24/03/2023
👀Nous sommes tous aux prises de ce triangle dramatique, nous changeons de rôles selon les situations, parfois victime, parfois bourreau, parfois sauveur… mais comment sortir de ces schémas toxiques pour retrouver des relations harmonieuses, respectueuses et saines !?
👉Comprendre le triangle dramatique
Eric Berne a mis en évidence les jeux psychologiques, dont la plupart se jouent à deux avec un coup de théâtre pour récupérer les bénéfices. Dans le jeu décrit par Stephen Karpman en 1968, le triangle dramatique, se trouve trois rôles : le Sauveur, la Victime et le Persécuteur.
Il est difficile d’échapper à ces rôles, car très souvent nous jouons inconsciemment dans cette « pièce », et nous y trouvons un bénéfice comme une réponse à nos propres besoins.
👉Les « quatre mythes »
• J’ai le pouvoir de rendre les autres heureux (Sauveur en recherche d’une Victime)
• Les autres ont le pouvoir de me rendre heureux (Victime en attente d’un Sauveur)
• J’ai le pouvoir de rendre les autres malheureux (Persécuteur en attente d’une Victime)
• Les autres ont le pouvoir de me rendre malheureux (Victime en attente d’un Persécuteur).
🌷Le Sauveur : Aide sans demande
Le défenseur de situations, il sauve les pauvres victimes. Cela répond à son besoin de reconnaissance et lui laisse ce sentiment d’être irréprochable. Il peut parfois devenir envahissant et être perçu alors comme un persécuteur. Le rôle de sauveur est parfois une fuite. S’occuper des problèmes d’autrui est un moyen de ne pas s’occuper des siens.
Communication : « Laisse, je vais le faire » « Si j’étais toi, je ferais… » « Vous devriez… »
🌷La Victime : Demande sans demander
Attire l’ambulance avec ses maladresses ou ses béquilles, il est agressé et se plaint. Cela répond à son besoin de présence et que l’on s’occupe de lui. Le sauveur aidera la victime mais sans vraiment la rendre autonome. Être une victime signifie aussi que toutes les difficultés rencontrées sont la faute du système, des autres, des persécuteurs. Difficile de sortir de ce rôle car que peut faire la victime si on ne s’occupait plus d’elle ?
Communication : « Je vois bien que je ne vais pas y arriver» «Si au moins il reconnaissait que …» « De toutes façons… » « C’est toujours … »
🌷Le Persécuteur : Affirme sans preuve
Bombardier, il a de nombreuses armes à son actif – objections, fausses promesses, agression, ironie, rabaisse, critique… Cela répond à son besoin de « pouvoir sur» les autres. Le persécuteur est prisonnier de son propre contrôle ! Il pourrait être intéressant de s’interroger sur ses choix de vie
Communication : « Vous pourriez quand même… » « Vous avez encore oublié… »
👉Sortir du jeu
Le triangle de Karpman est un piège qui empoisonne les relations. Développer son estime personnelle, son affirmation de soi et privilégier l’ouverture sont d’excellents moyens pour sortir du jeu.
Une première clé, pour sortir de ce jeu, est de s’observer pour comprendre comment nous agissons dans ces situations.
🌺Sauveur : L’autre demande-t-il à être aidé ? Quelle part du chemin je laisse pour que l’autre endosse toute sa responsabilité, au-delà de la mienne ? Se rappelez le dicton : « Ne lui donnez pas du poisson, apprenez-lui plutôt à pêcher ! », pour permettre à l’autre d’aller vers son autonomie
🌺Victime : Cessez de croire dans la transformation de l’environnement, que les autres vont changer. Le changement commence par soi. Passer de la victimisation à la responsabilisation et à l’autonomie.
🌺Persécuteur : Sortir du triangle de Karpman, pour un persécuteur, passe souvent par le lâcher-prise. C’est prendre conscience de sa rigidité qui peut être liée à la peur du jugement.
Prenez un temps pour observer vos relations…
Lovely day
Kiss
Chris
♥️
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