
09/10/2025
J’ai écrit le livre que j’aurais voulu lire pour me sauver.
Il y a plus de quinze ans, j’étais dirigeant d’une PME de 60 personnes.
De l’extérieur, tout allait bien.
Mais à l’intérieur, tout se fissurait.
Je passais mes journées enfermé dans mon bureau,
à imaginer les problèmes avant même qu’ils n’arrivent.
(Je pensais “anticiper”, mais en réalité je nourrissais mes peurs.)
Je passais mes soirées seul sur le canapé, le regard vide,
le cerveau en surchauffe, incapable de s’arrêter.
Et les nuits… je les traversais les yeux ouverts,
avec ce bruit mental qui ne s’éteignait jamais.
C’était ça, mon isolement : physique et mental.
Un dirigeant entouré, mais profondément seul.
Un homme qui avançait, mais sans direction claire.
(J’espère sincèrement que vous n’en êtes pas là.
Et si vous y êtes, ne mettez pas dix ans à trouver la sortie.)
Pendant des années, j’ai cherché des réponses.
J’ai lu, étudié, expérimenté.
Des centaines de livres de développement personnel,
des formations, des théories, des concepts.
Parfois une pépite, parfois juste du vide.
Et puis, un jour, cette phrase de mon ami Daniel
est restée gravée à jamais :
“Mon gars, tu ne donnes que du beurk à ton cerveau…
comment veux-tu qu’il t’envoie du beau ?
Tu es complètement à côté.”
C’était il y a presque dix ans.
Et le 4 février 2022,
dans un café à Binic, face à la mer,
j’ai compris ce que je devais faire.
Écrire le livre que j’aurais voulu avoir.
Celui qui m’aurait parlé sans jargon.
Celui qui m’aurait pris par la main sans juger.
Celui qui aurait rallumé un peu de lumière
dans ce brouillard intérieur où j’étais perdu.
Le Journal Positif, c’est ce livre.
Pas un manuel, pas un concept.
Un compagnon.
Un espace simple, humain, poétique,
pour semer des petites graines de confiance,
faire des petits pas,
retrouver la clarté mentale et la joie d’exister.
Parce que dans ce monde qui va trop vite,
on n’a pas besoin d’en faire plus.
On a besoin de se retrouver.
Et parfois, tout commence par une page.
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