Anima - Hypnose Angoulême

Anima - Hypnose Angoulême ANIMA - Hypnose Angoulême - est votre cabinet de thérapies brèves en Charente. Hypnose Ericksonnienne

Hypnose Ericksonnienne, PNL, DNR, coaching par Pierre Denier.

Allongé sur mon transat, j'observe le bleu du ciel. Un éclat lumineux et sombre à la fois, puissant, une profondeur infi...
20/08/2025

Allongé sur mon transat, j'observe le bleu du ciel. Un éclat lumineux et sombre à la fois, puissant, une profondeur infinie. Quelques oiseaux traversent l'espace au-dessus, des virgules fugitives zébrant l'air dans un piaillement discret. Au loin, le bourdonnement de la ville, des routes, de la circulation. La vie s'active partout autour et je reste figé sur ma chaise, immobile et absorbé par la contemplation d'une couleur dans toutes ses dimensions. Le jour, les étoiles disparaissent, elles s'effacent et reviendront ce soir. Un peu comme tout du reste. Eternel recommencement.

Là-Haut, passent des avions. On distingue leur fuselage, le orange qui habille la queue. Une traînée nuageuse les suit qui se fond dans le bleu laiteux. Je pense aux passagers, surtout à ceux qui regardent par le hublot. Ont-ils vu mon village ? Des allemands, norvégiens, anglais, des français peut-être... Des vacanciers pour la plupart. Parfois de lourds aéronefs propulsés par leurs quadrimoteurs, fiers, intercontinentaux, ils appartiennent à la caste des grands voyageurs, emportant à leur bord des destins, des familles, des cadres pressés. Je fus l'un d'entre eux, il y a bien longtemps. Je me souviens qu'à l'époque, je profitais de chaque vol pour garder la tête plongée dans mes carnets, écrivant ce que j'avais vu en bas. 

Aujourd'hui c'est l'inverse. Je profite d'avoir les pieds sur terre pour garder la tête en l'air et écrire ce qui se joue, là-haut. Mes seuls voyages relient mes pensées, comme un pont entre plusieurs idées, de délicates passerelles, de petits bonds à coups de lettres déposées sur le papier. Des pas qui se suivent, patiemment, plus urgemment parfois.  Un long voyage sans fin... sans doute... Si, beaucoup de doutes.

Pour LaoTseu, "un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas". Beaucoup croient encore qu'il parlait d'un voyage dans mille "lieux", pour ma part, je consacre maintenant tout mon temps et mon énergie à ce pas unique, ce petit pas, forcément le premier de tous ceux qui suivront.

Voyager sur un transat. Quelle folie ! Et pourtant, voyager toujours... éternel recommencement, pas après pas.

J'aime bien me balader l'été en bord de mer. Dans une cité balnéaire surtout, le soir, à la tombée du jour. Une légère b...
12/08/2025

J'aime bien me balader l'été en bord de mer. Dans une cité balnéaire surtout, le soir, à la tombée du jour. Une légère brise soulève le coin de la chemise, la mèche s'excite. Du monde, des enfants, des couples enlacés. Une romance sur ciel saumonné, des pas lents, posés, bras dessus bras dessous. On pourrait presque fredonner une chanson de Joe Dassin, "on ira, où tu voudras, quand tu voudras...". Tranquille.
Je ne sais pas si ce moment possède un nom dans une langue scandinave mais il évoque pour moi la Dolce Vita. Quelque chose de doux, de sucré, une glace à la fraise que l'on aimerait garder intacte le plus longtemps possible, pour le plaisir de la regarder, de savoir qu'elle existe. Emportés par la tièdeur de l'air, les soucis s'envolent, disparaissent de l'esprit. Comme par magie.

Dans la douceur d'un coucher de soleil, de petits groupes, un peu partout sur la plage. On y lève un verre à la santé du Monde, dévore une part de pizza ou organise un pique nique chic. Les pieds sont nus, la pudeur remisée pour se laisser découvrir... heureux, relâché. Offrir son visage épanoui. Miracle de l'instant.
Ceux qui marchent plus loin, sourient aussi, se concentrent sur le mouvement de l'orteil retenant une tong avachie, une sandale alanguie ou appellent leurs enfants téméraires, s'enfonçant trop loin dans la forêt dense de jambes mouvantes.

Il y a quelque chose d'important dans ces moments, assister au relâchement des corps et des esprits, au souffle du soir qui apaise et attendrit. L'intimité du bien-être s'offre aux étrangers, spontanément, et pour cela le crépuscule nous affranchit de tout calcul. Le voisin devient frère de paix, observateur de mon bonheur. Ce n'est pas si fréquent. On dit que pour se régénérer, l'être humain a besoin de nature. Je crois qu'il a aussi besoin de connaître le bitume des bords de mer, le soir surtout, pour observer l'horizon scintillant, quand les étoiles éclairent les sourires et la moustache de glace, juste au dessus des lèvres... pas très nature tout cela, je le reconnais, mais incroyablement efficace !

Ce que j'aime en été, c'est l'odeur de la paille fraîchement coupée. Des champs jaunis par le soleil, cuits à point, que...
10/08/2025

Ce que j'aime en été, c'est l'odeur de la paille fraîchement coupée. Des champs jaunis par le soleil, cuits à point, quelques haies longeant un cours d'eau. Les papillons s'envolent en couple, excités par l'air chaud. Des boutons d'or, des tiges dégarnies. A mon pas, des orvets ou lézards s'enfoncent dans les bosquets secs, un son furtif, quelque part dans un trou de terre sèche, à l'abri. Les oiseaux ont déserté le bleu du ciel, attendant le jaune ou le rose d'un soleil déclinant. Rien, même l'air semble collé, un bloc. Rien, juste l'été accablant de fièvre révélant dans sa sueur les odeurs de fournées, d'herbes roussies et d'insectes grillés.

En été, il suffit de tendre les mains pour sentir les couches d'air chaud ou plus froid. L'été nous exhale, décuple nos sens. La peau se révèle, si sensible... on pourrait avancer, les yeux fermés, captant sur le corps, les espaces libres ou saturés. Les odeurs sont amplifiées, explosant d'essences, d'effluves incandescentes. Une caisse de résonance, si puissante... Comme le silence tout autour. Silence étouffant.Aucun bruit aux alentours, ni tracteur, ni moteur. En été, on écoute aussi l'absence. Plus attentivement encore. Au dessus de l'asphalte brûlant se dessinent des vagues de chaleur, transparentes, déformantes. Ici, le chaud se voit, mur épais, ondoyant, rasant le sol et écrasant l'horizon d'une onde inquiétante.

Au fond, l'été ressemble à l'hiver, une même torpeur figeant l'espace, le brûlant de l'air étouffe de son poids tout comme le froid gèle les ardeurs. Les opposés se rejoignent..

Un cours d'eau craquelé, vide, terreux et poussiéreux, des traces sur le côté de sa vigueur d'antan, des racines amaigries, avides de liquide. L'été éradique, décrète et impose et la vie s'enfuit, comme jadis, l'eau coulait entre deux rives. Et pourtant, dans l'observation du dérisoire, du minuscule, caché derrière la poussière, le grain de sable ou la brindille asséchée, foisonne un monde discret, silencieux qui transforme l'inamical en foyer, irrespirable en espace vivant. Alors l'été m'enseigne une belle leçon, la vie passe toujours quelque part, y compris dans les interstices les plus hostiles.

Toutes ces antennes autour de moi, dressées, raclant l'espace de toute forme d'ondes, fouillant l'invisible pour déniche...
09/08/2025

Toutes ces antennes autour de moi, dressées, raclant l'espace de toute forme d'ondes, fouillant l'invisible pour dénicher les trésors cathodiques. Des forêts de métal, des troncs d'aluminium, des branches de plastique pour capter l'image et le son. En ce moment, mon corps est traversé par une émission, des jeux d'argent ou bien les informations en continu, les rires aigus des radios locales ou encore une publicité pour une banque vertueuse. C'est dingue comme le vide est rempli.

Si j'étais antenne, se bousculeraient en moi des mondes contraires, remplis de données, d'informations, d'injonctions. Un bruit constant, un acouphène vibrant dans chaque cellule de mon corps, dans mes pensées. Si j'étais antenne, je serais écartelé par tant de divertissements inutiles, je me laisserais envahir par toutes ces choses futiles, oublierais le son de ma voix, de ma résonnance. Je ne maîtriserais plus mes pensées, tenterais de canaliser, fuir, éteindre ou resterais des heures, ébété par la vacarme ambiant. Faire le mort parfois, permet d'échapper à la saturation. Si j'étais antenne, je chercherais un technicien du réglage pour m’apiser. Il m'apprendrait à me déconnecter, à faire silence ou discerner ce qui m'appartient du reste. Il m'expliquerait qu'une antenne peut recevoir et aussi émettre. C'est l'antenne qui choisit. Toujours. Encore faut-il qu'elle le sache...

Si j'étais antenne, je m'agiterais pour échapper au trop plein, moins l'entendre, moins le subir. Je fuirais dans l'excès, juste pour étouffer la saturation, pour créer l'illusion d'une liberté, d'un souffle d'air. Juste une illusion, je sais bien... Mais que peut faire une antenne pour échapper à ce chaos ? Peut-être apprendre à s'orienter dans un sens ou un autre, trouver une voie, à elle, un axe autour duquel s'articuler, se déployer. L'antenne ne le sait pas mais elle peut toujours chosir ce qu'elle reçoit. Cela peut prendre du temps, mais petit à petit se diriger dans une direction adaptée aux besoins, celle qui réveille à soi et fait danser là, tout au fond... Et puis cette danse, apprendre à la partager, en diffusant à son tour de jolies ondes...

Beau programme, non ?

Glander, rien d'autre que glander. Ne rien faire, passer ou prendre le temps, végéter, somnoler, s'assoupir, glandouille...
06/08/2025

Glander, rien d'autre que glander. Ne rien faire, passer ou prendre le temps, végéter, somnoler, s'assoupir, glandouiller, paresser, se balader, rêvasser, faire la sièste, un peu de sport, du plein air, de la nature, des moments partagés ... Voilà mon expertise des vacances. Ne rien ficher d'autre qui ne soit simplicité, plaisir et joie. Programme terriblement régénérateur. Aucune cadence, aucun timing, pas d'obligation, d'horaires, de rendement, d'agenda. Rien d'autre que l'air du temps, l'inspiration, l'écoute des envies, une rééducation du corps et de l'esprit, suivre son souffle, marcher à son rythme, rien de très compliqué... Juste se laisser porter, sans crainte, sans culpabilité, sans honte.

Oublier le faire, l'obligation, le devoir, et vivre le vide, l'être. Sacrée expérience ! Pas besoin d'aller au bout du monde pour cela, juste s'accorder l'autorisation de souffler, ici ou ailleurs, qu'importe : "On est en vacances, on ne fait pas vacances" !

Vacances... la vacuité, le vide... Le vide... Si redouté au quotidien et si recherché en dehors. Étrange paradoxe que de se remplir onze mois durant, dans une guerre incessante, faite de tensions, de fatigue, de quête mortifère à l'utile, l'efficace, le concret, puis le douzième mois,  relâcher, se vider, expirer pour laisser de la place, un espace. Pour se retrouver aussi. Se retrouve t'on dans le vide ? Oui, je le crois... du moins dans l'envergure libre que l'on s'accorde.

Ici l'on s'approche du fameux lâcher prise, se défaire de mécanismes installés pour ne plus rien attendre et laisser l'espace prendre sa forme. En nous. Re-vivre l'expérience du premier souffle, prise d'air vitale pour naître que soi.

Les vacances ont un lien avec la naissance, comme une forme reprenant ses aises, un déploiement naturel, sans cadre, sans limite. On pourrait parler d'éclosion intime, en soi, une révélation simple, fragile, si fragile... Un rien peut la  déformer, la contraindre, la forcer.. mais toujours elle reviendra, à sa place, dans sa forme et son aise. Pour qui lui laisse de l'espace, pour qui s'accorde un temps, celui des vacances... 

Enfant, je possédais des chaussures qui me faisaient courir plus vite. Des Gépy. Semelles bicolores en caoutchouc rebond...
24/07/2025

Enfant, je possédais des chaussures qui me faisaient courir plus vite. Des Gépy. Semelles bicolores en caoutchouc rebondissant, formes aérodynamiques. Confortables, spatiales, elles me portaient dans la légèreté et la vitesse intergalactique.
Je galopais dans les couloirs, sautais partout, des ressorts sous les pieds, je bondissais de plaque en plaque sur les trottoirs de la ville. J'osais me mesurer à d'autres coureurs et je dois humblement avouer qu'il m'arrivait fréquemment de remporter la course - certes, l'adversaire ne portait pas de Gépy.

Grâce à ces souliers, j'ai développé une attitude plus vive, virevoltante dirais-je. De la précipitation, des gestes rapides comme l'éclair, sautant d'une jambe à l'autre à la vitesse d'une pensée pour entraîner l'amorti. Ces chaussures ont influencé mon attitude durant des années.

Je n’ai plus de Gépy depuis longtemps mais je constate que ma tenue agit toujours sur mon attitude. Au cabinet, je porte chaque jour le même style de vêtements. Simples, sobres. Ils sont dédiés à mon activité et jamais, vous ne me verrez les endosser le week-end, ou le soir. Non, j'ai choisi une tenue spécifique pour mon travail. Toujours la même à quelques détails près. C'est mon uniforme en quelque sorte.

Croyez le ou non, mais les vêtements que je porte agissent sur ma créativité, et aussi sur la qualité relationnelle, je me sens plus léger, plus vif dans ma tenue bleu marine. Difficile à expliquer, mais j'ai l'impression qu'ils mettent en lumière d'autres aspects de ma personne, comme s'ils libéreraient un potentiel ou des caractéristiques bien utiles à mon métier. A force de les porter, j'ai créé des automatismes cognitifs et naturellement, je me "branche" sur d'autres expressions de moi-même en revêtant mon uniforme d'hypnothérapeute.

Autrefois, mes chaussures me propulsaient dans l'univers de la vitesse, aujourd'hui ma tenue m'accompagne dans l'espace du soin à la personne. Aucun déguisement, juste des révélateurs puissants.
Qu’il s’agisse de courir, d’accompagner ou de créer, tout commence par la manière dont on habite ses pas — et ce qu’on choisit de révéler pour les faire. Tâchons de faire les bons choix !

Sans doute avez-vous croisé les images de ce couple américain, surpris par l'œil indiscret d'une lovecam en plein concer...
22/07/2025

Sans doute avez-vous croisé les images de ce couple américain, surpris par l'œil indiscret d'une lovecam en plein concert. Un couple d'adultes qui, visiblement, ne souhaitaient pas être reconnus et dont la réaction paniquée a fait le tour du monde. Des parodies un peu partout, des sketchs, des vidéos en boucle. Un buzz mondial.

Le couple travaillait pour une même entreprise. Cette dernière, offusquée, outrée du comportement de ses salariés, a exigé des explications. L'homme a démissionné de son poste de directeur général.

Voici donc le monde dans lequel je vis ? Un monde peu réjouissant à mon goût. Marqué d’un côté par la violence, la guerre, la destruction écologique, les excès et incivilités, où chacun se meut en petit juge, censeur, de ce qu'il convient de faire ou non dans la vie, celle des autres bien sûr. Un monde dans lequel la fragilité ou la faute du voisin, devient l'exutoire de nos propres failles, dans la raillerie, le persiflage, le cynisme. “Après tout, ils n'ont qu’à assumer !” ai-je entendu… Je n'aime pas cet aspect du monde qui rit et conspue en meute, qui demande des comptes, des explications, qui se venge ou se nourrit de moqueries, de sadisme, détruisant au nom d'un sarcasme "bien mérité" pour montrer à quel point le juge est supérieur au coupable.

Cela me rappelle les horribles images de ces femmes tondues et exhibées à la libération, un déferlement de haine, de bassesse collective qui n'a rien à envier à l’hystérie souvent anonyme des réseaux sociaux. En meute, le sombre se déchaîne, sans limite. Je fais sans doute partie de la meute, tout autant qu'un autre. J'essaie juste de me souvenir que ces gens (et leurs familles) moqués et salis pourraient être moi-même, ou l'un de mes fils, l'une de mes filles, ma mère... J'essaie aussi de me souvenir que la dignité, celle que je suis si prompt à juger chez l'autre, ne réside jamais, jamais, jamais ailleurs que dans mes propres réactions. Le Pape François disait "Qui suis-je pour juger ?". Voici une question brûlante qui mérite réflexion en ces temps de "joyeux" déchaînement collectif, où l’humiliation se consomme à coups de clics, comme les pop-corn dans un seau en plastique.

Les détails changent tout. Un rien de l'épaisseur d'un cheveu et le monde bascule d'un univers à l'autre. Une cédille es...
18/07/2025

Les détails changent tout. Un rien de l'épaisseur d'un cheveu et le monde bascule d'un univers à l'autre. Une cédille est un rien, un zigouigoui finement placé et le "calecon" devient caleçon. Une subtile marque sous la lettre pour créer une nouvelle sonorité, une perception plus fine sans doute mais différente en tout point car un “cale con”, n'a rien à voir avec un caleçon. Quoique... Evidemment, si je loupe la nuance, si elle m'échappe, si mes sens me trompent, je confondrais tout et n'importe quoi, je prendrais alors ce délicieux vin blanc du mâconnais pour un professionnel du bâtiment, le mâcon pour le maçon... A s'y perdre, vous ne trouvez pas ? Personnellement, j'aime beaucoup ces petits détails, ce je-ne-sais-quoi que j'évoque ici si souvent (voir le post du 11/03) . Une cédille est une ouverture, une accroche vers d'autres horizons, d'autres possibilités. Elle exprime ce qui n'avait pas été envisagé, vu ou entendu. Comme un petit crochet elle favorise cette ouverture, un peu comme le tilde, ce petit s couché, cette vaguelette de rien du tout, allongée sur le n, qui en transforme le son et le sens...

Des détails de ce type, chaque langue en regorge, des majuscules silencieuses, des apostrophes, des ponctuations, qui donnent un relief, une profondeur à ce que nous exprimons, à ce que nous disons et écrivons. De minuscules nuances qui portent le sens d'un texte ou d'un propos. Comme des guillemets qui encadrent et que l'on mime autour d'un mot prononcé auquel il est temps de souligner l'importance, ou non. 

Ces petits riens, je crois que nous en sommes pétris, dans nos gestes, nos mouvements subtils, inconscients, des haussements de sourcils, une intonation plus aiguë pour questionner, une main balayant l'air pour appuyer une expression, un silence allongé pour affirmer la gravité, une tête relevée pour exprimer sa verve ou quémander l'assentiment. Les détails changent tout et sans eux, je crains que nous ne serions perdus dans des mondes d'incompréhension, d'errances infinies. Alors célébrons la nuance, le fragile signe. Il est évident qu'il porte à lui tout seul le sens que nous accordons aux mondes..

Connaissez-vous l'Effort Juste enseigné par Bouddha ? Une force tranquille orientée vers la libération de la souffrance....
17/07/2025

Connaissez-vous l'Effort Juste enseigné par Bouddha ? Une force tranquille orientée vers la libération de la souffrance. Un enseignement qui date de 2500 ans et dont le principal objet est la culture d'un état mental permettant de contourner les obstacles et les difficultés du quotidien. On est proche de la psychologie positive redécouverte ces dernières années…

Quatre fondements majeurs qu'il me semble précieux d'honorer chaque jour.
La première étape consiste à empêcher l'apparition des pensées négatives en s'éloignant des sources ou des activités qui les génèrent : "si je sais que regarder en boucle BFM me plonge dans un état d'inquiétude et de tristesse, alors, je décide de m'informer autrement". Cela nécessite une connaissance de soi et une attention particulière à tout ce qui génère l'émergence de pensées sombres et inutiles et la mise en place de nouvelles routines.

Ensuite, puisque nous ne choisissons pas les pensées qui apparaissent, le deuxième principe de l'enseignement s'appuie sur la capacité de combattre les tendances négatives. C'est une décision. Un choix que d'ignorer la pensée, ou la remplacer, la relativiser, la ramollir. Dans ce but, certains outils de la thérapie brève constituent un formidable levier de destruction de ces pensées.

Bon. L'état d'esprit sombre et négatif est maitrisé, alors attelons nous au troisième point de l'enseignement : cultiver les états d'esprit bénéfiques en renforçant nos aptitudes de gratitude, de capacité d'émerveillement, convoquer les bons souvenirs, nourrir l'optimisme, la générosité, la gentillesse, la joie, l'humour... Bref, s'entourer de tout ce qui fait du bien. Ce fil y contribue.

Enfin, dernier point, décider d'entretenir cet état d'esprit en cultivant l'indulgence, une forme de sagesse emplie de tolérance, comme un jardinier arroserait ses fleurs, un travail de patience, nécessitant une forme de simplicité et de constance dans l’effort. Sans garantie du résultat, continuer de prendre soin en décidant (encore une affaire de choix), d’orienter ses pensées et ses actions sur ce qui nourrit et entretient le bien-être au quotidien.
On s’y met ? Je vais chercher les arrosoirs !

Je suis fasciné par les gens qui applaudissent les premiers. Le clap, hasardeux et téméraire qui déchire le silence ou i...
16/07/2025

Je suis fasciné par les gens qui applaudissent les premiers. Le clap, hasardeux et téméraire qui déchire le silence ou interrompt le jeu. Généralement, suivi d'une salve d'applaudissements, celle des autres spectateurs, un bruit de pluie sur une tôle, ou parfois aussi de réprimandes postillonnées dans un ”chuttt” rageur.

D'où vient la force de ceux qui tapent dans leurs mains avant tout le monde, quelques millièmes de secondes avant les autres ? Faut-il être à ce point charismatique pour entraîner à sa suite une salle entière ? Si sûr de soi, qu'il semble évident qu'est venu le temps des applaudissements ? Combler un silence à tout prix et l'occuper par des gestes et des bruits ? Ou bien devenir soi-même acteur ou percussionniste en tapant des mains aussi fort que possible. Lorsque le public entre en scène, il est toujours précédé du spectateur qui applaudit le premier, qui se lève avant la vague de ceux qui suivent. Qui crie un "bravo" bien solitaire au début.

J'ai noté que certains sont des spécialistes du 1er applaudissement. S'agit-il forcément d'un enthousiasme débordant ? Pas sûr... En revanche, probablement d'un remerciement à ceux et celles qui ont offert leur talent et leur énergie. Certains comédiens confient leur cauchemar, celui d'une salle muette et immobile, aucune réaction, aucun plaisir affiché. Alors peut-être que ce spectateur, dans un geste de compassion et d'empathie, leur offre-t'il ce clap d'honneur suivi, espérons-le, par d'autres qui sauront calmer les angoisses des acteurs.

Pourtant, le silence est parfois nécessaire, juste pour réaliser la prouesse à laquelle l'on vient d'assister, un peu sidéré par le choc artistique, le silence souligne la profondeur d'un émoi. Comme un recueillement solennel devant l'exploit. Alors dans ce cas, cet enthousiaste, agitateur de mains, vient rompre le lien mystérieux qui unit la salle à son spectacle. La magie s'efface dans un tonnerre d'applaudissements.

Oui, ce premier spectateur m'intrigue, initiateur, affichant son enthousiasme et sa gratitude, perturbateur aussi, tout n'est question que de justesse, je le remercie de m'entraîner dans sa folie.

Certains mots se vident de toute substance. A force d'être répétés, brandis comme un étendard vertueux, ils perdent la m...
15/07/2025

Certains mots se vident de toute substance. A force d'être répétés, brandis comme un étendard vertueux, ils perdent la magie de leur contenu et se transforment en un concept de communication bien creux. Le monde de l'entreprise est particulièrement concerné par cette tendance, où les "valeurs" affichées sur les sites internet, semblent parfois bien absentes de "l'expérience" des collaborateurs; la "bienveillance" revendiquée comme une "vision partagée" s'incarne davantage comme une intention qu'une réalité (surtout en temps de crise); la "résilience" s'applique à tout bout de champ, surtout face à une baisse de l'activité obligeant alors le génial Boris Cyrulnik à tirer la sonnette d'alarme quant à l'utilisation inappropriée de son concept.

Le développement personnel ne déroge pas à la règle, on y évoque le "sacré" pour vendre un webinaire, le "quantique" pour aborder l'invisible, ou bien encore les concepts évasifs de "conscience modifiée" pour expliquer l'hypnose. Des mots répétés à l'envi, qui malheureusement appliqués au marketing, à l'argumentaire deviennent des fourre-tout galvaudés, sans aucun sens ni profondeur. Souvent l'intention initiale est noble, généreuse, altruiste mais peut se muer en méfiance collective, voire en cynisme. L’excès de communication engendre l'effet inverse de ce qui était recherché, une saturation qui produit suspicion et défiance.

Dans la vie quotidienne, certaines expressions sont concernées par un emploi abusif, "je suis au bout de ma vie", "en PLS", "un pur bonheur", et tant d'autres. Des exagérations puissantes, répétées, qui, à force, écornent la réalité du ressenti. Ce n'est pas dramatique en soi mais je crains que l'emploi démesuré de ces mots, dans la sphère personnelle et professionnelle, ne nous sépare de nous même, de notre essence, de notre capacité à ressentir précisément. À partager aussi, en exprimant simplement ce que l’on ressent.

Alors on s'habitue à l'emploi de certaines expressions, sans y réfléchir, et dans ce déchirement intérieur, cette séparation intime, l'on s'agite à chercher du sens et à remplir les vides… Quand les mots sont trop dits, ils cessent d'être vécus.

Une boule dans le ventre, la mâchoire serrée, les poings fermés, les yeux plissés. Des pensées en boucle, obtuses, resse...
11/07/2025

Une boule dans le ventre, la mâchoire serrée, les poings fermés, les yeux plissés. Des pensées en boucle, obtuses, resserrées autour d'un axe, une spirale s'accélérant. Des battements du cœur saccadés, le souffle court, une tension dans tout le corps, les épaules surtout. La colère. Celle qui surgit violemment, telle un volcan, celle qui bouillonne, tapie sous un lac placide. La colère, celle qui crée le déchaînement de coups, de violence, de cris, et celle qui, silencieuse, colle à la peau, des années durant, rongeant les tripes et le goût de vivre.

Elle a une saveur très amère cette colère. Elle englue, ralentit, empêche. Un poids, lourd, autour duquel se cristallisent les pensées, les humeurs et tout ce qui en découle. Lorsqu'elle est contenue, qui touche-t-elle vraiment ? Personne sauf celui qui la porte et l'entretient. Qui a mal ? Celui qui la ressent. Qui en souffre ? Celui qui en est l'esclave. Et puis quoi, que change-t-elle pour celui qui en est la cible ? Pas grand chose. Que change-t-elle pour celui qui la vit...? La vie justement. 

Alors se souvenir de tout ce qu'elle a causé cette colère, des ruptures, des éclats, des décisions irréfléchies, des changements brutaux, des maux et nuits sans fin, des amours et amitiés fracassées, des familles séparées. Se souvenir qu'un jour l'on meurt et que mourir en colère est bien triste. Se souvenir que l'on mérite mieux qu'une vie étriquée entre les serres d'une colère ravageuse. Se souvenir de la force portée en soi, de l'utiliser pour bâtir et construire, davantage que lutter et détruire.

Et surtout... surtout, se souvenir de décider, décider de regarder le ciel, les étoiles, d'apaiser son existence par la pratique de la gratitude ou de la douceur. Apprendre à porter son attention sur le vol du bourdon, la femme et son enfant dans la rue, les fleurs du printemps, les hirondelles. Apprendre à lire les mots qui soignent et apaisent, la poésie, apprendre à regarder, là, tout autour, tout de suite et sentir à quel point tout va bien. Ici et maintenant. Parce qu'à cet instant, tout va bien.

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