04/10/2024
À toi, qui pense à moi chaque jour depuis mon départ,
À toi, dont le cœur se serre sous le poids de mon absence, et dont les larmes coulent silencieusement devant mes photos… Je ressens chaque battement de ton cœur, chaque souffle entrecoupé par la douleur, et même si je ne peux plus être là comme avant, je veux te parler d’ici, d’où je suis.
Je sais que mon absence te pèse, que le vide que j’ai laissé est immense, insondable. Il y a ces jours où la vie semble te glisser entre les doigts, où tu cherches désespérément ma présence dans les souvenirs, dans ces photos qui te rappellent tout ce que nous étions. Mais je suis là, d’une manière différente. Mon amour, ma tendresse, tout ce que j’ai été pour toi, tout ce que tu as été pour moi, ne disparaît pas. Ça reste vivant en toi, dans chaque souvenir que tu chéris, dans chaque geste que tu fais avec une pensée pour moi.
Je sais que la douleur est lourde à porter. Et je ne te demande pas de l’oublier. Elle fait partie de toi maintenant, comme je fais partie de toi. Mais je veux que tu apprennes à vivre avec elle, doucement, à apprivoiser ce chagrin. Laisse-moi devenir cette douce mélancolie qui t’accompagne sans te briser. Souviens-toi de moi avec tendresse, avec ce mélange de tristesse et d’amour qui fait battre ton cœur, même quand tout semble figé.
Ne laisse pas la douleur t’empêcher de voir la lumière autour de toi. Je suis dans chaque rayon de soleil qui caresse ton visage, dans chaque éclat de rire que tu entends, dans chaque instant de paix que tu trouves malgré tout. Même dans ton chagrin, il y a une part de moi qui vit encore, qui t’accompagne. Je suis là, toujours, dans cette invisible présence, dans cette force que tu trouves pour avancer chaque jour.
Mon absence est une réalité que nous devons affronter ensemble. Mais je veux que tu saches que je suis fier(e) de toi, fier(e) de ta force, de cette manière que tu as de continuer, même quand le poids est trop lourd. Pleure si tu en as besoin, serre mon souvenir contre ton cœur. Mais continue de vivre, pour toi, pour nous, car tant que tu marches, je ne suis jamais vraiment parti(e).
Avec tout mon amour,
Je veille sur toi, toujours.