30/04/2024
Ceci c'est moi qui écrit, ce n'est pas une stupide chaîne. Merci à tous ceux qui liront jusqu'au bout.
Quoi de neuf me demande Facebook. Alors que je viens de voir une vidéo où un infirmier parle de certains patients.
Il ose affirmer que les personnes se suicidnt pour fuir les problèmes du quotidien : dettes, actes honteux, déception, dtc.
Je ne peux comprendre qu'un sanitaire soit si peu formé sur les maladies mentales et accompagne des malades tous les jours.
Alors moi je lui réponds que l'on ne se su***de pas parce qu'on ne trouve pas d'autres solutions. En tout cas, c'est pas tout à fait comme ça, ce n'est pas assez explicite.
Et pour que les personnes soit un peu mieux informées, voilà une petite vérité. Merci de lire jusqu'au bout.
La plupart du temps, la cause du su***de est une souffrance continue, de moyenne ou longue date, physique et/ou mentale, à laquelle les médecins, psychiatres et/ou psychologues n'arrivent pas ou t**dent à résoudre l'origine du mal, et le patient n'a qu'une chose en tête, et c'est "il faut que celà cesse, il faut que celà cesse".
D'une part, la douleur ou la souffrance prolongée est une torture, et il est difficile d'avoir une vie dû au besoin d'isolement, à l'apathie, aux insomnies, effets des médicaments qui traitent la douleur (opioïdes en l'occurrence comme les sels de morphine ou le fentanile) et leurs effets secondaires ou interactions avec d'autres traitements, antidépresseurs ou autres psychotropes. Sans bien-sûr oublier les relations humaines avec le ou la partenaire, enfants, famille et amis, qui souvent sont en détresse et/ou ne comprennent pas le patient.
D'autre part, à celà vient se greffer des problèmes économiques qui, dû à l'arrêt maladie, aggravent une problématique environnementale, que l'on pourrait definir comme globale.
La nécessité de vouloir que celà finisse et que celà cesse maintenant car la torture est trop pesante et humainement insupportable naît tôt ou t**d.
Celà entraine dans un premier moment d'y songer, ensuite de créer le scénario afin de ne pas violenter les personnes proches lors de la decouverte du cadavre, et enfin, le passage à l'acte.
Ça c'est mon histoire, mon actuel combat, et chaque jour j'essaie de résister.
Le su***de n'est pas un acte lâche ou la recherche d'une issue facile, en tout cas dans la majorité des cas.
Tous les torturés demande tôt ou t**d d'en finir, quelque soit la manière. C'est un relache-moi ou tue-moi, mais il faut que celà cesse.
Dans mon cas c'est un soigne-moi ou ...
5 ans de combat