01/09/2025
La Mongolie: Une terre sacrée, emplie de traditions où le bouddhisme côtoie le chamanisme. Des steppes à perte de vue où les couleurs nous offrent un spectacle époustouflant. Une terre qui vibre fort et nous porte. Une terre puissante et solide qui nous met face à notre ignorance et notre simple condition humaine. Une terre noble, fière qui attire le respect et la vertu. Des nomades ancrés dans leurs traditions où chacun a sa juste place. Les hommes sont fiers, robustes et fort. Ils sont virils et libres. Les femmes sont douces, souriantes, coquines et puissantes.
Ils ne font qu’un avec la nature et le bétail. Ils bravent la pluie, le froid, le vent, la neige et s’inclinent devant la puissance des éléments. Ils côtoient la vie comme la mort qui n’est pas associée à des souvenirs. La mort est là, présente avec eux. Ils vivent avec les esprits. Les ancêtres sont vivants autour d’eux se réfugiants dans le feutre des yourtes pour les guider et les accompagner. Les chamans font de la divination. Tout est symbolisme et ils nous rendent la responsabilité de décrypter leurs messages et d’appliquer les rituels proposés. Notre chemin nous appartient. A nous de l’écrire ! Les cérémonies chamaniques ont la puissance de leur humilité. Leur détachement face à notre admiration nous renvoie à la démesure de l’ego du monde occidental… Non déconnectés de la nature, la conscience de la précarité de la vie en fait des êtres humbles, assumés et affranchis. Les moines bouddhistes qui ont été en grande partie exterminés ou déportés par les purges staliniennes à la fin des années 1930 sont aujourd’hui très présents en Mongolie. La lumière a vaincu et le sacré est revenu.. Mais l’ombre n’est-elle pas que de la lumière qui tente de s’incarner ? Les cérémonies bouddhistes sont vibrations, prières et profondeurs. C est une danse incessante de mantras qui pénètrent tout le corps et libèrent les émotions bloquées ou plus… Cela nous interroge sur la dimension guérisseuse de nos religions occidentales. Où sont passés les miracles du Christ? Pourquoi refusons nous ou n’osons nous pas affirmer la puissance de notre foi dans les soins que nous prodiguons?
À méditer !