Paramédical,Sage femme ,AMAR التنسيقية الجزائرية لأخلاقيات التمريض

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toute publication qui sort de ce contexte sera supprimé

Mise en place de la démarche qualité dans les établissements hospitaliers Les obstacles à la démarche qualitéDes obstacl...
29/11/2023

Mise en place de la démarche qualité dans les établissements hospitaliers
Les obstacles à la démarche qualité
Des obstacles fréquents viennent freiner l'efficacité de la mise en oeuvre de la démarche qualité en établissement de santé :
- L'absence de volonté réelle des décideurs
- La résistance au changement
- La charge du travail supplémentaire Facteurs clés du succès de la démarche qualité
Avant de lancer une démarche qualité, il convient de connaître quelques-uns des facteurs essentiels qui concourent à la réussite de la démarche.
• L'implication explicite de la direction
Le premier facteur clé du succès d'une politique d'amélioration continue de la qualité au sein des établissements de santé est l'engagement de la direction.
La direction doit être convaincue de la nécessité du changement en interne. Elle doit définir la politique qualité, les objectifs, les plans d'actions, affecter les moyens humains et techniques en cohérence avec sa stratégie globale et en s'appuyant sur l'écoute des clients.
• L'implication des professionnels
La mise en place de la qualité ne peut réussir sans une contribution importante du personnel en phase de conception et d'application. Cette implication passe par le travail en groupe, la formation, la reconnaissance des résultats et la communication sur l'avancement et les résultats de la démarche.
• La progressivité de la démarche
La mise en place d'une démarche qualité est un projet de longue durée.
Le risque est celui d'une démotivation progressive des collaborateurs et d'une perte de patience des clients qui ne voient pas les résultats arriver. Pour ces raisons, l'introduction des améliorations doit se faire progressivement, par étapes successives.
Ces principes de progressivité conduit à se concentrer sur des priorités, c'est-à-dire sur les points qui produisent les améliorations les plus notables.
• La communication interne
La communication est le facteur clé du succès, elle assure le partage du sens de la démarche, la diffusion des idées, la valorisation des démarches, la pérennisation des actions réalisées.
Elle valorise la prise de conscience des professionnels quant aux besoins d'amélioration, aux enjeux de la qualité, aux résultats des démarches entreprises et de ce fait suscite l'implication des acteurs et la démultiplication des acteurs.

La qualité des soins est devenue de plus en plus une exigence dans les établissements de santé dans le monde. L’intérêt ...
29/11/2023

La qualité des soins est devenue de plus en plus une exigence dans les établissements de santé dans le monde.
L’intérêt porté à la qualité des soins et des services de santé dérive dans une large mesure des enjeux économiques, professionnels, sociologiques et politiques auxquels sont confrontés les systèmes de santé des sociétés postmodernes (Haddad, Roberge, & Pineault, 1997).
Cet intérêt ne cesse de croître pour les professionnels, les pouvoirs publics, les compagnies d’assurance ou les patients (Garnerin et al., 2001).
La qualité des soins et des services de santé constitue également « une réelle préoccupation des scientifiques et des politiciens » (Jacquerye, Douchamps, Monaco, Thayse, & Wolfs, 2004, p. 1).
Les soins offerts restent encore de faible qualité, autrement des soins qui ne répondent pas toujours aux critères de performance technique, de continuité, d’efficacité, d’efficience et d’innocuité surtout dans les pays envoie de développement.
- Nous avons constaté durant notre démarche qualité et sécurité des soins en milieu hospitalier devant une situation qui s’explique par les insuffisances dans le domaine managérial au sein des établissements de santé publique par des administrateurs non qualifiés , l’absence de normes en personnel et en équipement, l’inexistence d’un statut du personnel dans EHU D’ORAN et les EH , la faiblesse des plateaux techniques et l’absence d’une culture de la qualité au niveau du personnel hospitalier.
- Notre étude vise à contribuer au renforcement du leadership du cadre manager dans l’amélioration de la qualité des soins dans chaque établissement de santé.
- Les Solutions :
- D’abord obtenir des instituts en Sciences infirmières de spécialités (des infirmiers cliniciens dans chaque spécialité, infirmiers qualiticiens, infirmiers chercheurs documentalistes…..)
- Formation et de Recherche Interdisciplinaires en Sciences médicale (médecine générale par sous spécialités)
- Ensuite éclairer les responsables et les managers des unités administratives, des managers dans les services des soins par une formation diplômant et non pas des postes révocables.
- Et enfin rédiger un article scientifique pour publication dans une r***e scientifique pour tous corps confondus.

28/11/2023

Le métier d’hygiéniste
L’hygiène constitue l’un des points clé de la qualité et de la sécurité des soins dans un établissement de soins. Elle a pour objet la prévention du risque infectieux et la lutte contre les infections nosocomiales. Dans ce cadre, l’hygiéniste veille au respect des bonnes pratiques par les professionnels, organise et met en œuvre tout ce qui touche à l’hygiène des locaux, comme des matériels réutilisables et du linge (nettoyage, désinfection, stérilisation), en passant par la qualité de l’environnement. Il gère aussi l’isolement septique des patients infectés. Il contrôle le respect des procédures notamment en matière d’élimination des déchets, s’assure de la protection du personnel soignant contre les accidents d’exposition au sang. Il audite donc régulièrement les mesures d’hygiène mises en place, fait évoluer les procédures, élabore et suit les plans et actions de prévention pour maîtriser le risque. L’hygiéniste forme le personnel soignant à l’hygiène et s’assure du respect des consignes et normes.
Impliqué fortement dans la politique qualité et gestion des risques de l’établissement, il est amené à collaborer étroitement avec le Responsable Assurance Qualité, particulièrement en période de certification.
L’hygiéniste, grâce à son expertise et ses actions, participe au CLIN (comité de lutte contre les infections nosocomiales) et peut être invité à d’autres instances ou comités.
Quelles doivent être ses compétences ?
L’exercice de cette fonction transverse réclame une rigueur extrême dans l’application des protocoles, consignes et procédures mises en place. L’hygiéniste maîtrise les normes, règles et recommandations de son domaine.
Il connait en outre:
la microbiologie,
l’épidémiologie,
les techniques de nettoyage/désinfection/stérilisation.
Il dispose d’une autorité naturelle mais aussi d’un grand sens relationnel puisqu’il interagit avec l’ensemble du personnel médical et paramédical mais aussi du personnel d’entretien. Pédagogue
Hygieniste Hsp

ANTIBIORÉSISTANCE : Elle menace tous les enfants du mondeL'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la résistan...
27/11/2023

ANTIBIORÉSISTANCE : Elle menace tous les enfants du monde
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la résistance aux antimicrobiens (RAM) comme l’une des 10 principales menaces pour la santé publique mondiale. Chez les nouveau-nés, on estime que 3 millions de cas de sepsis surviennent chaque année dans le monde, avec jusqu'à 570.000 décès dont la majorité dus au manque d'antibiotiques efficaces contre les bactéries résistantes. Les antibiotiques contre les infections infantiles courantes deviennent ainsi de moins en moins efficaces et la RAM menace aujourd’hui la santé publique pédiatrique, alerte cette équipe d’infectiologues de l’Université de Sydney. De nouvelles données préoccupantes, publiées dans le Lancet Regional Health - Southeast Asia qui appellent à une mise à jour rapide des directives mondiales.



L’un des auteurs principaux, le Dr Phoebe Williams spécialiste des maladies infectieuses et qui travaille sur les moyens de réduire la résistance aux antimicrobiens, en particulier dans les pays à faible revenu, constate que les médicaments destinés à traiter les infections courantes chez les enfants et les bébés ne sont plus efficaces dans de nombreuses régions du monde. Or la RAM est plus problématique pour les enfants que pour les adultes, notamment parce que les enfants sont moins susceptibles d’avoir accès aux nouveaux antibiotiques.



L'étude menée à partir de l'Université de Sydney, qui a analysé 6.648 isolats bactériens provenant de 11 pays afin d'examiner la sensibilité aux antibiotiques pour les bactéries courantes provoquant des infections infantiles, révèle en effet que :



de nombreux antibiotiques recommandés par l’OMS ne sont plus qu’efficaces à 50 % voire moins, dans le traitement des infections infantiles telles que la pneumonie, la septicémie (infections sanguines) et la méningite ;
le taux de l'antibiorésistance chez tous les enfants du monde est en croissance continue ;
les régions les plus touchées se trouvent en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, notamment en Indonésie et aux Philippines où des milliers de décès d'enfants sont liés à la RAM chaque année ;
les bactéries courantes responsables de la septicémie et de la méningite chez les enfants sont de plus en plus fréquemment résistantes aux antibiotiques prescrits ;
un antibiotique en particulier, la ceftriaxone reste efficace pour traiter seulement 1 cas sur 3 de septicémie ou de méningite chez les nouveau-nés. La ceftriaxone est largement utilisée pour traiter de nombreuses infections chez les enfants, telles que la pneumonie et les infections des voies urinaires ;
un autre antibiotique, la gentamicine, reste efficace pour seulement moins de la moitié des cas de sepsis et de méningite chez les enfants ; la gentamicine est couramment prescrite en combinaison avec les pénicillines, également peu efficaces dans la lutte contre les infections sanguines chez les bébés et les enfants.


Les directives mondiales actuelles, qui datent de 2013, sur l’usage des antibiotiques sont obsolètes et nécessitent une mise à jour : « La résistance aux antibiotiques augmente plus rapidement que nous ne le pensions. Nous avons besoin de toute urgence de nouvelles solutions pour mettre un terme aux infections invasives multirésistantes et aux décès inutiles de milliers d’enfants chaque année ».



Ainsi, ces infectiologues insistent aussi sur l’urgence de la recherche de nouveaux traitements antibiotiques pour les enfants et les nouveau-nés : « Les développements de nouveaux antibiotiques se concentrent sur les adultes et, trop souvent, sur les enfants et les nouveau-nés sont laissés de côté. Cela signifie que nous disposons d’options très limitées pour les patients les plus jeunes ».



Le repositionnement ou plutôt la réhabilitation d’anciens antimicrobiens ? L’équipe étudie actuellement un vieil antibiotique, la fosfomycine, pour le traitement des infections des voies urinaires multirésistantes chez l’Enfant.



En conclusion, ces travaux révèlent les lacunes importantes concernant la disponibilité d'antibiotiques efficaces pour traiter les infections graves chez les enfants et mettent en évidence l’importance de la surveillance de la RAM des infections pédiatriques, la recherche de nouveaux antimicrobiens adaptés aux enfants et la révision des directives de traitement.

Cette recherche menée à l'Université d'Osaka révèle que même une légère augmentation de la température des muscles squel...
26/11/2023

Cette recherche menée à l'Université d'Osaka révèle que même une légère augmentation de la température des muscles squelettiques peut très rapidement activer les protéines contractiles et améliorer les performances musculaires, et bien au-delà de celles du muscle cardiaque. Ces nouvelles données présentées dans le Journal of General Physiology, éclairent ainsi, au niveau moléculaire, les effets positifs de l’échauffement sur la performance sportive.



Tout le monde connaît l’importance de l’échauffement musculaire avant une séance de sport. Mais que se passe-t-il réellement lors de cet échauffement ? Les processus en cause sont longtemps restés incompris.



Les chercheurs japonais rappellent que dans les muscles squelettiques et cardiaques, dans un état détendu ici nommé état « off », il existe une faible concentration intracellulaire en ions calcium et un complexe de protéines, tropomyosine-troponine, supprime l'interaction entre la myosine motrice moléculaire et le filament d'actine (F-actine).



Lors d'une augmentation de la concentration intracellulaire en ions calcium, ou par signalisation calcique, la liaison de l'ion calcium à la troponine entraîne un déplacement de la tropomyosine. Le changement de conformation des filaments minces permet à la myosine d'interagir avec l'actine ce qui génère une force active. C'est l'état « on ». Or la chaleur fonctionne également comme une « signalisation thermique », induisant un état « on » même en l’absence d’ions calcium.

Comment l’échauffement affecte la contraction musculaire
L’étude décrypte plus avant les processus qui expliquent pourquoi l’échauffement affecte la contraction musculaire et pourquoi donc l’échauffement est indispensable pour améliorer les performances physiques. On savait que les muscles squelettiques se contractent en réponse aux signaux électriques du système nerveux, qui activent les protéines des cellules musculaires, ce qui permet le mouvement. L'équipe explore comment les contractions musculaires sont affectées par la température, en utilisant une technique de microscopie avancée. Ces observations révèlent que :



certaines protéines des cellules musculaires agissent comme des capteurs de température et que la température affecte différemment les systèmes contractiles squelettiques et cardiaques ;
ainsi, il existe des différences notables de sensibilité à la température entre les protéines responsables de la contraction des muscles squelettiques et les protéines responsables de la contraction des muscles cardiaques.


Muscle cardiaque et muscle squelettique, deux fonctionnements bien distincts :

L’un des auteurs principaux, Kotaro Oyama, ajoute en effet : « fondamentalement, le muscle squelettique qui permet la mobilité est plus sensible à la chaleur que le muscle cardiaque ».



Cette différence de sensibilité à la température trouve peut-être son explication dans la différence fonctionnelle entre le muscle squelettique et cardiaque : alors que les muscles squelettiques ne génèrent de la force que lorsque cela est nécessaire, le cœur bat en continu.



« Cette dépendance plus élevée du muscle squelettique à la température peut lui permettre de se contracter relativement rapidement lors de l'échauffement, même à la suite d'un léger échauffement dû à un mouvement léger ou à un exercice. Cela signifie que le muscle peut économiser de l’énergie et se reposer lorsqu’il est au repos. En revanche, la plus faible sensibilité du cœur à la température permet de maintenir un battement continu, quelle que soit la température ».



Ces protéines musculaires, capteurs de température pourraient conduire à une nouvelle stratégie par hyperthermie, par laquelle les performances des muscles squelettiques seraient améliorées par l'échauffement du muscle. D’autres implications plus immédiates sont envisageables :



L’intégration de routines d’échauffement dans la vie quotidienne des personnes âgées, pourrait améliorer leurs performances musculaires et physiques, réduisant ainsi le risque de chute et contribuant à maintenir leur autonomie.

Dépression prénatale : quels sont les signes à reconnaître ?Une future mère touchée par la dépression prénatale peut pré...
26/11/2023

Dépression prénatale : quels sont les signes à reconnaître ?
Une future mère touchée par la dépression prénatale peut présenter différents symptômes, qui sont parfois confondus avec ceux de la grossesse, ce qui re**rde la prise en charge. Près de 10 à 20 % des femmes seraient touchées par une dépression post-partum dans l’année qui suit l’accouchement. Ce trouble associe une tristesse intense et inexpliquée, des troubles du sommeil, des croyances négatives ou encore une perte d’intérêt pour la maternité. Depuis plusieurs années, cette pathologie est mieux connue par les professionnels de santé, mais ce n’est pas toujours le cas de la dépression prénatale, qui peut survenir pendant la grossesse.
Comment reconnaître une dépression prénatale chez la femme enceinte ?
Dès le début de la grossesse, la femme enceinte peut souffrir de symptômes liés à la dépression anténatale. « L’anxiété peut être plus forte aux premier et troisième trimestres, avec un léger soulagement au second trimestre, mais la patiente peut être concernée par ce trouble à tout moment. Cette forme de dépression est induite par des modifications cérébrales, qui apparaissent pendant la grossesse sous l’influence de certaines hormones comme la progestérone et les œstrogènes. Elles préparent la future mère à l’arrivée du nouveau-né, mais elles entraînent aussi une sensibilité plus importante aux troubles anxieux et dépressifs »,
Quels sont les symptômes de la dépression prénatale ?
Il est estimé que 10 à 15 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression anténatale. Pourtant, les manifestations de ce trouble sont souvent confondues avec ceux de la grossesse. « Les équipes médicales sont focalisées sur le suivi organique de la femme enceinte, ce qui ne laisse pas une grande place pour le ressenti émotionnel et psychique. Les professionnels de santé ne font donc pas toujours le lien avec la dépression anténatale »,
La dépression prénatale peut se traduire par :
• une tristesse ;
• une anhédonie, autrement dit une perte d’intérêt ;
• des troubles du sommeil ;
• une fatigue ;
• une perte d’appétit ;
• une anxiété, qui peut se manifester par des attaques de panique ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ;
• une douleur morale constante pendant la journée ;
• un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité ;
• un défaut d’investissement dans la grossesse ;
• une irritabilité ou une tension interne.
Par exemple, les démarches administratives (congé maternité, moyen de garde…) peuvent être très anxiogènes pour la femme enceinte alors qu’elle n’a aucun souci avec ces activités quotidiennes en dehors de la grossesse. Les émotions ressenties par la patiente sont tellement fortes qu’elles l’empêchent d’avancer au quotidien. Dans les cas les plus graves, la dépression prénatale peut conduire à des tentatives de su***de.
Grossesse : quels sont les facteurs prédisposant à la dépression anténatale ?
La dépression prénatale peut survenir dans différents contextes : la découverte d’une malformation fœtale, l’isolement de la mère pendant la grossesse, la primiparité, les antécédents de fausses couches, qui peuvent causer une peur de perdre l’enfant, ou des antécédents personnels de dépression. « Ces facteurs de risque doivent alerter les professionnels de la maternité, afin qu’ils proposent un accompagnement par un psychologue ou un psychiatre pendant la grossesse »,
Comment est posé le diagnostic ?
Comme pour les dépressions ‘classiques’, différents critères, qui se réfèrent au Manuel de diagnostique et de statistique des troubles mentaux (DMS), sont nécessaires pour diagnostiquer la dépression anténatale. La future mère doit notamment présenter des symptômes associés à ce trouble pendant au moins 15 jours pour que le diagnostic soit posé.
Lors d’une consultation, la sage-femme ou le gynécologue peut également utiliser l’échelle de dépression d’Édimbourg, qui permet d’évaluer l’ensemble des symptômes dépressifs pendant la période périnatale. Ce questionnaire d’autoévaluation composé de dix items est un excellent outil pour dépister une dépression et orienter vers le professionnel de santé adéquat (psychologue ou psychiatre).
Au début de la grossesse, l’entretien prénatal précoce est généralement le premier entretien autour de la grossesse avec un professionnel de santé. Ce rendez-vous permet notamment d’aborder le thème de la préparation à la naissance. C’est aussi l’occasion pour la future maman de verbaliser ses difficultés. Ainsi, le praticien pourra évaluer ce dont elle a besoin pour mieux vivre les prochains mois.
« La dépression anténatale peut avoir un impact très important sur le fœtus. En raison du stress et de la déprime, le taux de cortisol augmente chez la femme enceinte, ce qui entraîne des effets négatifs sur les paramètres obstétricaux (re**rd de croissance, accouchement prématuré…). Un suivi attentif est donc nécessaire pour prévenir ces risques », prévient la psychiatre.
Comment se déroule la prise en charge de la dépression prénatale ?
En cas de dépression prénatale, la patiente est généralement adressée vers un psychologue, qui peut débuter une psychothérapie comme une thérapie comportementale cognitive (TCC) ou une thérapie méta cognitive. Des techniques de médecine douce peuvent également être intéressantes pour réduire le stress et l’anxiété. « Il existe de multiples thérapies, qui vont cibler les croyances dysfonctionnelles associées à la grossesse », précise la Docteure Lucie Joly. En fonction des besoins de la femme enceinte, il est possible d’envisager la méditation en pleine conscience, la cohérence cardiaque ou la sophrologie.
Lorsque les symptômes persistent malgré la prise en charge, une consultation avec un psychiatre est requise. Ce dernier évaluera si la prise d’antidépresseurs, compatibles avec la grossesse, est nécessaire. « Ces médicaments sont prescrits de manière transitoire pour soulager l’anxiété et les symptômes de dépression de la future maman. De manière générale, on les laisse durant le post-partum, car il s’agit d’une période de vulnérabilité importante. La patiente a besoin d’être stable et disponible psychiquement pour son bébé. Néanmoins, il faut avoir en tête que les antidépresseurs sont une aide temporaire, une béquille, et qu’ils seront arrêtés dès que possible », indique la praticienne.
Comment gérer la dépression pendant la grossesse en tant que proche ?
Aux yeux de la société, la grossesse est vue comme une parenthèse remplie de joie et de bonheur. Quand elle la vit mal, une femme enceinte peut ne pas s’autoriser à verbaliser cette anxiété. Il est donc primordial de libérer la parole autour de ce silence, qui pèse sur la maternité. « En consultation, on propose de recevoir les proches (le conjoint, les parents de la patiente), afin de leur expliquer ce qu’elle vit. La patiente a besoin d’avoir du soutien et de l’écoute de la part de ses proches pour aller mieux »
Le papa ou le co-parent peut-il ressentir des symptômes de dépression pendant la grossesse ?
L’arrivée d’un bébé peut aussi être difficile pour le partenaire. Ce ne sont pas les mêmes mécanismes hormonaux que ceux de la grossesse, mais le père ou le co-parent vit aussi une transition. Les dépressions paternelles touchent 10 % à 15 % des hommes, mais elles ont tendance à passer inaperçues, car l’attention est focalisée sur la grossesse.
Toutefois, les partenaires sont de plus en plus intégrés dans les prises en charge. Il existe notamment des groupes d’échange réservés aux futurs papas, afin qu’ils puissent exprimer leurs interrogations autour de la grossesse et de la parentalité.
La dépression prénatale évoluera-t-elle ensuite par une dépression post-partum ?
La dépression prénatale n’évolue pas obligatoirement en dépression post-partum. Une patiente peut vivre une dépression pendant sa grossesse et avoir un post-partum qui se déroule parfaitement bien. L’important est d’être attentif et de l’accompagner durant cette période de transition lorsqu’elle a vécu une dépression anténatale. « Certaines femmes vivent très mal le fait d’être enceinte. Les transformations corporelles, les douleurs ou l’anxiété liée à l’accouchement peuvent fortement les impacter. Elles sont donc libérées au moment de l’arrivée de bébé. Cependant, il faut être vigilant, une dépression prénatale peut se poursuivre et s’aggraver dans le post-partum si elle n’est pas prise en charge »

Appel : Création du conseil de l’ordre de la profession des soins( paramédical, sage femme et AMAR)Nous avons besoin d’u...
21/11/2023

Appel : Création du conseil de l’ordre de la profession des soins( paramédical, sage femme et AMAR)
Nous avons besoin d’un engagement clair pour placer l’intérêt de la profession sur une voie durable. Nous devons mettre nos ressources et notre sagesse en commun : nous avons besoin de politiques plus intégrées pour relever les défis interdépendants que nous affrontons dans la carrière de notre profession
Nous avons lancer plusieurs appels a la création d’un conseil de l’ordre de la profession des soins dans un objectif scientifique pour protéger notre profession afin de fournir des réponses et scénarios concrets sur la manière de tirer parti de la diversité des connaissances pour promouvoir une action efficace : « le Conseil de l’ordre des paramédicaux des sages femmes et des AMAR afin de « favoriser la sensibilisation, la transparence de nos activités ainsi que la participation dans le développement des réseaux scientifiques pour donner un soins de qualité a nos patients , de revendiquer les droits et les devoirs ,l’éthique et moral et le respect de profil de poste selon les statuts particuliers

Emploi Algérie : nouveaux critères de recrutement des aides-soignantsEmploi – Le ministère des Finances en Algérie a éta...
20/11/2023

Emploi Algérie : nouveaux critères de recrutement des aides-soignants
Emploi – Le ministère des Finances en Algérie a établi les nouveaux critères de sélection pour le recrutement des aides-soignants dans le secteur de la santé publique
En effet, le gouvernement algérien soigne sa politique de recrutement. Cela dans le but de combler le manque de personnel dans le secteur hospitalier. Une démarche par laquelle il vise à fidéliser les acteurs du système de santé. Il a mis en place de nouveaux critères relatifs au recrutement pour l’emploi des aides-soignants diplômés des écoles privées de paramédical en Algérie. La Direction de la réglementation budgétaire et du contrôle préalable de la dépense à la Direction générale du Budget a émis une correspondance. Celle-ci consiste à fixer les nouvelles normes correspondant au recrutement des aides-soignants en Algérie. Celles portant le n° 0416 à la fin du mois d’avril dernier adressées aux directeurs budgétaires régionaux. Ces derniers auront comme tâche d’informer les contrôleurs financiers de suivre les normes imposées lors des réunions périodiques. Cela, à travers tout le territoire national.
Une réunion s’est tenue à cet effet au niveau de la Direction Générale de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, avec à la tête des représentants du département ministériel des Finances. En plus de ceux du ministère de la Santé
Voici les nouvelles conditions pour prétendre au poste d’aide-soignant
Par ailleurs, il a été décidé, lors des réunions tenues par les responsables de la Fonction Publique, d’établir les normes de sélection. Effectivement, les diplômés des écoles privées de formation paramédicale auront la chance d’être sélectionnés en fonction de l’ancienneté de leur certificat.
En outre, on prendra en considération leur moyenne obtenue. Cela, afin d’accéder aux postes d’aides-soignants dans la santé publique. Cependant, dans le cas d’égalité entre les candidats au cours de la procédure de sélection. Ces derniers se verront donc départagés selon d’autres exigences. Il s’agit de l’âge du postulant, étant donné qu’on accordera la priorité aux plus jeunes.
De plus, on prendra en compte le statut familial des concernées. Cela dit, les mères et pères seront privilégiés par rapport aux personnes mariés n’ayant pas d’enfants et les candidats célibataires.

Missions du métier pour devenir médecin urgentisteLe médecin urgentiste peut exercer son métier de différentes manières ...
20/11/2023

Missions du métier pour devenir médecin urgentiste
Le médecin urgentiste peut exercer son métier de différentes manières selon son lieu de travail. Soit au service des urgences de l'hôpital, soit au sein d'un SAMU (service d'aide médicale d'urgence) ou d'un SMUR (service mobile d'urgence et de réanimation. Ses missions sont variées et vont de la prise en charge des patients à l'élaboration d'un diagnostic.
-Ses activités principales :
• Assure l'accueil des patients et leur prise en charge.
• Examine le patient afin d'établir un premier diagnostic.
• Oriente le patient vers le service concerné en fonction de sa pathologie.
• Se charge de restaurer ou de stabiliser les fonctions vitales du patient lorsque cela est nécessaire.
• Assure les premiers soins : oxygéthérapie , transfusion , sondage , point de sutures , platre,pose de perfusion, monitorage du patient …..
• Travaille en étroite collaboration avec les ambulanciers, les infirmiers urgentistes et les secouristes ambulanciers pour prendre en charge le patient le plus rapidement possible.
Le médecin urgentiste peut également occuper une fonction de médecin régulateur et prendre ainsi en charge les appels provenant pour gérer des urgences . C'est à lui que revient la tâche d'envoyer ou non une équipe médicale sur place pour prendre soin du patient selon la situation.
Qualités requises pour devenir médecin urgentiste
Pour exercer comme médecin urgentiste, plusieurs qualités sont indispensables, en plus des compétences évidentes en médecine. Tout d'abord, la réactivité. Devant certaines situations, il est impératif de réagir vite et de prendre les bonnes décisions en quelques secondes seulement. Cela passe par une bonne organisation et de l'efficacité.
De plus, le médecin urgentiste doit disposer d'un très bon sens relationnel, ce qui lui permet d'effectuer des prises en charge de qualité, avant de se lancer dans le diagnostic et la prise de décision.
Dans ce métier où tout peut aller très vite, de bonnes aptitudes physiques permettent de toujours être opérationnel. Enfin, il faut être armé mentalement et aimer venir en aide aux personnes dont l'état de santé nécessite des soins rapides.

Carrière et possibilité d’évolution
Plusieurs possibilités se présentent pour exercer le métier de médecin urgentiste. Cela peut être au sein d'un hôpital, d'un SAMU ou encore d'un SMUR. Si les missions restent sensiblement les mêmes, certains profils vont préférer oeuvrer au plus près du terrain. Au fil des années, des formations permettent de se spécialiser dans un domaine précis et donc d'évoluer selon ses ambitions et ses aspirations.

7 métiers des urgences médicalesLes points communs de toutes ces professions : le sang-froid, la minutie, le sens des re...
20/11/2023

7 métiers des urgences médicales
Les points communs de toutes ces professions : le sang-froid, la minutie, le sens des responsabilités. Les professionnels de l’urgence sauvent des vies au quotidien : IADE, IBODE, chirurgien, anesthésiste réanimateur, médecin urgentistes, brancardiers, ambulancier : zoom sur 7 de ces professions qui préservent nos vies.
Auxilliaire médical en anesthésie réanimation (AMAR)
AMAR est un spécialiste de la prise en charge de la douleur, il gère aussi certains soins en lien avec l’anesthésie, la réanimation et les soins d’urgence. Il travaille en étroite collaboration avec l’anesthésiste réanimateur. L’AMAR agit sous le contrôle de l’anesthésiste afin de pratiquer l’anesthésie, générale ou locale, et la réanimation à l’issue de l’opération..
Infirmier.ère de bloc opératoire
L’infirmier.ère de bloc opératoire travaille en lien avec le chirurgien mais aussi l’AMAR et l’anesthésiste réanimateur. Il a pour mission de préparer la salle d’opération et de prendre en charge le patient dès son arrivée en salle d’opération afin de l’y installer. Puis il assiste le chirurgien dans la réalisation des gestes techniques liés à l’opération. Il nettoie ensuite la salle d’opération et transfère si besoin certains échantillons au laboratoire d’analyses.
Chirurgien
Le chirurgien opère le patient, que ce soit à titre curatif ou préventif. Stomatologue, ophtalmologue, chirurgie reconstructive, gastro entérologie, pédiatrie, neurochirurgie... les spécialités sont nombreuses. Le chirurgien est épaulé dans sa tâche par l’infirmier.ère de bloc opératoire, il engage sa responsabilité à chaque opération.
Anesthésiste réanimateur
Son rôle est d’endormir le patient avant son opération chirurgicale, soit en anesthésie générale, soit loco-régionale. En amont de l’opération, il échange avec le patient afin de le rassurer, lui expliquer le déroulement des soins, prendre connaissance de ses éventuels antécédents. Il suit ensuite l’état de son patient pendant toute la durée de l’opération et son à réveil. Il intervient par ailleurs afin d’atténuer les douleurs postopératoires.
Médecin urgentiste
Il est celui qui établit un diagnostic à l’arrivée du patient, il l’examine et l’oriente vers le service adapté. Si cela est nécessaire, il intervient directement afin de restaurer ses fonctions vitales et assurer les premiers soins.
Brancardier
Il est chargé de transporter les patients au sein de l’hôpital : en fauteuil, sur un brancard ou en les accompagnants à pieds. Il est responsable du matériel de transport. Il peut également être amené à réaliser les gestes de premier secours.
Ambulancier
L’ambulancier transporte également les patients mais contrairement au brancardier, il en a la charge à l’extérieur de l’établissement de santé. Il doit savoir manipuler des appareils d’assistance médicale et pouvoir transporter rapidement et confortablement le malade dont il a la charge

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AinTaya
Algiers

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