26/07/2025
Le bouche-à-oreille n’est pas mort.
Parce que le bouche-à-oreille, c’est la preuve du résultat.
Pas la preuve d’une stratégie.
Pas la preuve d’un bon storytelling.
Pas la preuve qu’on sait appuyer là où ça fait mal pour vendre.
Le bouche-à-oreille, c’est ce qui survit quand le marketing s’effondre.
Quand les lumières s’éteignent.
Le marketing, lui, peut booster une visibilité.
Mais il ne garantit ni la qualité, ni la profondeur, ni les résultats.
Et c’est bien là tout le problème.
Aujourd’hui, on vous fait croire que seul le marketing fonctionne.
Que si ça brille, c’est que c’est bon.
Que si c’est viral, c’est que c’est vrai.
Faux.
Ce qui marche, ce n’est pas toujours ce qui transforme.
Et ce qui transforme vraiment met souvent du temps à marcher.
La subtilité ? Elle est là :
On est bombardés de contenus bien packagés, bien pitchés, mais creux.
Des méthodes “révolutionnaires” qui, en réalité, n’ont révolutionné que les finances de ceux qui les vendent.
Des milliers d’euros engloutis.
Des heures perdues.
Et derrière, une vérité gênante : aucun changement réel.
Mais ce n’est pas le pire.
Le pire, c’est qu’une partie des personnes flouées continuent de défendre ces vendeurs.
Pourquoi ?
Parce qu’admettre qu’on s’est fait avoir, c’est insupportable pour l’ego.
En neurosciences, on appelle ça la dissonance cognitive.
Quand une expérience ne correspond pas à nos attentes, au lieu de remettre en question l’expérience, on réécrit nos attentes.
On se persuade que “ça a quand même servi un peu”.
On s’attache au message pour ne pas voir le vide du résultat.
Et pendant ce temps-là, ceux qui bossent vraiment, ceux qui transforment les gens en profondeur, font leur chemin.
Sans paillettes.
Mais avec de vraies histoires.
De vraies transformations.
Et des personnes qui parlent d’eux, longtemps après.
Alors non, le marketing n’est pas à jeter.
Mais il doit accompagner la qualité, pas la masquer.
Et si on veut une activité durable, ancrée, alignée :
Le bouche-à-oreille reste la boussole.
La qualité reste le socle.
Et ça, aucun hook émotionnel ne pourra jamais l’imiter.
Parce que ce qui prend racine lentement, dure longtemps.