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Népal. Impressions.
31/10/2024

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Toutes les infos sur la méditation, enseignée simplement et de façon laïque tout en puisant dans la richesse des enseign...
03/09/2024

Toutes les infos sur la méditation, enseignée simplement et de façon laïque tout en puisant dans la richesse des enseignements bouddhistes. Pour tout le monde, aucun pré-requis. https://explore.training/meditation/

Pourquoi méditer ?La popularisation du mindfulness ces deux dernières décennies a permis à beaucoup de trouver dans la m...
21/08/2024

Pourquoi méditer ?

La popularisation du mindfulness ces deux dernières décennies a permis à beaucoup de trouver dans la méditation une technique de gestion du stress et de la douleur entre autres. Mais la méditation est bien plus que ça.

C’est une façon d’être au monde et à soi qui ne vise pas à nous “améliorer” mais qui au contraire nous propose de retrouver et reconnaître en nous un espace lumineux de conscience. Un espace dont nous sommes fait et qui se laisse entrevoir dans ces moments où nous cessons justement de faire, de gérer et de produire.

Comme le yoga, qui s’est désolidarisé de sa philosophie depuis les années 1990 pour mettre en avant son aspect postural, la méditation, en s’isolant de son contexte spirituel, peut être réduite aussi à un outil qui, plutôt que de nous proposer une ouverture, réduit notre existence à une série d’obligations à remplir, d’obstacles à surmonter et d’identités à prouver. Il est facile en ces temps de confondre le moyen (les techniques du mindfulness) ou la forme (les postures) avec le but : une expression ouverte de notre potentiel vivant.

J’ai, comme beaucoup, d’abord envisagé la méditation comme une technique de plus qui pourrait me sauver de moi-même, me façonner comme autre, plus parfaite, moins emprise aux doutes et à l’insatisfaction. Ce qui j’y ai trouvé n’est pas un autre moi mais au contraire, la possibilité de laisser mes façons d’être se dissoudre pour laisser émerger tout un espace de possibles.

Et c’est cela que je tâche de transmettre, non comme autorité en la matière, mais comme compagne de chemin, avec un œil exercé, capable de discerner la brillance de votre cœur sous les kleshas (les voiles de doutes auxquels on s’identifie).

N’ayons pas peur de la spiritualité, ce n’est pas un dogme, ni une religion. Ce n’est pas un lot de croyances mais un regard curieux et intelligent sur notre expérience humaine.

Training.
17/08/2024

Training.

Lecture en altitude. En mode vers de terre heureux.
16/08/2024

Lecture en altitude. En mode vers de terre heureux.

11/08/2024
Mettre ensemble. Connecter. Trouver des liens. Certainement ce me qui passionne le plus dans mes projets. Trouver cette ...
06/08/2024

Mettre ensemble. Connecter. Trouver des liens.

Certainement ce me qui passionne le plus dans mes projets. Trouver cette alchimie, qui permet à des éléments apparemment disparates, de résonner ensemble et de créer un nouveau champ de compréhension.

Le yoga, tel qu’il me l’a été enseigné dans les lignées shivaistes, été la première permission à explorer les systèmes d’échos qui se créent entre les aspects du vivant. Le bouddhisme vajrayana vient grandement nourrir cette toile qui se dessine à mesure de mes lectures, pratiques, études, contemplations et rencontres. Avant tout ça, il y avait eu mes études universitaires et les heures passées à étudié le concept du devenir chez Deleuze ou Derrida.

A plus de 50 ans, toutes les parties de ma vie sont enfin perméables les unes aux autres. Les liens s’étendent du coussin de méditation à la posture de yoga, de la foulée en course à l’interaction avec le facteur, de mon rapport à moi même et au monde.

La grande différence avec les années universitaires est que les connections ne sont plus réduites à des systèmes abstraits qui nourrissent la pensée mais laissent le quotidien incomplet. L’espace de la conscience est vraiment vécu et non conceptualisé, la vie sentie de l’intérieur et non approchée comme un suite de solutions à trouver.

Et cet été encore, de nouvelles fenêtres s’ouvrent sur les possibilités inouïes du vivant, si on peut un temps s’y laisser porter et entendre toute la sagesse de ses échos.

Devenir invisible. Perdre notre consistance, laisser le monde entrer en nous et nous traverser de toute part. Oublier l’...
02/08/2024

Devenir invisible. Perdre notre consistance, laisser le monde entrer en nous et nous traverser de toute part. Oublier l’image de soi, tellement présente de nos jours qu’on finit pas penser qu’elle est nous.

Les visualisations bouddhistes servent cette perte de contour libératrice. S’imaginer devenir un être de lumière, sans substance et pourtant présent. Je pratique avec Tara beaucoup, la représentation de la compassion. Elle scintille d’amour, pourtant elle n’a pas d’organe cœur. Elle m’enveloppe de sa tendresse pourtant elle n’a pas de bras.

Devenir Tara, le temps d’un instant, c’est devenir arc en ciel, pleine manifestation pourtant insaisissable. C’est se rappeler que visualiser c’est pas jouer à être quelqu’un d’autre ou inventer une image, mais se replonger dans ce qui est toujours là en deçà de tout phénomène, l’espace de la conscience.

Devenir invisible pour devenir conscience.

La peur. À l’origine de la plupart de nos schémas réactifs, des plus élaborés aux plus basiques. Je la vois à chaque foi...
30/07/2024

La peur. À l’origine de la plupart de nos schémas réactifs, des plus élaborés aux plus basiques.

Je la vois à chaque fois que j’interviens pour calmer un désaccord entre deux membres de la famille, à chaque fois que je me creuse la tête pour apaiser une situation douloureuse pour autrui. On pourrait penser que la peur n’a que peu de place dans ce genre de schéma, puisqu’ils sont justement tournés vers l’autre. Rien d’égotique donc là-dedans ? Un simple désir d’aider ?

C’est un peu plus complexe en fait. Car derrière mes envies d’intervenir pour l’autre se cache bien une forme de peur qui elle m’est personnelle et n’a rien de généreux. Pourquoi est ce que au fond je cherche à calmer la dispute ou à agir sur une situation ? Parce que j’ai peur du conflit, peur de ne pas avoir l’énergie de le supporter, peur d’avoir peur que ça s’empire, peur de moi en fait, de ce que je suis capable ou pas de ressentir de désarroi, de découragement, d’impuissance.

L’ego est si intelligent et peut tout déguiser pour assurer sa survie. Mais si on peut identifier la peur à la base de ses intentions profondes, alors on désarme une partie de l’emprise qu’il a sur nous. Et on vit plus libre. Plus courageusement. Plus justement.

L’ego n’est pas quelque chose à détruire, mais à questionner, pour cesser de se réduire à lui. Écouter nos peurs, voir à travers honnêtement et les traverser pour sentir que de l’autre côté il y a la possibilité d’une vie libérée.

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