27/01/2025
Le 26 janvier 2025 à compter de 3hPM, l’organisation « Groupement des Infirmiers pour le Développement Communautaire du Sud » ayant pour sigle « GIDCOS » a organisé une séance d'éducation destinée à la chorale « Flamme d’amour du cœur immaculée de Marie » située à Bourjolly et réparti par tranche d’âge de 13 à 25 ans, sur la compréhension des pratiques sexuelles dans le but d'éviter les risques de grossesse précoce et de promouvoir un changement de comportement responsable. La session a été animée par M. Fleurose Pierre Judelin et Mme Amazan Pharengie, professionnels de la santé. Le programme a mis l’accent sur la définition de la relation sexuelle, l’utilisation du préservatif, les tabous sur la sexualité, les mauvaises habitudes sexuelles, les différentes formes de relations sexuelles, ainsi que les moyens de prévenir une grossesse précoce.
Les intervenants ont ouvert la séance en offrant la possibilité aux participants de donner leur propre avis sur la façon dont ils comprennent les pratiques sexuelles et à la manière d’adopter un comportement responsable pour éviter les risques de grossesse précoce. Les intervenants ont souligné l'importance d'une éducation sexuelle complète pour prendre des décisions éclairées concernant la sexualité, tout en évitant les conséquences négatives telles que les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles (IST).
L’un des points essentiels de la séance a été l'utilisation du préservatif comme moyen principal de protection contre les grossesses précoces et les IST. Les intervenants ont expliqué que le préservatif, qu'il soit masculin ou féminin, est la méthode de contraception la plus accessible et la plus efficace lorsqu'il est utilisé correctement. Il constitue une barrière physique qui empêche le sperme d'entrer en contact avec les organes génitaux de l'autre personne, tout en protégeant contre les IST.
L’un des intervenants a insisté sur un proverbe de notre parler créole : « aprè pòte vach pa chè » Pour faire comprendre aux jeunes sur la nécessité d’attendre qu’ils soient prêts avant d’entamer une relation pour éviter le risque de tomber enceinte pour ne pas gâcher leur vie.
Les formateurs ont insisté sur le fait que l’utilisation du préservatif devrait être systématique lors des rapports sexuels. Aussi, ils ont abordé le sujet des tabous culturels et sociaux qui entourent souvent la sexualité. Ces tabous peuvent empêcher les jeunes de discuter ouvertement de leurs préoccupations sexuelles et d’accéder à des informations précises et fiables. Cela peut aussi les amener à prendre des décisions irréfléchies, comme avoir des rapports non protégés, par manque de compréhension des risques. Il a été souligné qu’une communication ouverte et respectueuse est essentielle, non seulement avec les partenaires sexuels, mais aussi avec les parents, les tuteurs et les éducateurs. Les jeunes doivent se sentir à l’aise pour poser des questions sur la sexualité et obtenir des réponses appropriées, sans jugement.
Une démonstration pratique a été réalisée par les intervenants pour expliquer et illustrer la bonne manière d’utiliser un préservatif. Chaque étape a été soigneusement expliquée : ouverture de l’emballage, vérification de la date de péremption, mise en place du préservatif, et retrait après usage. Cette démonstration a permis de clarifier les doutes des participants et de s’assurer qu’ils comprennent bien l’importance de l’utilisation correcte du préservatif pour sa pleine efficacité.
En Conclusion La séance a été clôturée par une récapitulation des points essentiels :
L’utilisation systématique du préservatif pour éviter les grossesses précoces et les IST.
L’importance de la communication ouverte sur la sexualité et les pratiques sécuritaires.
Le respect de soi-même et des autres dans les relations sexuelles.
Le recours à des méthodes contraceptives variées et adaptées à ses besoins.
Selon les derniers constats qui ont été déjà relaté par Enquête Mortalité,Morbidité et Evaluation des Service (EMMUS VI) Le manque d’éducation révèle alors un facteur primordial de la grossesse précoce car le nombre des adolescents qui donnent naissance pour la première fois diminue nettement quand le niveau d’instruction augmente. Il passe alors de 27 % chez les jeunes femmes sans aucun niveau d’instruction à 6% chez celles ayant atteint le niveau supérieur.
Pour cela, voici nos recommandations finales :
Poursuivre les campagnes de sensibilisation sur la santé sexuelle.
Promouvoir l’éducation sexuelle continue dans les écoles et dans la communauté.
Encourager l'accès facile aux services de santé sexuelle pour des conseils et des soins.
N.B. : Les participants ont exprimé leur gratitude pour les informations reçues et ont promis de les mettre en pratique dans leurs vies quotidiennes. La session a été jugée très bénéfique et a permis de renforcer les connaissances des jeunes sur la sexualité, tout en les incitants à adopter un comportement plus responsable.
Écrit par : Infirmier JOSEPH Marc Fretzer
Vivez en photos cette séance !!!!!!