
30/08/2025
Suite sur les masques :
Les masques deviennent des filtres à travers lesquels nous interagissons avec les autres. Et ces filtres déforment la réalité.
1-Ils empêchent l’authenticité : En jouant un rôle, on ne montre pas qui l’on est vraiment. Empêche les autres de nous connaître profondément. Les relations deviennent superficielles, basées sur des apparences ou des attentes.
Exemple : Le comédien qui fait toujours semblant d’aller bien ne laisse jamais l’autre entrer dans sa vulnérabilité. Il peut sembler fort, mais il se sent seul.
2-Ils créent des dynamiques déséquilibrées : Le sauveur attire des personnes en détresse, mais finit par s’épuiser. Le dominant impose ses vues, ce qui peut générer du ressentiment ou de la soumission. Le dépendant devient collant, ce qui peut étouffer l’autre.
Ces dynamiques ne sont pas durables : créent des tensions, des frustrations et souvent des ruptures.
3-Ils nourrissent les blessures mutuelles : Deux personnes masquées interagissent à partir de leurs blessures, pas de leur cœur : créer des conflits, des incompréhensions, des projections. Chacun attend que l’autre comble un vide qu’il refuse de regarder en lui-même.
Exemple : Le perfectionniste attend que l’autre soit irréprochable. À la moindre erreur, il juge, ce qui active la blessure de rejet chez l’autre.
4-Ils bloquent la croissance relationnelle : empêchent la remise en question. Ils figent les rôles : l’un est toujours le fort, l’autre le faible ; l’un donne, l’autre reçoit. Empêche vraie complicité.