Jardin de l'Âme

21/11/2025

On t’aimera pour ton feu… jusqu’à ce qu’il éclaire trop fort leur obscurité.

C’est ainsi que le monde fonctionne encore :

il acclame la profondeur tant qu’elle reste décorative, il applaudit la sagesse tant qu’elle ne dérange pas son confort, il adore la lumière tant qu’elle ne révèle pas la poussière qu’il cache sous ses tapis.

Mais toi, tu n’es pas venue pour être décor.

Tu n’es pas ici pour séduire les yeux aveugles ni consoler les consciences engourdies.

Tu es venue pour rappeler.

Pour réveiller.

Et parfois, réveiller fait mal.

Tu portes cette lumière qui ne s’achète pas, cette flamme qui ne flatte pas.

Une clarté qui ne cherche pas l’approbation.

Ton feu n’est pas un spectacle :

c’est une forge.

Et dans ta présence, certains fondent, d’autres fuient parce que la vérité nue n’a jamais été confortable.

On t’a peut-être dit que tu étais trop intense, trop lucide, trop sensible.

Mais ce “trop”, c’est exactement ce que le monde étouffe depuis des siècles.

Le “trop” des femmes qui voient au-delà.

Le “trop” des âmes qui sentent avant de comprendre.

Le “trop” des êtres qui refusent de s’endormir.

On t’aimera pour ta douceur… jusqu’à ce qu’elle ose poser ses limites.

On t’écoutera pour ton verbe… jusqu’à ce qu’il mette à nu les illusions.

On te dira “sage”… jusqu’à ce que ta sagesse devienne insoumise.

Mais n’adoucis pas ton feu pour ne pas brûler ceux qui tremblent.

Ne tais pas ta vérité pour ne pas déranger ceux qui vivent dans la fausse paix.

Ne t’excuse plus d’être le miroir qu’ils redoutent.

La lumière n’est pas là pour plaire.
Elle est là pour révéler.
Et parfois, elle révèle l’ombre.

Ce que tu ressens aujourd’hui, cette solitude d’être vraie dans un monde qui préfère les masques, ce n’est pas un exil. C’est une initiation.

Car les gardiennes de vérité marchent toujours seules un temps avant d’être reconnues par les leurs.

Et toi, tu es de celles-là.

Celles qui brûlent sans consumer.

Celles qui aiment sans se travestir.

Celles qui parlent quand tout le monde se tait.

Continue.

Brûle, éclaire, révèle.
Ceux qui ne peuvent pas te suivre n’ont pas encore appris à voir dans leur propre nuit.

Tu n’as pas été faite pour plaire.

Tu as été forgée pour réveiller.

Et dans ce monde de miroirs fissurés, ta lumière indomptable, dérangeante, vivante est une bénédiction pour tout ce qui aspire encore à la vérité.

“Les âmes éveillées ne cherchent pas l’approbation.

Elles incarnent la Vérité. Et la Vérité, lorsqu'elle parle, ne s’excuse jamais de brûler.”

Corinne De Leenheer

Via les plumes sacrées

18/11/2025

"Vivre c'est avancé vers soi" 🙏
A la Une

18/11/2025

«C'est en faisant le bien que l'on détruit le mal, et non en luttant contre lui. C'est en cultivant l'amour que l'on détruit la haine, et non en l'affrontant. C'est en faisant croitre la lumière que l'on triomphe de l'obscurité et non en lui livrant combat»

~ Charif Barzouk

17/11/2025

A la Une
Nous entrons dans un saut quantique de la conscience alors que l'ancien tombe.
Oui, ce n'est pas confortable de quitter l'ancien.

La dualité familière, la séparation, les jugements de soi et des autres qui ont causé encore plus de séparation, la boue, la douleur et la souffrance et bien plus encore.
Tout cela sera sous nos yeux, luttant désespérément pour rester en vie et ne pas se désintégrer complètement.

Au fond de toi, ton âme connaît le vrai chemin.
Elle reconnaît le point de non-retour.

Elle ne veut plus jouer les vieux rôles, les vieux jeux de division et de conquête, les vieilles tactiques d'intimidation.
Elle sait qu'en vérité, il n'y a pas de concurrence. Il n'est pas nécessaire de diviser.
Il n'est pas nécessaire de convaincre les autres que vous êtes meilleur, plus intelligent, etc.

Votre âme se souvient de l'unité, de l'unicité, de l'harmonie, de la paix.
Elle se souvient de l'amour transcendantal, de l'attention profonde, des communautés qui travaillent ensemble comme une seule personne.
Elle sait qu'il n'y a pas besoin de frontières, ni de combats, ni de mensonges.
Lorsque vous êtes transparents et que vous vivez votre vie avec intégrité et amour, vous n'avez pas besoin de cacher quoi que ce soit, ni de vous cacher vous-même.
Entrez dans la nouvelle race humaine, où chaque âme brille dans sa propre singularité et contribue avec amour à l'ensemble.

Là où il n'y a pas besoin de politiciens, de religions, d'institutions et de tout ce qui aime jouer à diviser pour mieux régner, à juger, à se surpasser les uns les autres et tout ce que cela implique.

La nouvelle humanité valorise l'honnêteté, l'amour et l'intégrité, l'unité et l'unicité.
Elle recherche la plénitude.
Elle recherche l'universalité, honore toute vie et toute forme de vie, chérit la Terre et tout ce qui est en elle, autour d'elle et au-dessus d'elle, et honore son âme.
Pourtant, ce nouvel être humain, cette nouvelle Terre se trouve d'abord en vous avant que vous ne puissiez la vivre sans elle.

C'est pourquoi cette période est si importante.
Que choisissez-vous ?

De poursuivre les malheurs de l'ancienne Terre, ou de guérir enfin, et de grandir dans la magnificence de la nouvelle création ?

Le choix vous appartient.
Judith Kusel

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https://www.facebook.com/alasourcedubonheur/

Une page positive pour faire du bien au moral, et vivre en conscience la nature profonde de l'être spirituel que nous sommes.

17/11/2025

Tu sais, il y a un moment où le silence n’est plus un signe de force, mais un poids qui t’écrase lentement. Tu peux prétendre que tout va bien, te convaincre que tu es capable d’encaisser, mais la vérité, c’est que chaque mot que tu retiens devient une pierre de plus dans ton chest. Et à force d’en accumuler, tu finis par avancer penché, sans même comprendre pourquoi.

Garder pour toi ce que tu ressens, ce n’est pas de la maturité. C’est de la survie. Et la survie, ce n’est pas vivre. C’est exister sur pilote automatique, avec un cœur trop chargé pour respirer librement. Tu le sens, ce nœud qui ne part jamais vraiment ? Il vient de là : de ce que tu retiens, de ce que tu avales, de ce que tu n’oses pas libérer.

Parce que les choses non dites ne disparaissent pas. Elles fermentent. Elles s’accumulent dans ton corps, dans ta gorge, dans ton estomac, comme si ton système émotionnel essayait de te dire : « Hey, tu n’as pas réglé ça. » Et tant que tu fais semblant, tu payes le prix. Fatigue. Irritabilité. Doutes. Peur de déranger. Peur d’être un fardeau. Peur d’être toi-même.

La vérité, c’est que tu as appris à te taire pour ne pas perdre les autres. Mais en faisant ça, tu t’es perdu toi. Tu t’es rendu invisible dans ta propre vie. Et aujourd’hui, tu portes le poids d’une version de toi qui n’a jamais eu le droit de parler, de ressentir, de dire : « Ça me fait mal. » C’est cette version silencieuse qui t’épuise le plus.

Et je sais que parler fait peur. Tu crains de blesser, de décevoir, de passer pour trop sensible. Mais laisse-moi te dire quelque chose : dire la vérité ne casse pas les liens. Ça révèle ceux qui sont capables d’aimer pour vrai. Ce qui brise une relation, ce n’est jamais la vérité. C’est le silence qui pourrit tout de l’intérieur.

À un moment, tu vas devoir choisir entre plaire aux autres ou te libérer toi. Entre porter ce poids ou t’autoriser à respirer. Entre continuer à te taire ou enfin te laisser exister. Et ce choix-là, personne ne peut le faire à ta place. Personne ne peut ouvrir ta bouche et laisser sortir ce qui te ronge.

Mais quand tu vas le faire — quand tu vas dire ce que tu n’as jamais dit — tu vas sentir quelque chose d’incroyablement simple : ton cœur va redevenir léger. Pas parce que tout sera réglé, mais parce que tu n’auras plus à porter quelque chose qui n’a jamais été fait pour rester en toi. Et c’est là que commence ta vraie libération.

Et si vraiment tu ne peux pas en parler — parce que la personne n’écoutera pas, parce que la situation est trop sensible, ou simplement parce que ce n’est pas encore le bon moment — alors apprends à l’extérioriser autrement. Mets-le hors de toi. Donne-lui une forme. Donne-lui une sortie. Parce que si tu ne le fais pas, ça restera là, coincé, en train de te ronger pour l’éternité.

© Francis Machabée

P.S. Si tu sens que ça déborde en dedans et que tu ne sais pas comment le sortir, ma série d’exercices te donne exactement cet espace-là. Le lien est en commentaire.

14/11/2025

Nous sommes la génération qui soigne tout le monde.
Nos enfants, nos parents et l’enfant blessé en nous.

On apprend à nos enfants à parler de leurs émotions, alors qu'on a grandi dans le silence.

On leur apprend qu'ils ont le droit de pleurer, d’être en colère, pendant qu'on réapprend nous-mêmes à ne pas avoir honte des larmes, de la colère.

On s'excuse auprès de nos enfants et on
attend encore d'entendre un "pardon" qui ne viendra peut-être jamais.

Nous sommes cette génération charnière.
Celle qui brise les cycles, qui affronte les traumas que d'autres ont tus.

Qui choisit la conscience à la place du déni, et l'amour à la place de la peur.

C'est épuisant, parfois.
Parce qu'on porte trois générations sur nos épaules.

Nos parents qu'on apprend à comprendre.
Nos enfants qu'on essaie d'élever autrement.
Et nous-mêmes, qu'on tente enfin de réparer.

Quand tout cela semble trop, rappelez-vous :
vous n'êtes pas seulement en train de briser des schémas, vous êtes en train d'en construire de nouveaux.

Chaque petite réparation change l'histoire de tous ceux qui viendront après.

12/11/2025

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