25/08/2025
Voici Gretel.
Un prénom doux, presque enfantin, pour une chienne qui n’a connu jusqu’ici que la dureté du monde. On l’a retrouvée attachée à une clôture, seule, vulnérable, comme si sa vie ne valait plus rien. Celui qui l’a laissée là a baissé les bras, mais elle, elle n’a jamais cessé d’espérer. Quand les bénévoles l’ont découverte, son corps était faible, amaigri… mais sa queue battait encore. Comme un appel au secours, mais aussi comme une promesse : “Je crois encore en vous.”
Aujourd’hui, Gretel vit au refuge. Elle a une gamelle, une couverture, et la gentillesse de ceux qui veillent sur elle. Mais ce n’est pas une maison. Chaque jour, elle observe derrière les grilles, elle scrute les visages qui passent. Son regard suit chaque pas, son cœur s’emballe à chaque ouverture de porte. Elle attend. Elle attend son humain.
Gretel est douce. Elle n’aboie pas pour se faire remarquer. Elle se rapproche, discrète, espérant un geste, une caresse, un signe qu’on l’a choisie. Elle aime poser sa tête contre une main, fermer les yeux et se laisser aller à cette tendresse qu’elle n’a jamais vraiment connue. Elle est câline, attentive, un peu timide encore… mais prête. Prête à aimer de tout son cœur.
Ce qu’elle demande n’a rien de grandiose. Pas un palais, pas un jardin immense. Elle veut simplement un foyer. Pas seulement un toit, mais un cœur. Une personne qui la regarde non pas comme une responsabilité, mais comme une compagne de vie. Quelqu’un qui lui promette de ne jamais l’attacher à nouveau à une barrière, seule et abandonnée.
Offrir une maison à Gretel, c’est plus qu’un geste. C’est une réparation. C’est lui prouver que l’amour existe, qu’elle en est digne, qu’elle compte.
Ne la laissez pas attendre encore. Son bonheur est simple, et il ne tient qu’à vous. Ouvrez-lui votre porte. Ouvrez-lui votre cœur.
