Alexandre Gavoille Psychanalyste Annecy

Alexandre Gavoille Psychanalyste Annecy Analyse et psychothérapie pour adultes, couples et adolescents. Dépression, angoisses, troubles psychosomatiques, burn out, phobies, addictions...

Freud — L'INCONSCIENT‎‎L’inconscient est la partie de notre psyché qui échappe à notre conscience. C’est le lieu souterr...
12/07/2025

Freud — L'INCONSCIENT

‎L’inconscient est la partie de notre psyché qui échappe à notre conscience. C’est le lieu souterrain où s’entassent nos désirs refoulés, nos pensées inavouables, nos passions jugées immorales ou socialement inacceptables. Freud affirme que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison », soulignant ainsi que nos actes, nos pensées, et nos émotions sont largement influencés par des forces inconscientes.

‎Ces désirs refoulés prennent racine dans le Ça, la structure la plus primitive de notre appareil psychique. Le Ça est animé par le principe de plaisir : il cherche la satisfaction immédiate de nos pulsions, sans se soucier ni de la réalité ni de la morale.

‎Face à lui se dresse le Surmoi, véritable gendarme intérieur. Héritier des interdits parentaux et des normes sociales, il incarne notre conscience morale. Le Surmoi juge, condamne, et réprime les désirs du Ça qu’il considère immoraux ou inacceptables. Il agit selon le principe de moralité, et sa puissance peut être tyrannique.

‎Entre ces deux pôles antagonistes, le Moi tente de maintenir l’équilibre. Le Moi, partie rationnelle de notre esprit, obéit au principe de réalité : il cherche des compromis entre les pulsions du Ça et les interdictions du Surmoi. Pour préserver l’intégrité psychique, le Moi mobilise des mécanismes de défense, comme la sublimation, qui permet de réorienter les pulsions vers des formes acceptables et socialement valorisées.

‎Prenons un exemple concret : vous marchez dans la rue et rencontrez une femme qui vous plaît intensément.
‎– Le Ça vous pousse à satisfaire votre désir immédiatement.
‎– Le Surmoi vous réprime : “c’est immoral, illégal, et condamnable.”
‎– Le Moi propose une solution socialement acceptable : vous entamez une conversation, vous l’invitez à dîner, vous demandez son contact.

‎Mais cette harmonie est précaire. Certains désirs du Ça sont si impérieux, et le Surmoi si sévère, que le Moi ne parvient plus à gérer le conflit. Il se retrouve submergé, écrasé entre deux forces opposées. Ce déséquilibre engendre alors une tension intérieure appelée névrose. Comme le disait Freud : « la névrose est le prix que nous payons pour notre civilisation. »

‎Ainsi, puisque chaque être humain doit refouler ses désirs pulsionnels pour se conformer aux exigences de la société, nous sommes tous névrosés à des degrés divers. La civilisation impose la répression, et la répression engendre la souffrance psychique.

20/06/2025

"Ça m'a sauvé la vie." Dany Boon, Isabelle Carré, et Frédéric Beigbeder se confient sur la psychanalyse...

La blessure de rejet : quand l’enfance façonne l’amour que l’on se refuseLe rejet, lorsqu’il s’infiltre dans le cœur d’u...
02/05/2025

La blessure de rejet : quand l’enfance façonne l’amour que l’on se refuse

Le rejet, lorsqu’il s’infiltre dans le cœur d’un enfant, ne se contente pas d’être une simple expérience douloureuse. Il devient une empreinte indélébile, un prisme à travers lequel il apprendra à se voir lui-même et à interpréter le monde qui l’entoure. Un enfant qui se sent rejeté ne remet pas en question ceux qui le repoussent ; il se remet en question lui-même. Il se dit que s’il n’est pas aimé, c’est qu’il ne le mérite pas. Alors, il tente de compenser, d’être plus gentil, plus obéissant, plus utile… mais toujours avec cette peur sourde au fond de lui : « Si je ne suis pas assez, on me laissera tomber. »

C’est ainsi que naît la quête infinie de reconnaissance, ce besoin insatiable d’être validé par les autres, non pas par égoïsme, mais parce que l’amour de soi lui a été refusé avant même qu’il puisse l’apprendre. Ce rejet initial devient une racine, s’étendant à chaque relation future. L’enfant grandit en devenant un adulte qui donne tout, qui s’efface, qui s’épuise à vouloir être indispensable pour mériter une place, un regard, une caresse.

Il entre dans des relations où il ne sait pas recevoir, car recevoir implique de croire qu’il en est digne. Alors, il donne sans compter, pense aux autres avant lui-même, endosse le rôle du sauveur en espérant qu’en guérissant les autres, il guérira lui-même. Mais ce qu’il ne voit pas, c’est que ce rôle l’enchaîne. Car en sauvant pour être aimé, il ne s’autorise jamais à être aimé sans condition.

Le rejet, lorsqu’il est inscrit si profondément, fait naître une étrange contradiction : une peur viscérale d’être abandonné, mais une incapacité à réellement se laisser aimer. Car aimer suppose d’être vu, d’être accepté tel que l’on est, et pour celui qui a été rejeté trop tôt, cela semble toujours dangereux.

Alors, comment guérir ? En cessant d’attendre que l’amour vienne de l’extérieur. En osant, pour la première fois, s’accorder ce que l’on a toujours cherché ailleurs. Se choisir. Se respecter. Se donner ce qu’on a tant offert aux autres. Et comprendre, enfin, que l’amour que l’on mérite n’a jamais été conditionnel. Il a simplement été oublié
Auteur Malvina Mireille

« On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime. Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas. »Victor Hug...
11/12/2024

« On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime. Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas. »

Victor Hugo

27/08/2024

"Quand je demande à ceux que je rencontre de me parler d'eux- mêmes, je suis souvent attristée par la pauvreté de ma moisson.
On me répond: je suis médecin, je suis comptable...j'ajoute doucement: vous me comprenez mal. Je ne veux pas savoir quel rôle vous est confié cette saison au théâtre mais qui vous êtes, ce qui vous habite, vous réjouit, vous saisit ? Beaucoup persistent à ne pas me comprendre, habitués qu'ils sont à ne pas attribuer d'importance à la vie qui bouge doucement en eux. On me dit: je suis médecin ou comptable mais rarement: ce matin, quand j'allais pour écarter le rideau, je n'ai plus reconnu ma main...ou encore: je suis redescendu tout à l'heure reprendre dans la poubelle les vieilles pantoufles que j'y avais jetées la veille; je crois que je les aime encore...ou je ne sais quoi de saugrenu, d'insensé, de vrai, de chaud comme un pain chaud que les enfants rapportent en courant du boulanger. Qui sait encore que la vie est une petite musique presque imperceptible qui va casser, se lasser, cesser si on ne se penche pas vers elle ? Les choses que nos contemporains semblent juger importantes déterminent l'exact périmètre de l'insignifiance: les actualités, les prix, les cours de la Bourse, les modes, le bruit de la fureur, les vanités individuelles. Je ne veux savoir des êtres que je rencontre ni l'âge, ni le métier, ni la situation familiale; j'ose prétendre que tout cela m'est clair à la seule manière dont ils ont ôté leur manteau. Ce que je veux savoir, c'est de quelle façon ils ont survécu au désespoir d'être séparé de l'Un par leur naissance, de quelle façon ils comblent le vide entre les grands rendez- vous de l'enfance, de la vieillesse et de la mort, et comment ils supportent de n'être pas tout sur cette terre. Je ne veux pas les entendre parler de cette part convenue de la réalité, toujours la même, le petit monde interlope et mafieux: ce qu'une époque fait miroiter du ciel dans la flaque graisseuse de ses conventions ! Je veux savoir ce qu'ils perçoivent de l'immensité qui bruit autour d'eux. Et j'ai souvent peur du refus féroce qui règne aujourd'hui, à sortir du périmètre assigné, à honorer l'immensité du monde créé.. Mais ce dont j'ai plus peur encore, c'est de ne pas assez aimer, de ne pas assez contaminer de ma passion de vivre ceux que je rencontre."
Christiane Singer

"L'analyse est difficile et fait souffrir. Mais quand on s'effondre sous le poids des mots réprimés, des comportements o...
14/08/2024

"L'analyse est difficile et fait souffrir. Mais quand on s'effondre sous le poids des mots réprimés, des comportements obligatoires, répétitifs, des apparences à sauver, quand l'image qu'on a de soi devient insupportable, le remède est celui-ci. Au moins je l'ai vécu et je garde pour Jacques Lacan une gratitude infinie (... ) Ne plus ressentir la honte de soi-même est l'accomplissement de la liberté (... ) C'est ce qu'apprend une psychanalyse bien menée à ceux qui demandent de l'aide"
Françoise Giroud
'Le Nouvel Observateur'

" Et puis un jour on sait et on comprend beaucoup de choses, mais il est trop t**d, car toute la vie aura été décidée à ...
08/06/2024

" Et puis un jour on sait et on comprend beaucoup de choses, mais il est trop t**d, car toute la vie aura été décidée à une époque où on ne savait rien".
Milan Kundera
L’ignorance

"Rendre le monde meilleur. Apporter un peu de beauté dans les coins ternes et monotones des âmes. On peut faire ça avec ...
01/05/2024

"Rendre le monde meilleur. Apporter un peu de beauté dans les coins ternes et monotones des âmes. On peut faire ça avec un grille-pain, on peut le faire avec un poème, on peut le faire en tendant la main à un inconnu. Peu importe la forme que ça prend. Laisser le monde un peu meilleur qu'on ne l'a trouvé. C'est ce qu'un homme peut faire de mieux."
🖊️ Paul Auster
📖 Tombouctou

"La dépression est comme une femme vêtue de noir. Si elle arrive, ne l'expulsez pas ; invitez-la à table comme s'il s'ag...
05/03/2024

"La dépression est comme une femme vêtue de noir. Si elle arrive, ne l'expulsez pas ; invitez-la à table comme s'il s'agissait d'une convive et écoutez ce qu'elle a à vous dire. "

-Carl Gustav Jung-

17/01/2024
« Les soi-disant « moutons noirs » de la famille sont, en fait, des chercheurs de routes de libération pour l'arbre géné...
28/09/2023

« Les soi-disant « moutons noirs » de la famille sont, en fait, des chercheurs de routes de libération pour l'arbre généalogique. Ces membres de l'arbre qui ne s'adaptent pas aux règles ou traditions du système familial, ceux qui cherchent constamment à révolutionner les croyances, allant à l'opposé des routes marquées par les traditions familiales, ceux qui sont critiqués, jugés et même rejetés, ceux-là sont appelés à libérer leur arbre d'histoires répétitives qui frustrent des générations entières.

Les « Moutons noirs », ceux qui ne s'adaptent pas, ceux qui crient, se rebellent, réparent, se détoxifient et créent une nouvelle branche en fleur... D'innombrables désirs non réalisés, rêves non réalisés, talents frustrés de nos ancêtres se manifestent dans leur rébellion cherchant à prendre place.

L'arbre généalogique, par inertie, voudra continuer à maintenir le cours toxique de son tronc, ce qui rend sa tâche difficile et conflictuelle...
Que personne ne te fasse douter, prends soin de ta « rareté » comme la fleur la plus précieuse de ton arbre.

Tu es le rêve de tous tes ancêtres. "

Bert Hellinger
[ Artiste • Marco Melgrati ]

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