09/10/2025
Soixante ans… quel beau mot, quel beau cap.
C’est un âge où l’on ne court plus après la vie, mais où on la savoure, lentement, pleinement, comme une tasse de café au soleil du matin.
Avoir soixante ans, c’est avoir traversé des tempêtes, connu des blessures, parfois cru qu’on ne se relèverait pas… et pourtant, être toujours là.
C’est regarder ses cicatrices non plus comme des marques de douleur, mais comme des preuves de force.
C’est savoir que rien n’a été facile, mais que tout a eu un sens.
C’est se réveiller chaque matin avec cette gratitude simple : je suis en vie. Je peux encore sentir le vent sur ma peau, le parfum d’un enfant, le rire d’un petit qui court vers moi.
Avoir des enfants, des petits-enfants — c’est la plus belle des réussites.
Ce sont des morceaux de soi qui continuent la route, avec leurs rêves, leur insouciance, et leur lumière.
À soixante ans, on sait que le bonheur n’est pas dans ce qu’on possède, mais dans ce qu’on regarde.
On comprend enfin que la vie est belle, profondément belle, même quand elle a été dure.
C’est notre regard qui change tout : la beauté est partout, mais c’est nous qui décidons de la voir… ou non.
Ce n’est pas la vie qui est laide, ce sont parfois nos blessures qui nous empêchent de voir sa lumière.
Alors on choisit de sourire, de remercier, de respirer.
On choisit de vivre, simplement.
Et dans ce choix-là, il y a toute la sagesse du monde.
Agnes