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Arnaud Delannoy - Ostéopathie Biodynamique, 20 Rue de Pietre, Aubers (2025)

01/09/2025

La migraine et la mémoire des premiers instants

Certaines migraines ne commencent pas dans le quotidien adulte, mais bien plus tôt… parfois dès la naissance.

Un accouchement difficile, l’usage des forceps, une forte pression exercée sur le crâne du bébé. Le corps n’oublie pas. La tête, les membranes, les cervicales gardent en mémoire cette empreinte mécanique.

Des années plus t**d, la personne vit des migraines récurrentes, souvent inexpliquées. Comme si la tête rejouait sans cesse cette compression initiale.

Ce n’est pas “dans la tête” au sens psychologique, c’est inscrit dans la matière même du crâne. Quand une zone a commencé la vie sous tension, elle reste plus vulnérable. Le moindre stress, la fatigue, une surcharge hormonale peuvent rallumer cette ancienne mémoire.

Regarder une migraine sous cet angle, c’est ouvrir une autre porte : comprendre qu’elle peut être le langage d’un tout premier chapitre de vie.

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30/08/2025

Anatomie vivante : la clavicule, ce lien précieux et complexe

La clavicule est bien plus qu’un simple os plat et allongé, souvent perçu comme un simple pont rigide entre le sternum et l’omoplate. Elle est en réalité une pièce maîtresse dans la mécanique et la dynamique de notre épaule et de tout le membre supérieur.

Cette courbe en forme de S inversé, visible et palpable sous la peau, sert de véritable bras de levier, assurant la connexion entre le tronc et le bras. Mais cette liaison osseuse est aussi un carrefour où s’articulent muscles puissants, ligaments robustes et tendons souples, formant un ensemble vivant qui agit en parfaite synergie.

Au-delà de sa fonction mécanique, la clavicule protège des structures vitales : juste en dessous passent de gros vaisseaux sanguins (comme la veine sous-clavière) et des nerfs importants qui irriguent et innervent le bras. Une perturbation à ce niveau peut donc avoir des conséquences bien plus larges que la simple douleur locale.

En ostéopathie biodynamique, la clavicule n’est pas envisagée comme un élément isolé. Elle fait partie d’un réseau d’interactions profondes entre os, muscles, fascias, et même le système nerveux. Une restriction ou un déséquilibre de mobilité de la clavicule peut provoquer des tensions qui se répercutent vers le cou, la colonne vertébrale, voire jusqu’à la main. Ces tensions créent des déséquilibres posturaux, des douleurs irradiantes, des troubles fonctionnels, parfois difficiles à localiser.

Travailler sur la clavicule, c’est respecter sa nature vivante : laisser le corps retrouver sa capacité d’autorégulation, restaurer la fluidité des mouvements et l’équilibre des tensions. Ce travail subtil aide le corps à s’adapter, à se libérer des blocages et à renforcer sa résilience globale.

Chaque séance d’ostéopathie biodynamique est une invitation à percevoir la clavicule non pas comme une pièce mécanique, mais comme un élément sensible, porteur d’histoires tissées dans le corps.

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27/08/2025

Symptôme à traiter – Le torticolis

Un torticolis, c’est cette douleur soudaine, ce blocage qui nous fait tourner la tête avec difficulté, parfois même avec appréhension.

Il peut arriver après un mouvement brusque, une nuit mal placée, ou un stress accumulé qui contracte profondément les muscles du cou.

En ostéopathie, on ne cherche pas seulement à détendre le muscle raide ou “remettre en place” la colonne cervicale.
On explore tout l’environnement : la posture, les tensions ailleurs dans le corps, les habitudes de mouvement, le stress émotionnel.

Car souvent, ce blocage au cou est la conséquence d’un déséquilibre plus global.
Un pied mal aligné, une mâchoire crispée, une respiration bloquée, tout peut contribuer à ce mal de cou.

Le vrai soulagement passe par ce regard global, et non par un traitement uniquement local.

La prochaine fois que vous sentez cette raideur, pensez au corps dans son ensemble.
Il vous parle, il vous invite à écouter autrement.

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25/08/2025

Philosophie de l’ostéopathie – La main qui ne cherche pas

On imagine souvent l’ostéopathe comme un détective du corps : il cherche, il trouve, il agit.
Mais en ostéopathie biodynamique, la main ne cherche pas. Elle se pose, elle écoute, elle accueille.

C’est un changement de paradigme.
La main ne vient pas imposer sa volonté au tissu, mais permettre au corps de se dire.
Car ce n’est pas en “cherchant” la cause qu’on la trouve. C’est en laissant suffisamment de silence pour qu’elle émerge.

Une tension peut parler d’un accident.
Un blocage peut parler d’une peur.
Un tissu figé peut parler d’un deuil.

Mais tant qu’on projette sur le corps ce qu’il devrait être, on passe à côté de ce qu’il est vraiment.
Alors on attend. On respire. On se met au diapason.
Et souvent, quelque chose se passe.
Une chaleur, un mouvement, un relâchement profond.
Le corps n’avait pas besoin qu’on le corrige. Il avait besoin d’un témoin sensible pour se remettre en marche.

C’est une pratique patiente, exigeante, humble.
Ce n’est pas un soin qu’on fait au corps. C’est une rencontre avec lui.

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23/08/2025

Un symptôme, un regard ostéopathique – Les acouphènes

Un bourdonnement, un sifflement, une vibration sourde… et personne d’autre ne l’entend.
Les acouphènes isolent, fatiguent, épuisent parfois.
Ils apparaissent souvent sans prévenir, et restent, comme un fond sonore impossible à ignorer.

La médecine cherche des causes :
Un traumatisme sonore, une tension de l’oreille interne, une atteinte du nerf auditif.
Mais il existe une autre lecture possible : celle de l’équilibre tissulaire et énergétique du crâne et du cou.

En ostéopathie, les acouphènes sont souvent liés à des tensions :
• dans la mâchoire (notamment en cas de bruxisme ou de stress chronique)
• dans les muscles profonds du cou et de la base du crâne
• dans les membranes intracrâniennes qui modifient les pressions internes
• ou encore dans le système veineux et lymphatique qui draine cette région

L’oreille n’est pas isolée. Elle est en lien avec le reste du corps, avec la posture, la respiration, l’état du système nerveux.
Parfois, un choc émotionnel ancien, une posture désorganisée ou une compression oubliée laissent leur empreinte, jusqu’à créer cette tension sonore intérieure.

L’approche ostéopathique biodynamique est douce, respectueuse.
Elle ne “fait pas taire” les acouphènes comme on couperait le son.
Elle cherche à relâcher les zones de conflit, à restaurer la fluidité, à apaiser les surcharges pour que le système redevienne intelligible.

Ce n’est pas une promesse de silence absolu.
Mais un chemin vers plus de confort, plus de présence à soi, plus de paix intérieure.

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20/08/2025

Un symptôme, un regard ostéopathique – L'endométriose

L’endométriose n’est pas qu’une “maladie de femmes”.
C’est une souffrance invisible, un combat quotidien, une douleur qui déborde souvent les mots.

Derrière les règles douloureuses, les crampes pelviennes, les troubles digestifs, la fatigue ou les douleurs lombaires… il y a un corps qui lutte, un système qui s’inflamme, un tissu qui n’est pas à sa place. Mais aussi, très souvent, un parcours médical long, des diagnostics t**difs, et une grande solitude face à la douleur.

En ostéopathie, on ne prétend pas “guérir” l’endométriose.
Mais on peut accompagner le corps à mieux vivre avec, à retrouver de l’espace, à apaiser les tensions qui majorent l’inflammation.

Car l’endométriose, ce n’est pas seulement un problème gynécologique :
c’est un déséquilibre global.
Des adhérences qui limitent la mobilité des organes.
Un diaphragme figé qui entrave la circulation.
Un bassin en tension constante.
Un système nerveux souvent en état d’alerte.

Par un toucher respectueux, précis et profond, l’ostéopathe peut aider à restaurer la mobilité des tissus, à soulager les zones de tension, à harmoniser le système neuro-végétatif.
Pour que le corps cesse de se battre contre lui-même.

Et parfois, cela change tout. Non pas la maladie, mais la manière de l’habiter.
Moins de douleurs, un cycle plus fluide, un ventre qui respire à nouveau.

C’est un accompagnement dans la durée, sans promesse miracle, mais avec un objectif clair : redonner au corps la capacité de mieux vivre avec ce qu’il traverse.

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18/08/2025

Anatomie vivante – Le diaphragme

Il est tendu comme une voile à l’intérieur de nous, invisible et pourtant fondamental : le diaphragme.

On le décrit souvent comme un simple muscle de la respiration. Mais il est bien plus que cela. Le diaphragme est une interface. Un seuil. Un pont entre le haut et le bas, entre le cœur et le ventre, entre le ciel et la terre.

Il sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. Il masse, à chaque mouvement, le foie, l’estomac, la rate, les reins. Il accompagne le cœur dans ses battements et les poumons dans leur expansion.

Chaque inspiration l’abaisse. Chaque expiration le relâche. Ce va-et-vient constant crée un balancier profond, un mouvement de marée interne, un rythme de fond sur lequel s’accorde tout le reste du corps.

Mais ce mouvement peut se figer.

Le diaphragme garde la mémoire des peurs. Il se tend dans l’urgence. Il se bloque dans l’angoisse. Il se fige dans les chocs. Il est le premier à retenir sa respiration quand l’émotion nous submerge.

Un diaphragme tendu peut générer bien plus que des troubles respiratoires. Il peut être à l’origine de douleurs cervicales, de tensions lombaires, de troubles digestifs, d’une fatigue chronique, d’un sommeil difficile. Car lorsqu’il perd sa souplesse, c’est toute l’harmonie intérieure qui se désaccorde.

En ostéopathie, l’écoute du diaphragme est un passage obligé. Par sa mobilité, on ressent la vitalité profonde du corps. Par sa détente, on perçoit un relâchement global.

Mais surtout, le travail sur le diaphragme n’est jamais qu’un travail mécanique. C’est une rencontre. Un dialogue. Une manière d’accompagner le corps à retrouver sa capacité à respirer… en profondeur, en confiance, en liberté.

Il ne s’agit pas de faire lâcher le diaphragme. Il s’agit de lui permettre de se relâcher quand il sera prêt. De retrouver, depuis l’intérieur, le chemin d’une respiration pleine et vivante.

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16/08/2025

Les troubles digestifs

Les troubles digestifs, comme les ballonnements, les douleurs ou les lourdeurs après les repas, sont fréquents et peuvent impacter profondément notre bien-être.

Ces symptômes traduisent souvent un déséquilibre dans la mobilité des organes digestifs ou une tension dans les tissus environnants.

En ostéopathie biodynamique, on ne cherche pas uniquement à soulager la douleur, mais à rétablir l’harmonie fonctionnelle du système digestif.

Grâce à des manipulations douces, respectueuses du rythme du corps, on aide à relâcher les tensions, améliorer la circulation et favoriser une meilleure digestion.

Chaque corps est unique, c’est pourquoi le traitement est toujours adapté à votre histoire et votre sensibilité.

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13/08/2025

Anatomie vivante – Le fascia thoraco-lombaire, ce grand stabilisateur du corps

Le fascia thoraco-lombaire est une épaisse membrane de tissu conjonctif située dans le bas du dos.
Il relie les muscles profonds du dos, la colonne vertébrale et les muscles abdominaux.

Ce fascia agit comme une toile de soutien et de transmission des forces.
Il joue un rôle essentiel dans la stabilité de la colonne lombaire et la mobilité du tronc.

Lorsqu’il est tendu ou restreint, il peut entraîner des douleurs lombaires ou perturber la posture globale.
En ostéopathie biodynamique, on travaille en douceur pour libérer ces tensions, en respectant le rythme naturel du corps.

Le fascia n’est pas qu’un simple tissu : c’est un réseau vivant, sensible, qui communique en permanence avec le reste du corps.

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11/08/2025

Le silence comme outil thérapeutique

Dans la frénésie du monde, on croit souvent que c’est en ajoutant des mots, des techniques, des gestes, qu’on soigne mieux.
Mais en ostéopathie, il arrive que le plus grand changement se fasse… dans le silence.

Ce moment suspendu où l’on ne cherche rien.
Où le thérapeute écoute sans vouloir comprendre.
Où il laisse émerger ce qui a besoin d’être vu, senti, reconnu.

Le silence n’est pas un vide.
C’est un espace plein, habité.
Un territoire où le corps n’est plus contraint de se défendre, d’expliquer, de performer.

Dans ce silence partagé, le corps s’autorégule.
Il puise dans ses ressources, il réajuste ce qui peut l’être.
Le thérapeute n’impose pas : il accompagne.

Être là, pleinement là, sans attente.
C’est souvent là que la guérison commence.

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09/08/2025

Le calcanéum — Point d’appui oublié

Il est discret. On ne le voit jamais. Et pourtant, il est littéralement le premier à toucher la Terre.

Le calcanéum, c’est cet os du talon, massif et dense, sur lequel repose tout le poids de notre corps à chaque pas. Il encaisse, absorbe, stabilise. Mais plus que cela : il nous inscrit dans la gravité, dans l’ici et maintenant.

Dans mon approche de l’ostéopathie biodynamique, je ne vois pas juste un os.
Je perçois un point de contact avec le monde, une porte d’entrée vers le bas, vers nos appuis, notre sécurité, nos limites.
Un calcanéum figé, verrouillé ou en tension, peut parfois dire bien plus que “j’ai mal au talon”.

Il peut parler : • d’un corps qui n’ose pas s’ancrer,
• d’une personne qui se sent instable dans sa vie,
• ou d’un moment de vie où tout semble glisser sous les pieds.

Quand je prends en charge une douleur au talon ou une sensation de déséquilibre, je m’intéresse aussi à comment la personne habite ses appuis.
Est-ce que les pieds touchent vraiment le sol ?
Est-ce que la Terre est ressentie comme un soutien… ou comme une contrainte ?

Car souvent, libérer le calcanéum, c’est redonner un droit de s’ancrer, un espace pour que le corps réapprenne à marcher, non pas sur la pointe des pieds, mais pleinement en soi.

🌀 Revenir dans ses appuis, c’est parfois retrouver une forme de confiance intérieure.

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06/08/2025

En ret**d. Et alors ?

Parfois, le patient arrive en ret**d.
5 minutes. 10 minutes. Parfois plus.
Ce n’est pas grave.

Rarement volontaire. Rarement « contre » moi.
Et même si ça l’était… ce serait intéressant.

Pourquoi ce besoin de courir jusqu’à la dernière seconde ?
Pourquoi cette difficulté à arriver à l’heure, à se poser, à commencer à temps ?
Pourquoi ce besoin d’être attendu… pour ne pas avoir à attendre soi-même ?

Il y a là un langage. Une mécanique.
Une manière d’habiter le temps — ou de le fuir.
Une manière de se vivre en décalage. D’être ailleurs.

En ostéopathie, rien n’est jamais anodin.
Même pas l’horaire d’arrivée.

Alors non, ce n’est pas très grave d’être en ret**d.
Mais c’est parfois très révélateur.

Et si ce post vous parle, pensez à le partager autour de vous 🕊️

Arnaud Delannoy - Ostéopathie Biodynamique

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