ML Psychopratienne en thérapie brève

26/02/2023

[A partager] Un flyer pour présenter mes services.😉

26/02/2023

Qui je suis :
Après 20 années au service de l’enfance, j’ai découvert le modèle de Palo Alto lors d’une conférence. Quel bouleversement ! J’ai adhéré immédiatement à ce modèle si différent, si percutant, si soulageant !

Quelques années plus t**d, j’ai enfin pu débuter ma formation. Une plongée dans un monde passionnant. Dès la première année, j’ai appris les bases, j’ai pu les intégrer, les investir et expérimenter cette forme de thérapie, si différente de la psychothérapie classique que j’avais expérimenté. J’y ai aussi fait des rencontres qui m’ont marquées, j’ai fait la rencontre de personnes d’horizons très variés.
Lors de ma deuxième année de formation, j’ai approfondi mes connaissances et pu prendre en charge des patients, constatant la puissance du modèle. Formée et accompagnée par des formateurs aguerris, j’ai pu prendre confiance pour accueillir des patients et les accompagner pour soulager leur souffrance.

Accompagner des personnes, pour les aider, ici et maintenant, voilà ce que je vous propose avec le modèle de Palo Alto. Une thérapie brève (maximum 10 séances) qui se veut soulageante, en dénouant, "décoinçant" des situations qui vous font souffrir.

05/01/2023

Pour ce premier article, j’ai envie de parler de harcèlement scolaire. Parce que ce matin, sur le trottoir du collège de ma fille, j’ai discuté avec un papa qui me disait que sa fille est harcelée. Encore une…

Quel fléau, que de souffrance, que d’inquiétude, que d’angoisse ! Le papa est inquiet, et c’est bien normal ! Il est comme tout un chacun, il entend de plus en plus souvent, dans les médias, des suicides de victimes harcelées.

Décortiquons un peu le harcèlement.
Non, les harceleurs ne sont pas nécessairement en souffrance dans leur vie. Non, ils n’ont pas forcément été harcelés auparavant.
Les harceleurs harcèlent souvent pour asseoir leur popularité. "Quoi ?! Les jeunes veulent être populaires ?!" Et ouiiiiiiii, comme beaucoup d’adultes finalement, les jeunes courent après les "likes", dans la vraie vie. Lorsque vous postez sur un réseau social, plus votre post génère de likes, plus vous appréciez généralement. La popularité apporte un sentiment agréable, valide des attitudes, pensées, visions. A l’âge de la construction de son identité, le jeune trouve un certain réconfort dans cette popularité.
Les harceleurs harcèlent aussi pour ne pas être harcelés. Oui-oui, harceler permet aussi de d’éviter de devenir, peut être, soi-même une victime. Parce que bon, se "victimiser" n’est pas trop à la mode de nos jours, chez les jeunes.Depuis plusieurs années, le harcèlement scolaire est plus connus (et reconnu), les jeunes savent donc qu’ils peuvent en être victimes. S’ils n’en ont jamais entendu parlé, ils ont bien pu observer un jour, que ceux qui sont brimés ne sont pas au top de leur vie et qu’il vaut mieux être de l’autre coté.
Notons qu’à adolescence, dans son développement, le jeune se rapproche de ses pairs, veut faire corps avec eux, se détacher de l’adulte. Le regard des pairs est le pluuuuuuuuus important dans sa vie (bien plus que les maths et le français, au grand désarrois de ses parents! D’ailleurs, si vous n’étiez pas au courant, la matière principale au collège ou au lycée, c’est la socialisation hein ! Rien d’autre !).

Le harcelé
Les harcelés ne sont pas forcément ceux qui sont hors norme (vêtement, particularité physique ou handicap). Non, les harcelés peuvent être n’importe qui et c’est ce qui est particulièrement anxiogène (pour les jeunes mais aussi leurs parents!). Nous connaissons tous quelqu’un qui a une particularité physique, par exemple, mais qu’on a pas trop trop envie d’aller chatouiller hein, on n’est pas suicidaire non plus !

Quand on apprend qu’un jeune est harcelé...
Souvent, la première réaction de l’adulte est de voler au secours de la victime. Quoi de plus normal que de vouloir protéger le harcelé ? Quoi de plus normal que de vouloir sanctionner le harceleur, ce P’tit Con qui se permet de faire souffrir l’autre ?!

Mais attention, intervenir comporte des risques puisqu’il va, de fait, envoyer plusieurs messages aux protagonistes. Oui-oui, des risques qu’il est important de connaître avant de prendre une décision. Voici les messages qui sont perçus :
Au harceleur : "Bien vu mon grand, tu as bien choisi ta proie, la preuve, elle ne sait pas se défendre toute seule ! ". Par ailleurs, quelle satisfaction pour le harceleur de voir qu’il parvient à mobiliser à minima un adulte (voir une armada d’adultes…). Si en plus, le harceleur est du genre petit caïd, il assoie toujours plus sa popularité de bad boy.
Au harcelé : "Mon pauvre petit chat, tu n’es pas capable de te défendre tout seul, super-parent va te défendre tout de suite !" Le second message délivré au harcelé est bien sur qu’on l’aime de tout son coeur. Il est donc aaaaaaabsolument normal de vouloir intervenir pour le protéger.

Lorsque l’adulte intervient, le risque est au mieux, que le cercle vicieux continue, au pire que le harcèlement s’accentue (il arrive de temps en temps, que l’intervention de l’adulte stoppe tout mais d’expérience, c’est exceptionnel. Et avez-vous envie de prendre le risque ?).
Oui, parce que les jeunes savent être perfide. Le harceleur est malin et passera par exemple des paroles à un simple geste, qui peut même être pire finalement que les paroles. L’une des défense favorite de certains harceleurs, devant les adultes, est le fameux : "Rho, c’est pour rire. J’s’avais pas que ça le faisait pleurer. Faut pas l’prendre mal !".
Par ailleurs, le harcelé risque de se voir taxer de "poucave" (oui, pour les plus de 35 ans, comme moi, c’est le terme actuel pour désigner une "balance"), donc potentiellement mis à part et devenir un paria aux yeux de tous. Dans la cour, la règle (visiblement inconnu des adultes) c’est qu’on règle ses soucis entre jeunes.

Et alors, on fait quoi du coup ?

Avant de tout charger dans un camion pour aller élever des chèvre sur la plateau du larzac, on respire un grand coup. Non, on ne prend pas son téléphone pour hurler sur les adultes de l’école ! Ils ne sont pas forcément au courant, peuvent ne pas connaître l’ampleur de la souffrance de la victime ou ne savent pas forcement comment réagir.
Avant d’envisager un changement d’école en urgence, on cherche une alternative, parce que dans de nombreux cas, le harcèlement recommence dans la nouvelle école (le sujet est vaste, il fera l’objet d’un autre article).

L’idée est de préparer l’enfant à se défendre ! Pas par les coups (enfin, si, parfois, quand on n’a pas d’autre solution) mais par des paroles, des gestes, des attitudes.
Oui, ça va certainement être dur, il y aura probablement des risques (qu’il faut envisager avec le harcelé) mais quel apprentissage pour la vie ! Déjà le jeune apprend que ce n’est pas parce qu’on est victime un jour, qu’on l’est tous les jours. Ensuite, le jeune apprend qu’il est CAPABLE de se défendre et ça, c’est top pour regonfler sa confiance en soi, fortement ébranlé par un harcèlement !
En thérapie brève systémique, on parle de "flèches de défense", le plus souvent verbales (mais pas que). On fait du sur-mesure pour que l’enfant ai un carquois adapté à son histoire, son harceleur. Ainsi armé, il saura se défendre et fera un apprentissage pour la vie. N’hésitez pas à vous faire aider. La position de parent est très difficile quand on voit son enfant souffrir. On peut avoir envie d’arracher les yeux du Petit Con (je le sais, il y a quelques semaines, j’ai eu envie de faire de même!) mais il faut penser avant tout au jeune. L’aider, l’accompagner, le soutenir mais ne pas faire à sa place, est la meilleure attitude à mon sens.
Force et courage à ceux qui souffrent, petits et grands, et à ceux qui en ont souffert.

Cet article est rédigé au masculin. Pour une lecture plus aisé, je n’ai pas utilisé une écriture inclusive. Le prochain article sera donc au féminin !

27/06/2022

Une vidéo pour illustrer le fonctionnement de la systémie.
https://youtu.be/SZImKzAZUv4

Dans cette vidéo je raconte une histoire vraie qui s'est déroulée dans les années 1950 sur l'île de Bornéo. Cette histoire explique l'importance de la pensée...