Boukarine Abderrahmane Journal

Boukarine Abderrahmane Journal L'info au quotidien

06/11/2021
06/11/2021
07/04/2020

Article Mois Octobre 19
Liberté 30 Oct 19
migration clandestine
Le phénomène prend de l’ampleur à Collo
Les harragas bravent tous les risques. © D. R.
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Selon des témoignages concordants, deux autres embarcations de harraga ont quitté le littoral colliote tôt dans la matinée de lundi en direction des côtes italiennes.

Ce sont des jeunes sans occupation issus essentiellement des cités urbaines de la ville de Collo. Comme d'habitude, ce genre de migrations clandestines s'organise très discrètement et rien ne filtre tant que ces migrants clandestins n'ont pas quitté les eaux territoriales du pays. Afin de déjouer l'attention des gardes-côtes et des forces de sécurité qui ont intensifié la surveillance de certains points connus pour être des lieux de départ de nombreuses opérations de migration clandestine, les harraga auraient embarqué à partir de la petite plage d’Elbrarek, qui se trouve à une centaine de mètres du port de Collo et donc de la station maritime des gardes-côtes.

Selon des sources concordantes, deux harraga ont abandonné leur embarcation, d'autres parlent de leur débarquement pour un problème de surcharge. Selon nos sources, les deux harraga débarqués quelques minutes avant la traversée ont dénoncé cette tentative aux autorités maritimes. Selon les dernières informations l'une des embarcations qui a été dénoncée par les deux débarqués a été interceptée au niveau du littoral de Jijel.

Depuis ces deux dernières semaines ce sont au moins 6 opérations de migration clandestine qui ont été organisées à partir du littoral de la baie de Collo dont 3 ont été déjouées pour la première suite à une panne de moteur et les 8 harraga interceptés ont écopé d'une amende de 20 000 DA chacun suite à leur comparution devant le tribunal de Collo.

Deux autres tentatives ont été déjouées suite à la découverte de deux embarcations en bois prêtes à la navigation, l'une à la plage de Taléza et l'autre au niveau d'une plage de Tassek, se trouvant au nord du massif de Collo. L'accalmie, qui est revenue ces derniers jours après les mauvaises conditions météologiques pour la navigation, a suffi pour que d'autres tentatives soient lancées. Depuis la fin de la saison estivale, les tentatives de harga se succèdent à un rythme effréné.

Selon notre enquête, ces jeunes, qui sont majoritairement sans emploi, ont collecté l'argent nécessaire pour s'offrir l'embarcation en faisant de petits boulots durant la saison estivale. Ils sont généralement encadrés par des matelots aguerris à la navigation d'où le secret de la réussite de la grande majorité des tentatives. C'est une véritable saignée de jeunes qui n'hésitent pas, même au péril de leur vie, de fuir la misère de cette région sans perspectives qui vit une crise multidimensionnelle et à tous les niveaux, notamment l'emploi et le logement.

Une région qui était durant la période coloniale et les premières années de l'indépendance plus dynamique avec une activité économique variée. Les seules activités du port offraient aux jeunes des centaines d'emplois directes et indirectes, mais la centralisation de ces activités au niveau du port de Skikda a plongé cette région dans un marasme économique qui ne finit pas. Des dizaines d'autres petits métiers ont aussi disparu du décor économique de cette région, surtout après la fermeture des usines de conditionnement de la sardine et du bois.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 30 Oct 19

Skikda
21 harraga interceptés
© D. R.
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Les gardes-côtes de la façade maritime de Skikda ont réussi, lundi en fin de journée, à intercepter deux des trois embarcations qui ont tenté une migration clandestine à partir de la baie de Collo durant la nuit de dimanche à lundi. La Protection civile est intervenue au niveau du port de Skikda pour évacuer les 21 harraga, qui se trouvaient sur ces deux embarcations, vers l'hôpital de Skikda pour les examens d'usage.

Selon notre source, les 21 harraga sont sains et saufs. D’après des sources concordantes, trois embarcations dans lesquelles se trouvaient une trentaine de jeunes ont pris le large à partir de trois lieux de la baie de Collo. L'une des embarcations partie de la petite plage de Lebrarek, près du port de Collo, a été signalée aux gendarmes par deux jeunes qui ont été débarqués par les harraga.

Les 21 migrants clandestins seront débarqués au port de Skikda. Selon des informations qui circulent dans la ville de Collo, une troisième barque, partie de la plage de Talèza à Collo, serait arrivée en Sardaigne en Italie. Des harraga ont informé des amis pour rassurer leurs parents qui étaient très inquiets, surtout après les rumeurs qui circulaient ces dernières 48 heures.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 27 Oct 10

Azzaba (Skikda)
Saisie de 3 400 cartouches de ci******es
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Agissant sur des informations faisant état d'une grande quantité de ci******es se trouvant dans une camionnette circulant sur la RN 44 entre Berrahal et Azzaba, des éléments de la BMPJ de Azzaba ont installé, mercredi dernier, un barrage sécuritaire à l'entrée est de la ville de Azzaba pour ensuite réussir à intercepter le véhicule suspect.

Les policiers ont alors découvert 3400 cartouches de ci******es de marque Rothmans et 240 sachets de tabac à chiquer contrefait. La marchandise ainsi que le véhicule ont été saisis par la police, alors que le conducteur a été mis en examen.

Deux jours auparavant, les policiers ont saisi une quantité de 10 kg de drogue découverte à la plage de Guerbès (commune de Djendel-Mohamed Saâdi, daïra de Azzaba). Six suspects qui seraient impliqués dans ce trafic de drogue ont été arrêtés et présentés à la justice.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 26 Oct 19

Après avoir résisté sous la chaleur suffocante de l’été
À Skikda, le “hirak” ne faiblit pas sous la pluie
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Ce ne sont pas les pluies diluviennes qui ont marqué la matinée de ce 36e vendredi du hirak qui allaient arrêter ce grand élan des manifestants, sortis très nombreux pour marcher hier à Skikda. Pourtant, beaucoup de “hirakistes” appréhendaient cette journée particulièrement pluvieuse qui a, certes, pesé quelque peu sur la participation, mais pas au point de dissuader la majorité des fidèles à ce rendez-vous hebdomadaire.

Ce sont des centaines de manifestants qui ont réitéré les mêmes slogans du vendredi précédent qui sont toujours d'actualité avec une mention pour le refus de l'élection présidentielle de ce 12 décembre, le refus d'accepter la nouvelle loi sur les hydrocarbures et la libération des détenus d'opinion.

Pour de nombreux manifestants et au vu des personnalités qui ont annoncé leur intention de déposer les dossiers de candidature à la présidentielle, ce n'est qu'un 5e mandat pour le système maffieux qui a ruiné le pays pendant ces 20 dernières années.

Tout au long de cette marche, en arpentant l'avenue principale du centre-ville, les marcheurs ont aussi exprimé leur détermination à ne pas répondre aux sirènes de la division, en scandant “Ni Chaouis, ni Kabyles, ni Arabes, nous sommes tous des Algériens et notre seule patrie est l'Algérie”. Tout en reprenant le refrain “Djazaïr horra démocratia” (L'Algérie libre et démocratique).


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 24 Oct 19

Deux sit-in organisés en une seule journée devant la wilaya
Logement : vent de colère à Skikda
Les contestataires devant le siège de la wilaya de Skikda. © D. R.
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Les autorités chargées de certains programmes de logements aidés sont accusées de laxisme envers les promoteurs immobiliers qui n’ont pas honoré leurs contrats.

Des dizaines de postulants aux logements du programme d'éradication de l'habitat précaire (RHP) des sites du chemin de fer et de celui dit de l'EPLF, dans la commune de Hammadi Krouma (5 km à l'est de Skikda), ont observé un sit-in, mardi matin, devant le siège de la wilaya pour réclamer leur inscription dans le programme destiné aux habitants des bidonvilles. Ce sont 710 logements de ce programme qui sont en cours d'achèvement dans cette commune, un nombre jugé insuffisant pour satisfaire toute la demande des occupants de 9 sites appelés à l'éradication.

“Nous avons organisé ce sit-in parce que le P/APC nous a ignorés en priorisant d'autres sites”, nous diront des protestataires rencontrés devant le siège de la wilaya. L'un des représentants des contestataires qui a été reçu par le chef de cabinet nous expliquera que les occupants des habitats précaires de ces deux sites, de 395 gourbis, n'ont pas été recensés pour prétendre aux 710 logements en cours de réalisation, d'autant que l'un des sites abrite 300 logements se trouvant près de chez eux sur le site proche du chemin de fer.

Les représentants de ces contestataires n'ont pas été satisfaits des assurances du chef de cabinet qui leur a promis, selon l'un des représentants, de les prendre en charge lors de la réunion prévue avant la fin de cette semaine avec le chef de daïra et les différents intervenants dans le dossier du logement. Durant la même journée de mardi, d’autres souscripteurs aux 200 logements du programme LPA ont organisé un sit-in devant le cabinet du wali. Ces derniers attendent d’être logés depuis 2013.

Le promoteur qui n'a réalisé qu'un taux de 4%, selon les souscripteurs, a abandonné le projet à cet état ne pouvant ni financièrement ni matériellement honorer son engagement à livrer le chantier dans les délais impartis. Cette défaillance avérée et confirmée par la commission de l'urbanisme de l'APW a plongé ces familles, qui ont payé leur première tranche de 700 000 DA au lancement du projet, dans une situation inextricable.

Ils demandent tout simplement la résiliation du contrat avec ce promoteur pour relancer la réalisation et ne pas demeurer dans le stand-by. Certains souscripteurs ont même versé la totalité du prix du logement, soit 180 millions de centimes, pour ne rien voir venir finalement, comme cela est le cas d’une v***e qui a placé tout son argent dans ce projet. Le promoteur aurait empoché 18 milliards de centimes pour abandonner la réalisation depuis 2013 à un taux de 4%.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 23 Oct 19

Secteur de l’éducation à Skikda
Les écoles primaires dans un état vétuste
L’état des sanitaires dans une situation lamentable. © D. R.
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Le re**rd dans le lancement des travaux de réhabilitation a provoqué des perturbations lors de la rentrée scolaire 2019-2020, notamment à Skikda, Collo et Azzaba. Des trois paliers de l'enseignement scolaire, la situation des établissements scolaires dans le cycle primaire est la plus inquiétante. La dégradation se trouve à tous les niveaux et touche presque toutes les structures, surtout au niveau des toits, des blocs sanitaires et des clôtures. Cette situation s'est empirée durant le quinquennat 2014-2018 où ces établissements ont été complètement ignorés avec zéro budget pour l'entretien et la réhabilitation, sachant aussi qu'un grand nombre de ces établissements scolaires sont très anciens et gagnés par la vétusté.

Les établissements les plus touchés par les dégradations sont surtout ceux se trouvant dans les zones montagneuses, en raison des aléas climatiques. On constate aussi que des établissements scolaires budgétisés n'ont encore pas entamé les travaux comme ceux se trouvant dans les communes de Zitouna, Kanouaâ, El-Hadaïek et Sidi Mezghiche. Le re**rd dans le lancement des travaux de réhabilitation a provoqué des perturbations lors de la rentrée scolaire 2019-2020, notamment à Skikda, à Collo et à Azzaba. Des parents d'élèves ont été contraints de garder leurs enfants et leur ont interdit de rejoindre des écoles qui se trouvaient dans un piteux état.

Selon un cadre de la direction de l'Éducation, en dépit de l’argent octroyé à la wilaya, des lacunes sont constatées au niveau des sanitaires, expliquant que, dans la majorité des cas, les fiches techniques ne prennent curieusement pas en charge les blocs sanitaires. Des écoles avec des dégradations importantes, comme celle des Frères-Bouaninbaâ El-Harrouch, Gharbi-Hocine à Essebt et Boutouga-Brahim à Skikda, a poussé le CTC à recommander des travaux de confortement, faisant appel à des bureaux d'études afin d’éviter à l’avenir une éventuelle tragédie.

Deux écoles qui sont Aïeche-Rabah à Collo et Sidi-Saïd à Bekkouche-Lakhdar, menaçant la sécurité des élèves et même des passants, ont été définitivement fermées, avec la recommandation de leur démolition totale et de leur remplacement par de nouvelles structures. Sauf qu'aucun budget n'a été encore attribué pour la reconstruction de ces établissements scolaires. Cependant, la grande satisfaction est qu'on ne badine pas avec le chauffage des salles de cours, puisque d'importants budgets sont attribués chaque année.

Ainsi, selon notre interlocuteur, que nous avons pu vérifier lors de nos visites effectuées dans un certain nombre d'écoles, le chauffage central est généralisé dans 90% des écoles. Les écoles ne disposant pas de gaz de ville sont dotées de poêles à gaz ou à mazout. Afin de se prémunir de tout incident, comme des pannes dans les chauffages centraux, la direction de l'Éducation dispose aussi d'un stock de poêles divers pour intervenir immédiatement.


A. Bouakrine

07/04/2020

Liberté 22 0ct 19

De nombreuses familles en sont pénalisées à Skikda
Quelque 9 000 logements en souffrance
Les travaux de réalisation de 8277 logements sont à l'arrêt, et ceux de 850 autres n’ont pas encore démarré. © D. R.
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La situation juridique de certaines assiettes foncières, les lenteurs administratives et le manque de terrains ont engendré de nombreux re**rds et bloquent carrément certains projets.

Le nombre de logements non encore lancés, tous segments confondus, avoisine les 9 000 dans cette wilaya. Un état des lieux déplorable que la commission du logement et de l'urbanisme a récemment présenté lors de la 3e session ordinaire de l'APW. Ce sont autant de familles qui n'ont pas pu disposer d'un toit décent dans une wilaya qui souffre terriblement de la crise du logement et qui semble inextricable, en dépit des importantes sommes injectées pour loger des dizaines de familles dans le besoin urgent d’avoir un toit. En effet, cette wilaya, particulièrement le chef-lieu, a bénéficié d'importants programmes, notamment pour l'éradication des bidonvilles qui ont poussé comme des champignons.

Ainsi, les trois plus grands bidonvilles – Salah-Boulkeroua dit El-Match, Zefzef et le Lac des oiseaux – ont été éradiqués après les opérations de relogement de 2200 familles sur le site de M'siouène et 1500 autres à Zefzef, alors que les communes de Collo et Azzaba ont bénéficié respectivement de 1100 et 400 logements LPA pour ne citer que les plus importantes attributions. Le parc logements de cette wilaya de plus d’un million d'habitants est de 214 672 unités. Les dernières distributions de 2017 à 2019 ont amélioré le taux d'occupation du logement, selon le nouveau wali Aïssa Aroua, qui assiste à sa première session de l'APW.

Selon les chiffres communiqués officiellement, la situation de la réalisation du logement social dans cette wilaya fait ressortir que le nombre total est de 21 196 logements. Ce sont 8955 logements qui sont achevés et en voie de distribution, alors que 3084 autres unités sont en cours de réalisation. Cependant, le bilan fait aussi ressortir que les travaux de réalisation de 8277 logements sont à l'arrêt, alors que 880 autres n'ont pas encore démarré.

Le rapporteur de cette commission a fait part de diverses raisons qui ont fait que cet important programme fait face à des embûches pour des problèmes techniques liés au foncier pour 2582 unités, 3131 autres pour des procédures administratives et les autres pour la nature juridique des assiettes foncières. Le point noir qui subsiste est que les importants programmes de logements attribués n'ont pas réellement mis fin à la création d'autres bidonvilles, puisque dans la commune de Hammadi Krouma, voisine de Skikda, de nouvelles baraques continuent de pousser à l'infini.

Puisque leurs prédécesseurs ont obtenu des logements dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, cela est devenu une solution rapide et efficace pour disposer d'un logement pour de nombreux occupants, dont certains qui sont venus d'ailleurs ont érigé leurs gourbis dans la précipitation. Ce problème a fait réagir le wali qui a considéré cet endroit comme un site de transit et que, désormais, la priorité dans la distribution des logements sociaux ira aux occupants des habitations du vieux bâti qui sont classées par le CTC dans la zone rouge ainsi que pour les familles souffrant de l'exiguïté.

Par cette déclaration, ce sont des assurances données pour les habitants du centre-ville qui occupent leurs habitations de père en fils. Lors de son intervention, le wali a promis de “remettre le train sur les rails” en se chargeant personnellement de ces problèmes pour relancer les travaux de réalisation de logements à l'arrêt et aussi d'apporter sa contribution pour assainir les situations en instance et encore relancer la distribution des logements.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 21 Oct 19

Logement AADL à Collo
Quelque 700 unités transférées à El-Harrouch
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Les 1700 logements attribués à la commune de Collo dans le programme AADL ont été amputés de 700 logements qui ont été attribués à la commune d'El-Harrouch, a-t-on appris de la DLEP. Le prétexte invoqué est celui du manque d'assiette foncière pour abriter ces 700 logements. La nature de l'assiette prévue pour la réalisation de ces logements serait du domaine privé. Au lieu de se creuser les méninges pour dénicher d'autres assiettes de terrain pour atténuer un tant soit peu la crise de logement qui frappe cette région, ils ont opté pour la facilité et privés de potentiels bénéficiaires d'un toit décent.

Depuis le lancement du programme AADL 1 et, ensuite, du programme ADDL 2, aucun logement n'a été réalisé dans cette commune, ni dans les autres communes de cette zone ouest de la wilaya. Les résidents de ces communes, qui ont bénéficié de ce programme, ont été déplacés dans la commune de Azzaba, soit à une centaine de kilomètres de leur lieu de résidence.

Cela leur a provoqué d'innombrables soucis surtout pour ceux travaillant à Collo qui doivent faire la navette à Azzaba, ceci sans oublier la perturbation de la scolarité de leurs enfants. Certaines familles ont été contraintes de se scinder en deux pour pouvoir permettre à leurs enfants de poursuivre normalement leur scolarité à Collo, en attendant de trouver une solution définitive.

À signaler aussi que depuis les années 90 plusieurs programmes de logements, surtout sociaux, ont été annulés et transférés ailleurs, sous le fallacieux prétexte du manque d'assiette foncière, plongeant cette région dans une crise de logements aiguë, plaçant cette région parmi les villes où le foncier est le plus cher.

À titre d'exemple, le prix du m2 à la périphérie de Collo, et en plus dans des terrains accidentés, dépasse les 50 000 DA. Durant la décennie noire et face aux agissements des groupes terroristes, des centaines de familles ont quitté les localités du massif de Collo pour s'installer soit à Skikda soit à Annaba. Elles n'avaient aucune chance de dénicher un logement ou un lot de terrain à des prix raisonnables dans cette commune.


A. Boukarine

07/04/2020

Ils ont manifesté pour le 35e vendredi de suite
Les Skikdis réitèrent leur opposition au système
© A. Boukarine/Liberté
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De nombreux Skikdis ont renoué avec la contestation pour ce 35e vendredi de ce grand mouvement pacifique en réinvestissant le centre-ville pour signifier au pouvoir en place qu'ils ne seront pas au rendez-vous électoral du 12 décembre. Des slogans en relation avec le refus des élections comme “Makanch intikhabet fi dal el-îssabet” (Pas d'élection sous l'égide des bandits).

Les manifestants ont exprimé leur opposition au bradage de la ressource principale du pays déniant le droit au gouvernement et au Parlement considérés comme illégitimes, de statuer sur l'avenir économique du pays. Ils l'ont crié haut et fort en scandant : “Ba3ouha el-khaouana” (Ils l'ont vendue les traîtres) et de scander : “Echaâb houa erraïs” (Le peuple président). Les Skikdis n'ont pas non plus oublié le symbole du hirak local, Messaoud Leftissi, incarcéré depuis presque 4 mois, pour avoir porté l'emblème amazigh.

Une pancarte avec la photo du jeune hirakiste avec la mention “Libérez Messaoud Leftissi, libérez les détenus d'opinion” a été brandie par un groupe qui n'a pas cessé de réclamer sa libération ainsi que celle des détenus d'opinion tout le long de cette marche qui, comme d’habitude, a sillonné l'artère principale du centre-ville, allant des Allées du 20-Août-1955 jusqu'à la place du 1er-Novembre en passant par Les Arcades.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 19 Oct 19

Collo
La “harga” vers les côtes italiennes s’intensifie
© D. R.
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Durant ces deux dernières journées, ce sont 5 barques de fortune qui ont quitté les côtes colliotes pour gagner l’autre rive de la Méditerranée. Ce sont des jeunes issus de la ville de Collo et des localités environnantes. Tôt durant la matinée de vendredi, 7 personnes, âgées entre 19 et 40 ans, originaires des différentes cités de la ville de Collo, ont embarqué à bord d’une barque en bois de type petit métier.

Elles sont parties à partir de la plage de Lekbiba. Elles seront rattrapées par les gardes-côtes quelques milles au large. Les sept aventuriers ont été reconduits vers le port de Collo. Ils devaient être présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Collo le jour même.

Selon des témoignages concordants, d’autres embarcations avec à bord une quarantaine de jeunes harragas ont embarqué en différents points du littoral colliote. Ce sont des jeunes des localités du massif de Collo qui sont partis à une nuit d’intervalle de Tamanart, de Khenak Mayoun et d’Oued Z’hor. Selon des sources concordantes, les harragas, qui ont embarqué à partir de la côte d’Oued Z’hor deux jours auparavant, auraient rejoint les côtes italiennes.



A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 15 OCT 19

Blocage du projet d’alimentation en gaz naturel à Collo
Les habitants de Dar Amor s’insurgent contre la bureaucratie
Les travaux d’ouverture des tranchées, à la cité Dar Amor, relancés en juin dernier puis abandonnés. © D. R.
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L’action des élus locaux est conditionnée par la disponibilité des budgets octroyés par la wilaya. Ce qui n’est pas pour calmer la colère des citoyens qui ne savent plus à qui s’adresser pour prendre en charge leurs doléances.

Les habitants de Dar Amor, une cité de la périphérie ouest de la ville de Collo, ont barricadé le CW 132, au niveau de la bifurcation se trouvant dans cette cité et qui représente un important axe routier qui dessert les communes du massif de Collo. Ces habitants se sont soulevés contre la bureaucratie qui les prive du gaz naturel depuis trois années. Le projet devait être lancé en 2015. Une première entreprise privée a été désignée, et après une année d'attente le projet n'a pas démarré. Ce projet, parmi tant d'autres, sera gelé pendant deux années, suite à la politique d'austérité.

Selon des habitants, paroles confirmées par un responsable de Sonelgaz, l'entreprise privée qui allait lancer les travaux a été sommée par la DTP d'arrêter, puisque l'autorisation de la voirie n'étant plus valable. Après avoir attendu longuement et vainement le renouvellement de cette autorisation, l'entreprise privée a plié bagage pour ne plus revenir. Il a fallu alors relancer la soumission, donc un autre long processus qui attribuera la réalisation de ce projet à une entreprise publique.

Les habitants de cette cité étaient tout heureux de voir que cette entreprise a relancé les travaux au mois de juin passé en procédant par l'ouverture des tranchées sur le CW 132. Ce n'était que de courte durée, puisque la DTP interviendra encore une fois pour signifier à cette entreprise l'arrêt des travaux sous le prétexte que l'autorisation de voirie accordée pour un mois a expiré.

À l'approche de l’hiver et ne voyant rien venir, ces habitants, qui ont épuisé toutes les démarches pendant deux mois auprès des autorités concernées pour la relance du projet, n'ont eu comme alternative que de recourir à la fermeture de cette route pendant la matinée de dimanche. Le chef de daïra étant absent, c'est le président de l’APC qui se déplacera sur les lieux de la contestation en compagnie de son staff et du représentant de Sonelgaz.

Tout en se montrant étonné par les explications fournies, le maire a d'emblée signifié aux protestataires que ce problème ne relève pas de ses prérogatives, mais de la wilaya, et il a promis de lever les éventuels blocages qui pourraient se poser au niveau de l’administration locale. Outre le gaz naturel qui représente la principale revendication, les protestataires ont aussi soulevé l'absence d'un réseau d'assainissement à Boumeksaou qui baigne dans les eaux usées et abandonné par les autorités locales. Ils réclament aussi l'éclairage public, la pose de bennes à ordures et aussi l'eau potable.


A. Boukarine

07/04/2020

Liberté 12 Oct 19
Skikda
“Pas de vote cette année”

Les manifestants de ce 34e rendez-vous hebdomadaire ont encore scandé leurs slogans contre l’organisation de l’élection tant que les résidus du système corrompu de Bouteflika sont toujours en poste. Brandissant surtout l’emblème national, ils ont marché le long des allées du 20-Août-1955 et des Arcades, pour se rassembler sur la place du 1er-Novembre-1954 et ensuite rebrousser chemin.

Ils ont commencé avec un rappel des revendications exprimées durant ces dernières semaines, soit depuis l’annonce de l’organisation de l’élection présidentielle du 12 décembre, comme “Makanch intikhabat maâ l’îssabat” (Pas d’élection avec les bandits) ou encore “Had l’âam makanch l’vote” (Pas de vote cette année).

Les manifestants, parmi lesquels se trouvaient des familles entières avec femmes et enfants, ont aussi, par intermittence, repris “Lebled bledna ouandirou raïna, makanch l’vote” (Le pays est notre pays et nous ferons ce que bon nous semble, pas de vote). Les centaines de marcheurs qui ont battu le pavé ont aussi signifié leur refus de cautionner la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

Tout en déniant ce droit à un gouvernement considéré comme illégitime de trancher l’avenir du pays. Ils ont aussi scandé “Ya Ali Amar, bledna fi danger, ouan kamlouha La Bataille d’Alger”. Les hirakistes se sont aussi exprimés sur les menaces qui pèsent sur les activistes tout en refusant l’abdication devant ce qu’ils ont appelé le pouvoir des généraux. Ils ont clôturé cette marche en reprenant en chœur : “L’istiqlal, l’istiqlal, l’istiqlal…”


A. Boukarine

10/09/2019

Par A. BOUKARINE 10/09/2019 | 11:09
Intempéries à Skikda
Opération de nettoyage des cités inondées

L'APC et l'ONA (Office national de l'assainissement) ont lancé de grandes opérations de nettoyage des cités urbaines qui ont fait l'objet d'inondations la semaine écoulée.
Par A. BOUKARINE 10/09/2019 | 11:09
Collo
Les parents d’élèves de l’école Ahmed-Touil en colère

Les parents des élèves de l’école Ahmed-Touil ont empêché hier matin, et pour deux jours de suite, leurs enfants d’aller à cette école tout en organisant des rassemblements de protestation devant l’établissement scolaire.
Par A. BOUKARINE 09/09/2019 | 11:09
Réception re**rdée d’un nouveau lycée à Collo (Skikda)
Quand la DE met la charrue avant les bœufs

Les élèves et les enseignants ont trouvé l’établissement en plein chantier et non encore équipé.
Par A. BOUKARINE 09/09/2019 | 11:09
École Belhous-Ahcène (collo)
Des parents font sécher les cours à leurs enfants

Des parents d'élèves de l'école primaire Belhous-Ahcène, se trouvant à la cité Dar Amor, sur les hauteurs de la ville, ont empêché hier leurs enfants de se rendre à cette école.
Par A. BOUKARINE 07/09/2019 | 11:09
Skikda a vibré pour le 29e vendredi
“Libérez les détenus, ils n’ont pas vendu de cocaïne”

Les manifestants ont entonné des chants patriotiques et aussi celui utilisé par les retraités, les blessés et les radiés de l’ANP : Watani Watani.
Par A. BOUKARINE 07/09/2019 | 11:09
Aïn Kechra (Skikda)
18 militaires blessés dans un accident

Une collision entre deux véhicules militaires a fait 18 blessés légers vers 22h, durant la nuit de jeudi à vendredi, au lieudit Boudoukha, sur la RN43, dans la commune d’Aïn Kechra, à 70 km à l'ouest de Skikda.
Par A. BOUKARINE 04/09/2019 | 11:09
Rassemblement devant le siège de l’Apc de Skikda
Les manifestants réclament le départ des autorités locales

Seulement des dizaines de citoyens ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux sociaux pour un rassemblement devant l’hôtel de ville de Skikda, hier à midi.
Par A. BOUKARINE 03/09/2019 | 11:09
Intempéries à Skikda
La désolation au lendemain des inondations

La colère se lisait aussi chez les habitants des bidonvilles qui vivent dans des zones marécageuses, souffrant terriblement des infiltrations des eaux pluviales.
Par A. BOUKARINE 02/09/2019 | 11:09
Intempéries à Skikda
Plusieurs quartiers complètement inondés

La rénovation des réseaux souterrains suite aux inondations des années précédentes n’a apparemment pas réglé le problème de l’évacuation des eaux de pluie, soulevant ainsi l’ire de la population locale.
Par A. BOUKARINE 01/09/2019 | 11:09
Accident d’un cortège nuptial à Ramdane-Djamel (Skikda)
Un mort et 4 blessés dénombrés

Une femme âgée d'une soixantaine d'années est morte suite à un accident de la circulation survenu hier vers 18h00, au lieudit Bougaâ, entre Ramdane-Djamel et Salah-Bouchaour,

10/09/2019

Par A. BOUKARINE 01/09/2019 | 11:09
Après 18 mois d'arrêt
Redémarrage de l'unité 100 de la raffinerie de Skikda

L'unité 100 de la raffinerie de Skikda, au pôle des hydrocarbures, a été de nouveau mise, jeudi, en exploitation après un arrêt forcé d'environ 18 mois. Un arrêt provoqué par une panne survenue au niveau du compresseur d'hydrogène TK-51.
Par A. BOUKARINE 31/08/2019 | 11:08
Marche Acte 28 à Skikda
“Pas d'élections avant le départ du système”

La majorité des manifestants a appelé à respecter le choix du peuple qui revendique le départ de tous ceux qui ont représenté le système en place.
Par A. BOUKARINE 31/08/2019 | 11:08
Naufrage de la barque causant la mort de 3 fillettes à Azzaba (Skikda)
L'armateur condamné à 6 mois de prison avec sursis

L'armateur, qui a causé la mort de trois innocents enfants lors d'une sortie en mer au large de la plage de Kef Fatma, dans la commune de Ben Azzouz, une soixantaine de km à l'est de Skikda, a été condamné mercredi dernier,
Par A. BOUKARINE 31/08/2019 | 11:08
Une fête de mariage tourne au drame à Tamalous (Skikda)
Un invité mortellement blessé

Une fête de mariage a tourné au drame dans la localité d'El-Hammam, commune de Tamalous, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Skikda.
Par A. BOUKARINE 29/08/2019 | 11:08
Skikda
Incendie au complexe pétrochimique

Un incendie s'est déclaré hier matin au CP1K, le complexe de matière plastique se trouvant dans la zone pétrochimique de Skikda.
Par A. BOUKARINE 29/08/2019 | 11:08
AÏssa-Boukerma (Skikda)
Les habitants sans eau depuis 20 jours

Un immeuble de 4 blocs, à la cité Aïssa-Boukerma (ex-Sicel), située dans la zone ouest de la ville de Skikda, est privé d'eau potable depuis une vingtaine de jours. Cette pénurie d'eau a commencé avec la fête de l'Aïd El-Adha
Par A. BOUKARINE 29/08/2019 | 11:08
Sidi Bel-Abbès
Deux parturientes décèdent en moins de 24 heures

Vendredi dernier, deux parturientes d’une vingtaine d’années sont décédées durant leur accouchement à l’établissement public hospitalier de gynéco-obstétrique de Sidi Bel-Abbès
Par A. BOUKARINE 29/08/2019 | 11:08
Anciens militaires
Sit-in devant le siège de la wilaya de Skikda

Un sit-in a été organisé hier par des dizaines de membres du bureau local de la coordination nationale des retraités, invalides et radiés de l'ANP et les ayants droit devant le siège de la wilaya
Par A. BOUKARINE 27/08/2019 | 11:08
pour protester contre les mauvaises odeurs qui se dégagent de l’oued essial à Collo
Les habitants de Trafi paralysent le front de mer

Ils protestent contre les odeurs nauséabondes qui se dégagent de cet oued et des ordures qui jonchent son lit.
Par A. BOUKARINE 26/08/2019 | 11:08
Pour se faire entendre par les autorités locales de Azzaba (Skikda)
Les habitants de Diar Ezitoun bloquent la voie ferrée

Ils sont sortis dernièrement en masse pour exprimer leur ras-le-bol de vivre dans un environnement délétère.

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