21/10/2022
En compagnie de mon « petit », petit-fils Mohamed Islam !
C'est un pure moment de bonheur.
L'endroit est relativement calme, à l'écart du tohu-bohu, des espaces commerciaux.
Sirotant une tasse de café-capsule, une vraie tasse.
Quand au café, il est léger, peut-être un peu trop.
Mais passons!
La lecture du bouquin de Guy de Maupassant « Au soleil » , décrit de manière méticuleuse, l'Algérie des années 1870, cinquante ans environ , après le début de la conquête française.
D'habitude, je suis plutôt attiré par la littérature russe. Elle me passionne.
Crime et châtiment, l'idiot , Les frères Karamazov., du grand Fiodor Dostoïevski, ou encore Anton Tchekhov, L'homme à l’étui et d'autres nouvelles, plus, Dr Jivago, de Boris Pasternak, ainsi que, L’archipel du Goulag , de l'écrivain contemporain, le dissident, Alexandre Soljenitsyne, sans citer Nicolas Vassilievitch Gogol , avec ses nouvelles, le nez, le manteau , et …
Quand à la littérature française je me contente de citer deux auteurs, Henry Troyat de son vrai nom , Lev Aslanovitch Tarasov , avec son roman, l’araignée, et Alphonse Daudet ,avec le sien, Le nabab .
Qu'en déplaise aux francophiles, je n'arrête pas d'être étonné par les idées considérées déviationnistes, ou , carrément répréhensibles, dans le droit et la société française, actuelle , qu'avaient certains romanciers, et que je ne vais pas rapporter dans ce post ; histoire de ne pas gâcher ce rare moment qu'on a dedire et d'écouter une musique douce, bien de chez-nous, cette fois.
Bonne fin d'après-midi, et bon début de soirée ! Surtout entamez-là avec le sourire !
Ce modeste billet, je le dédie à un grand ami, un frère en somme , féru de littérature et de poésie; j'ai nommé, le Dr Foudhil Safar-zitoun éminent médecin spécialiste en anesthésie-réanimation , en retraite, de Médéa, en souvenirs des bons moments passés ensemble, auquel j'adresse mes sincères salutations !
Une autre dédicace, cependant; , cette fois, c'est à mon "grand " petit-fils , Nazim Abdoun, absent, pour lequel, je souhaite une grande réussite dans son nouveau environnement.
Ps: Quand j'ai terminé la rédaction de ce texte , j'ai ressenti, ce qu'on appelle, si vous me passez l'expression : " Un bip vésical ". Les soixantenaires et plus , de sexe masculin, savent parfaitement de quoi, il est question. Le "Bip" n'est pas de moi. C’est un confrère que je salue au passage, qui durant les journées de formation médicale continue , séminaires, symposiums et autre Epu ( Etudes post universitaires), qui en quittant son siège, et pour justifier le fait de s'excuser,, car il fallait se lever, pour lui céder le passage, nous chuchotait dans l'oreille : "C'est la vessie qui bipe". Et tout le monde comprenait que c'est un problème de prostate , car la moitié de la salle avait un volume prostatique qui dépassait, la moyenne, et possible que je fais partie de cette catégorie. Bon c'est comme ça, et puis c'est tout !
Donc , je ne pouvais qu'obéir au desiderata de cet noble organe.
J'arpentais le hall principal , un premier tournant à gauche , un deuxième à droite , quelques pas , et voilà qu'une personne d'un certain âge; pour être honnête il m'a paru , plus âgé que moi .
Enfin, c'est l'impression qu'on a, quand on oublie qu'on a le même âge que la personne qui est en face de vous.
C'était un bonhomme élégant, cheveux lisses, fournis , grisonnants, bien coiffé, les traits un peu tirés, l'air altier, mais la mine un peu bizarre. Il m'interpella en me demandant ou se trouvaient les sanitaires. J'ai trouvé la question farfelue , j'ai pensé alors que cette personne était un brin dérangée. Le monsieur me demanda poliment, et se tenant près de moi : " S'il vous plait monsieur, j'ai pas de quoi payer , le caissier". Ça coûtait 20 malheureux dinars. Mon étonnement s'accentua.
Le préposé à la caisse de ces fameux sanitaires avait l'oreille toute ouïe, il suivait la discussion. On était très proche de lui. Il nous dit , en s'excusant, que les sanitaires étaient en plein entretien, momentanément. Sans hésiter, ni réfléchir , je me suis adressé avec une certaine naïveté, à l'inconnu sans fixer son visage et, lui proposa de monter en même temps que moi à l'étage au-dessus, histoire de lui montrer l'emplacement, et de lui payer le service, le cas échéant.
Et c'est là, que le fin comédien , qu'était cette personne arrêta son jeu.
Il marcha quelques pas en me donnant du dos , pour revenir tout de go me dire: " Khaled, tu m'a pas reconnu, avoue le! Je t'ai eu". Ce n'est qu'à ce moment précis, que je l'ai dévisagé, et en une fraction de seconde sa tête m'est revenue . Et bonsoir , les salamalecs, et bousboussades !
Il s'agissait en fait d'un ami de très longue date. Notre amitié remonte au CEM El Bachir El Ibrahimi, de Medea.
Si mes souvenirs ne me trahissent pas, je pense qu'on s'est connu bien avant, à l'École Takbou , en dernière année.
C'est un chirurgien dentiste, qui maîtrise son noble métier à la perfection. Sa vie durant, il a été toujours studieux et discret. Il s'agit du Dr.Bensaber El Mahi, de Médéa.
Cette petite anecdote à été rapportée avec fidélité, et ce , à la demande de l'auteur de ce canular, le sieur El Mahi.
Une petite remarque s'impose avant de clore cette petite histoire ubuesque.
Avant de m'interpeller, comme cité , plus haut , même lui, a hésité un moment. Il avait peur que je ne sois pas pas la bonne personne. Connaissant sa timidité, et sa réserve, s'il s'était trompé de personne Sa face aurait virée au rouge . En tout cas , c'est ce qu'il m'a avoué durant le bref moment qui a suivi cer agréable rencontre.
Je saisis cette occasion pour saluer au passage, une personne, chère à mon cœur, avec laquelle j'ai passé quelques années, de CEM , actuellement Professeur de Français à la retraite. Une personne unique: Hachemi Hammou.
