Buddha University

Buddha University ☸ Université en ligne sur les enseignements du Bouddha. Apprends, étudie et intègre la contemplation.

La transmission se fait on-line ou dans les différents centres de pratique dont celui en Savoie.

𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗮𝗴𝗲 𝗙𝗮𝗰𝗲𝗯𝗼𝗼𝗸 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝘂𝗱𝗱𝗵𝗮 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝘆 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝗶𝗹 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲.𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗶𝗻𝗳𝗼...
22/06/2025

𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗮𝗴𝗲 𝗙𝗮𝗰𝗲𝗯𝗼𝗼𝗸 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗕𝘂𝗱𝗱𝗵𝗮 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝘆 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝗶𝗹 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗲́𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗦𝗵𝗮𝗻𝗴𝗽𝗮 𝗞𝗮𝗿𝗺𝗮 𝗟𝗶𝗻𝗴 - 𝗗𝗼𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱'𝗔𝘃𝗮𝗹𝗹𝗼𝗻, 𝘃𝗲𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘇 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝗶𝘁𝗲 : 𝘄𝘄𝘄.𝘀𝗵𝗮𝗻𝗴𝗽𝗮𝗸𝗮𝗿𝗺𝗮𝗹𝗶𝗻𝗴.𝗼𝗿𝗴

𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 :

[Réouverture de Shangpa Karma Ling 🌈]

Le programme détaillé ainsi que les formulaires d’inscription aux retraites et de réservation d’hébergement seront mis en ligne dans la dernière semaine de juin sur notre nouveau site web.
➡ Plus de renseignement dès à présent sur :
www.shangpakarmaling.org
💙💛❤️ Réservez ce temps dans vos agendas, et préparez votre cœur à cette rencontre avec vous-même, dans la beauté du silence et la profondeur de la pratique.
➡ Pour toute question à partir du 20 juin 2025 :
reservations@shangpakarmaling.org
+33 (0)4 79 25 78 00 (tous les jours, 9h-12h30 / 14h-17h30)
À très bientôt au cœur d’Avallon, dans la joie du renouveau et de la pratique partagée.

01/10/2024

Le stupa de Karma Ling, aux couleurs d'Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage des cancers du sein
🌸 Om mani padmé hûm 🌸

Une femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie. C'est entre 50 et 74 ans que le risque est le plus élevé. Mais quand il est détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10.
Informer et être informée est essentiel !
https://tinyurl.com/yckbnxrj

Dans le dzogchen, on établit une distinction claire, nette et essentielle entre la nature de l'esprit et l'esprit, à sav...
28/09/2024

Dans le dzogchen, on établit une distinction claire, nette et essentielle entre la nature de l'esprit et l'esprit, à savoir, les processus de nos pensées, le flux incessant des concepts discursifs qui nous occupent constamment.

Si la nature de l'esprit est comparable à un miroir poli avec la plus haute finition, les pensées, les émotions, les impulsions, les impressions et les sensations individuelles ne sont que des reflets qui apparaissent dans ce miroir. Ce que le mot tibétain Rigpa (qui peut se traduire par

Bien que les phénomènes apparaissent trèsdivers,la nature de cette diversité est non-duelleet de toutes choses individue...
26/09/2024

Bien que les phénomènes apparaissent très
divers,
la nature de cette diversité est non-duelle
et de toutes choses individuelles,
aucune ne peut se ramener à un concept fini.
En évitant le piège de dire :
"C'est comme ceci" ou "C'est comme cela"
il apparait clairement
que toutes les formes manifestées
sont des aspects de l'infini sans forme
et, étant inséparables de lui,
sont parfaites en soi.
Voyant que toutes choses
sont parfaites en soi depuis l'origine,
on abandonne la maladie
de s'efforcer sans cesse vers un but et,
demeurant simplement
dans l'état naturel non modifié,
la présence de la contemplation non-duelle
s'élève spontanément.

DZOGCHEN et TA**RA
La voie de la Lumière du bouddhisme tibétain-
Chögyal Namkhai Norbu

Dorje painting de Tashi Mannox

La perspective cyclique à laquelle je vous ai introduit rend compte du fait que l'on est continuellement de naissance en...
25/09/2024

La perspective cyclique à laquelle je vous ai introduit rend compte du fait que l'on est continuellement de naissance en mort. La mort n'est pas le contraire de la vie, mais la vie forme un tout qui inclut une alternance de naissances et de morts. La vie est un processus de transition, un processus cyclique dans lequel la naissance est l'apparition à un état et la mort, finalement, la disparition de cet état. Ce processus, de naissance en mort, est décrit, d'une façon générale, comme étant différents états de transition qu'on appelle en tibétain bardo ce mot signifiant globalement "transition". L'individu qui transite ainsi dans les différents bardo s'appelle "un passant", dro oua en tibétain. Nous sommes donc des passants continuellement en transition. Nous ne faisons que passer...

Toutefois, au sein de ces différents bardo, il y a des phases où l'on a la possibilité d'agir et de choisir, et d'autres où l'on subit les conditionnements. C'est ainsi que l'on considère que nous avons dans le bardo actuel qui va de la naissance, au sens courant du terme, à la mort, la possibilité de choisir parmi les alternatives. Nous avons un libre arbitre; et si nous savons bien l'utiliser, nous pouvons changer le cours de notre existence et l'infléchir dans une bonne direction, c'est-à-dire vers des états d'être heureux et, ultimement, vers l'éveil. Par contre, après la mort, dans ce passage qu'on appelle le bardo du devenir, parce qu'il est la transition qui nous amène vers un nouvel état (c'est le moment qui se situe après la dissolution de la conscience de cette vie et avant l'émergence de la conscience qui sera celle de la vie ultérieure), nous subissons; nous n'y avons pas, ou très très peu, de liberté.

Il y a donc des moments de liberté où l'on a la possibilité de choisir et des moments d'absence de liberté où l'on ne fait que subir.

Il est très important de nous rendre compte que nous sommes actuellement dans une situation très privilégiée, car nous bénéficions d'un état de conscience humain pourvu d'aptitudes particulières nous laissant une grande part de liberté et, de plus, nous avons rencontré l'enseignement et les circonstances favorables pour le pratiquer. Nous avons ce qu'on appelle "la précieuse existence humaine". Elle n'est pas du tout banale mais au contraire
tout à fait exceptionnelle. Il faut vraiment en prendre conscience, car très souvent on n'apprécie pas cette situation à sa juste valeur. On se dit : " Quelle fichue vie ! Quel monde pourri! ". Mais malgré les difficultés et les
souffrances que nous rencontrons, nous avons néanmoins cette précieuse existence humaine qui, si nous savons l'utiliser, peut devenir le point de départ de la libération et de l'éveil. Par contre, si nous ne l'utilisons pas maintenant
dans cette direction, il n'est pas sûr que nous retrouvions ultérieurement une telle opportunité. Nous pouvons rencontrer des états beaucoup plus conditionnés et douloureux qui ne nous permettront pas de nous libérer. Aussi, sachons mettre à profit cette situation pour cheminer vers l'éveil.

Karma et Renaissance - Lama Denis Teundroup

D'une façon générale, quelle que soit la voie spirituelle que l'on choisisse pour autant qu'elle soit authentique, c'est...
24/09/2024

D'une façon générale, quelle que soit la voie spirituelle que l'on choisisse pour autant qu'elle soit authentique, c'est-à-dire qu'elle nous amène dans la direction de l'éveil - il y a ce qu'on appelle "les expériences méditatives" et puis il y a "la réalisation". Les expériences ont pour caractéristiques d'être transitoires dépendantes de conditions, elles sont donc, d'une façon plus ou moins évidente, conditionnées. La réalisation est par contre définitivement stable et permanente; elle n'est pas soumise aux aléas passagers. Le propre de l'expérience est d'apparaître et de passer; il y a donc des moments de haut et de bas ça va, ça vient.

On distingue même deux types d'expériences: les expériences de déconditionnement et les expériences de conditionnement.
Les expériences de déconditionnement sont un retrait, un dégagement, par rapport à différents types de conditionnements et de projections. Ce sont des moments de dilution des conditionnements karmiques.
Tandis que les expériences de conditionnement qui, d'ailleurs, peuvent être ressenties comme extrêmement positives et heureuses sont des surconditionnements. A des degrès différents, ce sont des expériences d'exaltation, d'auto-suggestion, d'auto-hypnose, de transe. Elles ne sont donc pas positives du point de vue spirituel essentiel. On a la possibilité de se surconditionner dans toutes sortes d'états qui, en apparence, semblent très spirituels. La conscience a l'aptitude,
moyennant quelques artifices, d'induire n'importe quel état souhaité cette induction peut être autogène ou allogène. Les conditionnements allogènes sont induits par les autres, générés par quelqu'un ou quelque chose d'autre. La publicité en est un exemple, l'hypnose en est un autre, l'intoxication
idéologique un troisième. Les conditionnements autogènes sont générés par
nous-même. On en trouve des exemples dans les méthodes d'autosuggestion genre méthode Coué, sophrologie, pensée positive, et
différentes variantes de techniques de relaxation. Tous ces types d'induction
ont, dans leur domaine, leur raison et leur valeur. De telles méthodes peuvent avoir une utilité à un niveau préliminaire mais elles ne vont pas vraiment dans le sens de la libération qui est le propre du véritable cheminement spirituel, la dimension profonde de la pratique méditative. On peut, par ces différentes
formes d'autosuggestion, générer toutes sortes d'expériences, entrer dans des états de transe et faire des expériences extra-ordinaires. N'allez pas dans cette direction.
Cela n'a pas vraiment d'intérêt - si ce n'est de se rendre compte des pouvoirs d'auto-illusion et d'autoconditionnement de la conscience. La
méditation profonde, lorsqu'elle est pratiquée de façon juste, est exactement 'inverse d'un processus d'autoconditionnement. Elle permet, dans un premier temps, d'éroder les conditionnements et donc, d'acceder à un état de conscience de moins en moins limité et de plus en plus ouvert. Finalement,
elle aboutit à la dilution des conditionnements, ce qui signifie aussi la dissolution de la conscience individuelle, la perte de l'égo et, dans celle-ci, l'accession à ce qu'on appelle l'éveil.

Karma et Renaissance - Lama Denis Teundroup

Actuellement, nous sommes dans le samsara, c'est-à-dire dans le cycle des états de conscience conditionnés, les différen...
23/09/2024

Actuellement, nous sommes dans le samsara, c'est-à-dire dans le cycle des états de conscience conditionnés, les différents mondes dans lesquels nous passons, de naissance en naissance. La qualité de ces mondes, l'expérience que l'on en a, ainsi que le mode d'être de l'expérimentateur, le sujet et son monde, tous deux sont des fabrications de l'esprit modelées par le karma. Nous avons vu que l'exemple du rêve illustre bien cette situation.

Il convient de comprendre que ces mondes, dans lesquels nous passons et existons, sont aussi réels que nous le sommes et, en même temps, au niveau essentiel, aussi illusoires que notre propre existence. Le rêve est, de toute évidence, une illusion, un conditionnement de l'esprit, lorsqu'on le considère après coup, une fois réveillé. Mais tant qu'il dure, habituellement il n'apparaît pas du tout comme une illusion, il est même la seule réalité du rêveur. De même en va-t-il de nos expériences d'aujourd'hui elles nous apparaissent comme la seule réalité même si, du point de vue d'un être éveillé, elles sont tout à fait illusoires. C'est là un point qu'il est important de bien considérer, car souvent la confusion est grande quant à savoir ce qui est réel et comment ça l'est.

Sans nier la réalité de nos expériences ni celle de celui qui les expérimente, il s'agit néanmoins de réaliser que la réalité de notre ego et de notre monde égotique n'est que relative, c'est-à-dire ultimement fausse. Mais aussi longtemps que l'on n'a pas la possibilité d'envisager ce point de vue ultime, c'est-à-dire tant qu'on en n'a pas la réalisation, la réalité qui est la nôtre actuellement est la seule réelle, et elle est gouvernée par le karma.

Karma et renaissance - Lama Denis Tendroup

Les six mondes de l'egoLes passions de base sont au nombre de six. Elles colorent, si l'on peut dire, les différents mon...
21/09/2024

Les six mondes de l'ego

Les passions de base sont au nombre de six. Elles colorent, si l'on peut dire, les différents mondes de l'ego, depuis les états les plus égotiques et passionnels jusqu'à ceux qui le sont de moins en moins où l'ego est de plus en plus fluide.

Le paroxysme de l'ego et de la dualité est expérimenté dans les états passionnels de colère, de haine intense, de lutte exacerbée, dans lesquels on se cogne la tête, en quelque sorte, contre le mur de ses projections. C'est ce qu'on appelle "les états infernaux". Dans ces états, l'environnement est perçu comme quelque chose de menaçant, et on lutte continuellement pour y échapper. Cette lutte engendre toutes sortes de souffrances intolérables telles que d'être brûlé par le feu de la colère ou gelé par la glace de la haine.
C'est donc le monde de l'ego induit et gouverné par la haine et la colère.

Le deuxième monde de l'ego, quant à lui, est gouverné par l'avidité, une sorte d'appétit et de soif insatiables. C'est le "monde des esprits avides". Dans ce monde, on a un appétit énorme mais la capacité à assouvir ses désirs est infime, comme si l'on avait à remplir un estomac grand comme une montagne avec une bouche minuscule comme le chas d'une aiguille.
On y expérimente continuellement la frustration, le manque, l'incapacité à assouvir ses désirs et ses besoins.

Il y a ensuite le monde induit et gouverné par l'opacité mentale ou bêtise. La conscience n'a pas alors l'aptitude de comprendre ce qui se passe vraiment et agit de façon obscure sans aucun discernement.
C'est ce qu'on appelle le "monde de la bêtise" ou encore le "monde animal".

Puis, le "monde humain" est gouverné par le désir, la possessivité, le besoin d'accaparer les objets désirés, qui sont sélectionnnés par un mental très élaboré. Une sorte de discrimination dans le désir domine chez les humains.

D'autres états plus subtils sont gouvernés par la jalousie. C'est le "monde des dieux jaloux". Les êtres y sont déjà riches et nantis de possessions agréables mais, vivant constamment en regard de ceux qui ont plus, ils n'arrivent pas à s'en contenter. Ils ont déjà deux voitures mais envient ceux qui en ont deux plus grandes et plus belles! Cette attitude de jalousie et d'obsession par rapport à ceux qui ont plus, et cela quel que soit le bien-être dont ils disposent déjà, amène les dieux jaloux à s'engager dans toutes sortes de luttes avec ceux qui sont au-dessus d'eux.

Enfin, dominant le samsara, il y a ce qu'on appelle "les états divins". Ce monde rassemble tout ce que la conscience est capable d'expérimenter en bonheur et ravissement, mais elle y développe aussi un état d'autosuffisance, d'autosatisfaction. C'est un état d'absorption méditative qui peut durer très longtemps mais, finalement, quand le karma qui l'avait induit est épuisé, on en redescend et on retombe dans un état inférieur.

Il existe ainsi trois mondes ou états de conscience inférieurs qui sont gouvernés par la colère, l'avidité et la bêtise, et trois mondes ou états de conscience supérieurs, gouvernés par le désir, la jalousie et l'autosuffisance.

On passe ainsi perpétuellement d'un monde à l'autre, d'une expérience à l'autre, aussi longtemps que dure le samsara et ses conditionnements. L'éveil est la rupture de la transmigration de la conscience dans ces différents états. On arrête alors de passer du rêve de l'un au rêve de l'autre de ces mondes.

Néanmoins, aussi longtemps que l'on est dans le samsara, lequel, comme nous l'avons dit, est produit par le karma, c'est en sachant cultiver et développer les aspects positifs de ce dernier, que l'on pourra expérimenter des états de conscience et une qualité de vie heureux.

Karma et renaissance - Lama Denis Teundroup

Certaines approches erronées de la meditation ou de la spiritualité sont ainsi des caches-misères, des couches de maquil...
20/09/2024

Certaines approches erronées de la meditation ou de la spiritualité sont ainsi des caches-misères, des couches de maquillages supplementaires, alors que la véritable pratique spirituelle a une fonction décapante.

Lorsque l'on procède à un décapage, comme chacun sait, celui-ci peut présenter une première phase un peu chaotique durant laquelle l'objet à décaper paraît même plus sale. C'est pourtant uniquement par ce processus de décapage que la base, notre nature de Bouddha, peut finalement se révéler. La tradition emploie l'image de l'or et de sa gangue: le décapant serait le moyen d'extraire la gangue du minerai pour révéler la pépite dans sa pureté naturelle.

On a souvent tendance à vouloir tout peindre en rose et à créer un monde dans lequel tout va bien: "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!". C'est une attitude qui manque de réalisme et de discernement. Lorsque l'on médite, il convient d'abord d'accepter les choses telles qu'elles sont, sans se voiler la face ni regarder au travers de lunettes roses. On applique alors la pratique à ce qui vient, tel que c'est. Cette façon de procéder permet de décaper et de dissoudre progressivement illusions et conditionnements.

Karma et renaissance - Denys Rimpoché

"... dans le Dzog-Chen on dit Kun tu zangpo (en sanscrit Samantabhadra)- Kun tu signifie "toutes les circonstances diffé...
17/09/2024

"... dans le Dzog-Chen on dit Kun tu zangpo (en sanscrit Samantabhadra)- Kun tu signifie "toutes les circonstances différentes- et zangpo signifie -bon". Pourquoi ? Que veut dire bon ? Cela n'a rien à voir avec les notions de bon et mauvais de la vision dualiste, mais lorsqu'on est dans l'état de contemplation, l'état du Dzogchen il n'y a rien de faux, de mauvais, rien à rejeter à quoi on doit renoncer ou bien transformer. Il n'y a rien qui ne soit pas valable dans la contemplation. C'est le principe qu'on appelle "Bzangpo" bon. C'est également l'état du Dzog-Chen.

On peut apprendre par l'exemple du miroir. Lorsqu'on regarde dans un miroir on peut voir son propre reflet ainsi que celui des objets qui sont en face du miroir . A ce moment quand vous considérez que vous êtes en train de regarder dans le miroir , vous êtes une personne sujet et le miroir est objet et vous pensez donc : "Je regarde, il y a un reflet" : c'est notre condition de vision dualiste. Dans ce cas là vous avez toujours la notion de bien et de mal. Même si vous savez que le reflet dans le miroir n'est pas réel, vous pensez toujours que l'objet reflété est concret pour vous. Donc votre compréhension du fait que le reflet dans le miroir est irréel n'est qu'une compréhension intellectuelle. De toute façon, vous avez toujours l'attachement, les tensions, les problèmes, les concepts,etc... et cela est notre condition habituelle. Mais si nous avons la connaissance de notre condition réelle, ce qu'on appelle l'Atiyoga, à travers cette compréhension nous devenons nous même la nature du miroir : nous ne regardons pas dans le miroir mais nous sommes le miroir. Si nous sommes le miroir tout ce qui s'y reflète, bien ou mal, fait partie de notre qualification ; ce qu'on appelle miroir a la qualification ou la potentialité de refléter les différentes choses , sinon ce n'est pas un miroir.
Donc si nous sommes le miroir, si nous sommes dans l'état du miroir, nous avons cette qualification et nous manifestons les reflets. Toutes nos existences le corps, la voix, l'esprit, les pensées, les confusions, les passions, tout est semblable à des reflets, fait partie des reflets. Donc si nous sommes vraiment dans l'état du miroir, toutes ces choses ne nous causent aucun problème, car les reflets ne peuvent jamais conditionner la nature du miroir et un miroir n'a jamais aucun problème avec ses reflets, il ne demande pas si un reflet est bon ou mauvais, il a la qualification de les manifester et c'est tout. Donc si nous sommes vraiment dans l'état du miroir, ce qui signifie que nous avons la connaissance de cette nature, il n'y a rien de mauvais, c'est ce qu'on appelle auto-libération : nous pouvons auto-libérer toute chose dans cette nature qui est la nôtre."

Namkai Nobu Rimpoché- R***e Dharma. Mahamudra-Dzogchen la simplicité naturelle.

Ça respire sans qu'il y ait besoin de commander. C'est lucide sans qu'il y ait besoin de produire la lucidité. C'est ouv...
13/09/2024

Ça respire sans qu'il y ait besoin de commander.
C'est lucide sans qu'il y ait besoin de produire la lucidité.
C'est ouvert sans qu'il y ait besoin de produire l'ouverture.
La pratique de la méditation va dans le sens de l'expérience d'un état fondamental qui est naturel, qui n'a pas besoin d'être produit.

Lama Denys Rinpoché - Comprendre dans l'expérience.

L'activité éveillée n'est pas dans des concepts ou intentions de faire du bien. Naturellement bonne, elle rayonne... com...
05/09/2024

L'activité éveillée n'est pas dans des concepts ou intentions de faire du bien. Naturellement bonne, elle rayonne... comme un moteur immobile ... c'est l'acte de présence .... le pouvoir thérapeutique de la simple présence inconditionnelle, sans intention, ni sélectivité, naturellement bienfaisante ... comme le soleil.

Lama Denys Rimpoché (enseignement oral).

Adresse

Hameau De Street Hugon
Arvillard
73110

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Buddha University publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Buddha University:

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram

Our Story

Un lieu de découverte et de pratique de la pleine présence, situé en Savoie dans une ancienne chartreuse, qui propose un cadre inspirant et porté au silence