, soyez assez courageux.se.s pour vous sentir comme de la m***e,
sans vous anesthésier ou vous détourner de votre souffrance de m***e.

Guerriers de la m***e...

Commençons une révolution!

Jeff reads out a poem from his new book “You Were Never Broken: Poems to Save Your Life” (Sounds True, 2020)More: https://www.amazon.com/You-Were-Never-Broke...

15/02/2023

Comment tu remplis ta tasse?
Comment tu fais pour nourrir ton espoir, pour protéger ton énergie, pour pas finir exténué.e?

Donner. Donner du temps, de l'attention. Donner sa force de travail. Donner de sa précieuse énergie. Partager sa créativité. Donner de l'écoute, donner de l'amour. Donner de la tendresse. S'engager à fond dans le boulot, dans des luttes, dans des assos. Donner du temps de réflexion à la création d'un monde plus cool et juste. Résister. Aider, tendre la main. Consoler. Donner un sentiment de sécurité. Donner pour faire plaisir. Donner. Donner. Donner.

Et c'est quand que tu reçois?

À la fin de l'année dernière, je me suis littéralement sentie vidée, et je continuais à donner!

Une personne m'a demandé ça : mais comment tu te nourris profondément? Comment tu veux donner à partir d'une tasse vide?

J'ai eu du mal à répondre.
Puis j'ai renoué avec la danse.
J'ai retrouvé mon corps, sa force, sa fluidité, sa manière d'être radicalement lui-même et de s'exprimer à travers le mouvement. J'ai retrouvé ces espaces de liberté et renoué avec des personnes qui aiment autant bouger leurs corps que moi.
Et là c'est clair : j'ai besoin de danser pour me nourrir.
Et toi ?

14/02/2023

Un des trucs qui m'a le plus aidé l'année dernière, c'est de comprendre qu'il y a des parties de moi qui ont jamais pu grandir.

En fait, c'est comme si j'étais adulte mais qu'il y avait des parts de moi qui sont restées dans l'enfance. Qui ont pas eu les ressources pour évoluer, guérir, se sentir safe, devenir adulte. Je pars du principe qu'on évolue à partir du moment où on se sent en sécurité, soutenu.e, accepté.e et encouragé.e.

Et parfois ces parts enfants se réveillent et j'agis à partir de ces parts là : c'est quand je réagis de manière irrationnelle, que j'ai peur d'être rejetée, que j'ai peur de m'exprimer, de prendre de la place par ex.

Quand je remarque que c'est le cas, j'essaie de plus en plus de me prendre le temps d'entamer le dialogue avec cette part de moi : la questionner, prendre le temps de la rassurer, de lui dire qu'elle est en sécurité maintenant, qu'elle est vue et aimée comme elle est.

J'ai parlé de ça avec une personne qui m'est proche et il en est venu à la même conclusion. Il m'a montré son fond d'écran : une image de Winnie l'ourson et porcinet qui se tiennent la main. Il m'a dit : tu vois, moi je suis Winnie, et porcinet c'est ma part enfant.

On marche ensemble et je suis là pour lui.

13/02/2023

Je me sens dans une phase créative, intensément reliée à mon cœur alors j’ai décidé de me lancer un petit un challenge : vous partager, tous les jours, pendant un mois, un petit post sur ce qui se passe en moi, en essayant le plus possible de supprimer les filtres, le perfectionnisme, l’envie d’être prise pour une personne que je suis pas (aka un petit bouddha rempli de sagesse).

Simplement partager des prises de consciences, des pensées, des pratiques, des ressentis.

Je fais ça pour me motiver à utiliser les réseaux, parce que mine de rien, ils sont vecteurs de lien. Sans me brider. Sans me dire « euh ce post est pourri, vaut mieux rien partager du tout » ou bien « de toute manière ça aidera personne ».

Juste parce que l’envie est là.

Et d’ailleurs c’est la première chose que j’ai envie de te partager : j’ai des cycles. Parfois je ne vais rien partager pendant des mois. Puis tout à coup j’aurai envie de me lancer dans un challenge comme celui-ci.
Parfois j’ai pas d’énergie pendant des semaines, puis ça revient et j’ai envie d’explorer et de partir à l’aventure, de voir pleins de gens et de connecter.
Parfois je me sens vidée et seule, et parfois je me sens si connectée que je pourrai prendre tout le monde dans mes bras.

Ces cycles, je ne sais pas combien de temps ils durent.

Je suis aléatoire.

Et c’est complètement OK.

Comme les saisons de l’année avec leurs spécificités, on a nos rythmes intérieurs. Parfois, ils se calent sur les saisons : en hiver on aura plus tendance à l’introspection, au calme et en été à se lancer dans mille projets. Parfois ils se calent sur la lune, les cycles menstruels etc et puis parfois sur rien du tout.

Dans tous les cas ces cycles et ces saisons intérieures sont justes.

05/02/2023

Poème du dimanche, qui résonne avec la saison de ma vie dans laquelle je suis. Une saison de guérison, de reconnexion, de petits pas incertains vers une vie plus libre et alignée. Une saison ou j'apprend à me montrer et être aimée pour qui je suis.

I AM BREAKING UP WITH SHAME

Dear shame,

Thank you.

Thank you for being there when I needed you.

Thank you for making me cover up my messy parts.

For helping me hide the 'bad' bits that other people didn't want.

The fears. The doubts. The sorrows. The pains.

Those strange, disturbing, "uncivilised, abnormal" thoughts.

You got me to suppress them. Distract from them.

Create a persona, a mask.

Be "someone else".

Thank you. You saved me, I think.

You saved me from punishment. From ridicule.

From neglect. From intrusion.

From being bullied, hurt, abandoned.

You saved me from judgement.

From the horror of rejection.

From the terror of losing love.

I needed you back then, yes.

In my innocence. In my inexperience.

Yes, I think you might have saved my life.

You were a great and loyal companion.

Thank you. I bow to your power.

But now, shame, I need you no more.

I am ready to expose my true self to the world.

I cannot live a lie anymore.

I want others to know the real me. To see the 'mess' within.

These inconvenient thoughts. These 'dark' feelings.

These 'shameful' parts...

which might not be 'shameful' after all.

I want to drop the persona now.

Be seen in daylight.

So I can be loved for who I really am.

Undefended. Unprotected. Real.

True, I am terrified!

You have provided wonderful protection, shame!

Without you, I feel so shaky, raw, uncertain.

So vulnerable. But so damn alive, too!

I am moving into the Unknown.

Thank you, shame.

You have done your job well.

You were only ever trying to help, I know.

I just don't need you anymore.

You are welcome to visit whenever you want.

You are welcome to keep advising me.

("Turn back! Hide! Withdraw! Shut up! Fit in! Stay small!")

But I won't be obeying you any longer.

I won't be your slave.

I am taking back my life.

I have found a new lover.

A new guide.

A new best friend:

Myself.

- Jeff Foster