11/09/2025
Le couple deux mondes qui se rencontrent et qui décident de faire chemin ensemble.
Pour que cela dure avec le plus de plaisir, les deux personnes vont devoir trouver une voie du milieu.
Mark Twain et son épouse semble l’avoir trouvé et cultivé
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Quand Mark Twain épousa Olivia Langdon, il confia à un ami :
« Si j’avais su à quel point la vie conjugale me rendrait heureux, je me serais marié 30 ans plus tôt — en sautant toute l’affaire des dents de lait. »
Il avait alors 32 ans.
Ils ne pouvaient pas être plus différents. Samuel Clemens (le vrai nom de Twain) avait grandi dans une famille pauvre, travaillant dès son plus jeune âge, essayant mille métiers — de pilote de bateaux à vapeur à mineur d’argent — avant de devenir écrivain. Olivia, elle, était la fille raffinée d’un riche homme d’affaires.
Twain tomba amoureux d’elle… avant même de la rencontrer. Un ami lui montra un médaillon contenant son portrait et l’invita à lui rendre visite. Deux semaines après leur rencontre, il la demanda en mariage. Elle refusa. Deux fois.
La première, en raison de leur différence d’âge et de ses manières un peu brusques. La deuxième, à cause de son manque de foi. Twain promit de devenir un bon chrétien pour elle, mais Olivia hésitait encore — même si, au fond de son cœur, elle l’aimait déjà.
Le destin intervint lorsqu’une de ses calèches se renversa en quittant la ville. Feignant une blessure grave, Twain se retrouva hébergé chez elle. Olivia proposa de le soigner — et, après une nouvelle demande, elle accepta enfin.
Dès ce jour, Twain fit tout pour la rendre heureuse.
Chaque soir, il lui lisait la Bible, priait avant les repas, et alla jusqu’à garder 15 000 pages de ses écrits inédites, parce qu’il savait qu’elle ne les approuverait pas. Olivia fut sa première éditrice, barrant tout ce qui lui semblait trop osé — un jour, elle supprima même le « Confound it ! » de Huck Finn, jugé trop grossier.
Twain disait : « J’arrêterais de porter des chaussettes si elle me disait que c’est immoral. »
Elle l’appelait son « garçon aux cheveux gris » et prenait soin de lui comme tel. En retour, il affirmait que c’était elle qui nourrissait son énergie, son humour et son esprit enfantin.
Même dans les épreuves — la perte d’enfants, la faillite, la maladie d’Olivia — ils s’appuyaient l’un sur l’autre. L’humour de Twain était son remède : il remplissait leur maison et leur jardin de petits mots absurdes pour la faire sourire, allant jusqu’à « donner des instructions » aux oiseaux sur le moment et le volume de leurs chants sous sa fenêtre.
Jamais ils ne s’élevèrent la voix, jamais de scandale, jamais de rupture dans leur complicité.
Pour l’un des anniversaires d’Olivia, Twain écrivit :
« Chaque jour passé à tes côtés a renforcé ma certitude que nous ne regretterons jamais d’avoir uni nos vies. Chaque année qui passe rend mon amour pour toi, ma chère, plus fort encore. Regardons l’avenir — les prochains anniversaires, la vieillesse — sans peur et sans tristesse. »
Une histoire d’amour pour l’éternité. 🥰