07/07/2025
⚠️Aujourd’hui on alerte. Une réforme en apparence technique pourrait provoquer des conséquences dramatiques pour notre système de santé de proximité.
Le gouvernement à décidé de diviser par deux les remises sur les médicaments génériques, passant de 40 à 20-25%. Ces remises, prolongées jusqu’au 1er août, représentent des fonds indispensables aux financements des officines.
🚨Sans elles, plus de 6000 pharmacies - soit 30% du réseau - sont menacées de fermeture. Et avec elles, ce sont des milliers d’emplois qualifiés qui sont en jeu : pharmaciens, préparateurs… Mais ce sont surtout des millions de patients qui perdront un accès direct, gratuit et humain à un professionnel de santé.
Car une officine, ce n’est pas juste un lieu de délivrance de médicaments. C’est souvent le dernier acteur de santé de proximité, accessible sans rendez-vous, dans tous les territoires. Les pharmacies :
- accueillent, orientent et accompagnent les patients au quotidien
- vaccinent, dépistent et assurent le suivi de traitements
- gèrent les ruptures, les appels aux prescripteurs, la logistique, l’écoute, les conseils
Le tout en sous-effectif, en tension, dans un système de santé déjà à bout de souffle !
Et pendant qu’on leur demande toujours plus de missions, on vient réduire brutalement les ressources qui leur permettent de tenir.
Une réforme sans concertation, par des dirigeants déconnectés du terrain, qui n’ont aucune idée de ce que signifie réellement de travailler dans une officine aujourd’hui. C’est incohérent. Injuste. Inacceptable. C’est affaiblir un maillon essentiel du parcours de soins, un rempart accessible, humain, compétent, au cœur de notre quotidien.
Beaucoup ne voient dans la pharmacie qu’un comptoir où l’on vient chercher du Doliprane.
Mais derrière ce comptoir, il y a des professionnels formés, engagés, qui tiennent debout une partie du système de santé. Des hommes et des femmes donnent toujours plus, avec toujours moins.