Au Fil du Cocon

20/11/2025

Suite à une nouvelle suspension de sage-femme accompagnant les Accouchements à Domicile (AAD), de nombreuses familles se trouvent aujourd’hui sans solution, alors qu’elles avaient fait le choix éclairé d’un AAD.

Restreindre l’activité des sages-femmes revient à restreindre le droit fondamental des parents au choix de leur lieu d’accouchement.

En pareilles circonstances, ce n’est pas seulement une professionnelle qui est mise à l’arrêt : c’est un parcours de naissance qui se trouve fragilisé.

Le CDAAD a pour mission de :
• Recenser les refus d’accompagnement à domicile
• Documenter les difficultés rencontrées par les usagers
• Donner de la visibilité à une réalité : l’accès à l’AAD se réduit, laissant des familles démunies et parfois contraintes de renoncer à leur projet de naissance.

Nous continuons de soutenir les familles touchées par cette situation et défendre le droit au choix, à la sécurité, à la continuité des soins.

Si vous avez fait face à un refus ou à une difficulté pour votre AAD, vous pouvez nous écrire : chaque témoignage compte. Un formulaire de recensement est disponible ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeM8Xl5WjOG0sJImxjBq10_1xAr1E_IWgPXpMjiMd7PmWQ2YA/viewform

25/10/2025

Quelle tendresse
Contrairement aux mammifères sauvages, les bébés baleines ne peuvent pas s’accrocher à leur mère.
Au lieu de cela, maman pulvérise le lait directement dans l’eau de l’océan, mais ce n’est pas du lait ordinaire.
Le lait de baleine est très riche - environ 50% de matières grasses - ce qui lui donne une consistance similaire au dentifrice ou à la crème; il est si épais et collant qu’il ne se dissout pas dans l’eau de mer, permettant au bébé de l’avaler sans en perdre une goutte.
Cette adaptation extraordinaire garantit que la nourriture atteint le chiot en toute sécurité, même dans l’océan vaste et en mouvement, tandis que la mère localise avec précision la position de son corps, créant l’angle parfait pour allaiter le petit pendant qu’ils nagent ensemble.

26/09/2025

03/09/2025

💛 Septembre, mois de la prévention du su***de 💛

En tant qu'accompagnantes du deuil et de la fin de vie, nous savons combien la souffrance peut parfois sembler insurmontable. Mais nous savons aussi que chaque vie compte, que chaque histoire mérite d'être écoutée.

Si vous traversez une période difficile, sachez que :
🤝 Vous n'êtes pas seul(e)
💬 Parler peut sauver
🌅 Il existe toujours une alternative à la souffrance

La prévention du su***de, c'est l'affaire de tous. Un simple "Comment ça va ?" peut faire la différence.
📞 Numéro national français de prévention du su***de : 3114 (gratuit, 24h/24)
Prenons soin les uns des autres 💛

Nos professionnelles Couleur Plume se mobilisent à vos côtés et sont disponibles pour tout renseignement, prise de rendez-vous, demande de soutien.
Vous les trouverez via notre site www.couleurplume.fr

***de

16/08/2025

Ça fait plusieurs jours que j'essaye d'écrire sur le drame survenu il y a un peu plus d'une semaine en Belgique.
Je suis en vacances mais je regarde quand même les quelques informations qui passent sur mon téléphone. J'ai donc vu cet article qui parlait d'une jeune femme de 33 ans qui s'est suicidée avec son bébé de 9 mois dans les bras. Tous deux n'ont pas survécu.
Bien évidemment mon esprit s'est tout de suite focalisé sur l'âge de l'enfant et la possibilité que cette mère traversait un épisode de souffrance psychique extrêmement douloureux. Mais il est tellement rapide de tirer des conclusions hâtives. Alors j'ai gardé dans un coin de ma tête le fait de chercher les suites de l'enquête déclenchée dans la foulée. Il s'avère que la piste d'une dépression du post-partum sévère est avancée par les autorités belges.
Cela aurait pu être autre chose mais rappelons tout de même que la première cause de mortalité maternelle dans la première année de vie de l'enfant est le su***de. Malheureusement cette femme n'aura pas trouvé sur son chemine de ressources suffisantes autour d'elle pour dépasser ce chaos intérieur.
Au-delà de la tristesse et de la colère ressenties, j'ai été extrêmement surprise par les commentaires rédigés sous les publications Facebook. Généralement les gens se permettent de critiquer violemment l'acte sans savoir ce qui a pu se passer. Mais là, étonnamment, une grande empathie et beaucoup de mots qui parlaient de souffrances psychiques périnatales. Il semble que nous avancions sur le sujet de la santé mentale perinatale, que les femmes (puisqu'il s'agit de commentaires quasiment de femmes) osent s'exprimer sans peur du jugement. Je voulais remercier toutes ces personnes qui en parlent, toutes celles qui se battent chaque jour pour donner de la visibilité à cette problématique de santé publique sous-estimée par notre gouvernement.
Soyons vigilant.es à ce que vivent les parents !
Élise, présidente de Maman Blues et avant tout mère avec expérience vécue.

***de ***dematernel