22/11/2025
On murmure qu’autrefois, dans les hauteurs où le vent déchire les nuages, vivait un dragon blanc aux yeux d’orage, un esprit ancien né avant les montagnes elles-mêmes.
Il errait entre les crêtes, gardien silencieux des souffles, maître des pluies, protecteur des vivants.
Mais un jour, il entendit un cri — un cri si profond qu’il transperça les mondes.
Un village agonisait sous une sécheresse impitoyable.
La terre craquait. Les enfants ne rêvaient plus.
Et les dieux, eux, restaient immobiles.
Alors le dragon brisa l’interdit.
Il fendit les cieux, déploya ses ailes immenses, et invoqua une pluie noire, dense, presque surnaturelle.
Trois jours. Trois nuits.
Une bénédiction… et une faute.
Car nul être, fût-il dragon, ne pouvait défier les lois célestes sans en payer le prix.
L’Empereur de Jade abattit sa sentence :
le dragon fut pétrifié vivant, enchaîné dans un bloc de jade translucide — une prison d’éternité.
Mais quelque chose résista.
Le cœur du dragon continua de battre dans la pierre.
Les siècles passèrent.
Les artisans qui taillaient ce jade étrange disaient sentir un souffle — un souffle froid, ancien, presque conscient.
Et au centre de la matière, une lumière voilée apparaissait parfois… comme un soleil derrière les brumes.
Les éveillés virent ce que les autres ne pouvaient pas voir :
Vairocana, le Bouddha primordial, avait posé sa lumière au cœur du jade.
Non pour punir le dragon…
mais pour veiller sur lui.
🌑✨ C’est de cette légende qu’est née mon inspiration pour créer ce bracelet, en jade néphrite du Qinghai, agate nan hong et argent 925 :
un fragment d’ombre draconique traversé d’une lumière qui ne s’éteint jamais.
📿 Disponible ici en cliquant sur le lien suivant.
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