07/08/2025
Si chacun d’entre nous souhaite vivre le plus longtemps possible, n’oublions pas que notre véritable désir est de vivre longtemps …en bonne santé.
Et cette précision est essentielle, car grâce aux formidables avancées de la médecine, depuis de nombreuses décennies, l’espérance de vie a considérablement augmenté. En France, elle atteint aujourd’hui, en moyenne, près de 85 ans pour les femmes et 79 ans pour les hommes (INSEE, 2024). Mais derrière ce progrès, un autre chiffre interpelle. L’espérance de vie en bonne santé, elle, stagne autour de 65 ans. Cela signifie que les dernières années de vie sont souvent marquées par la maladie, la dépendance, ou la perte d’autonomie.
Et cela, nous pouvons l’éviter en partie grâce à la prévention.
Cela dit, pendant longtemps, cette prévention a été pensée uniquement comme un ensemble de rendez-vous médicaux (bilans sanguins, dépistages, examens de contrôle). C’est ce que l’on appelle la « prévention passive ». Bien évidemment, elle est précieuse et doit être maintenue, car grâce à elle, de nombreuses pathologies sont détectées à un stade précoce, ce qui permet de mieux les traiter.
Mais, nous le voyons bien, et les chiffres le démontrent, pour faire face aux nouveaux enjeux de notre époque, cette forme de prévention ne suffit plus.
La réalité, c’est que beaucoup de ces examens ne sont pas systématiquement suivis. Selon une étude de Santé publique France (2023), seulement 42 % des femmes réalisent leur mammographie dans les délais recommandés, et près de 40 % des Français ne font jamais de bilan de santé. Et même quand ces contrôles sont faits, ils interviennent souvent trop t**d pour éviter la maladie, car ils n’agissent pas sur les causes profondes du déséquilibre.
Nous pouvons, pourtant, prolonger notre bonne santé tout au long de notre existence, en adoptant une tout autre approche. Nous pouvons, en effet, devenir acteur de notre santé, jour après jour, en modifiant progressivement notre hygiène de vie.
C’est ça, que l’on appelle la « Prévention active ».
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’âge pour commencer. Il n’est jamais trop t**d pour améliorer son alimentation, réduire les produits ultra transformés au profit d’une cuisine plus naturelle et colorée. Chacun peut s’accorder un peu plus d’activité physique, en marchant, en bougeant, en dansant, par exemple. Peu importe l’âge ou la condition physique, il suffit d’adapter l’effort et de garder le plaisir. De nombreux professionnels peuvent vous y accompagner, si vous le souhaitez, et votre médecin traitant vous orientera certainement au mieux si vous lui posez la question.
Vous pouvez réduire les sources de stress par des techniques de relaxation, de respiration, de méditation, vous reconnecter à la nature, au silence, à des relations humaines nourrissantes.
Tout au long de votre parcours, faites vous accompagner par des praticiens en disciplines complémentaires, comme la sophrologie, le shiatsu, la réflexologie ou encore la naturopathie, pour soutenir votre équilibre global de manière naturelle.
Des études récentes démontrent qu’adopter de bonnes habitudes en matière d’hygiène de vie, même à un âge avancé, permet d’inverser les processus de dégradation. Une publication du British Medical Journal (2022) a montré que l’arrêt du tabac après 60 ans réduit de 40 % le risque de mortalité cardiovasculaire, et qu’une activité physique modérée introduite à partir de 65 ans augmente de 3 à 5 ans l’espérance de vie en bonne santé.
Notre système de santé est précieux, mais, aujourd’hui il est sous pression comme jamais. Pénurie de médecins, files d’attente interminables, hôpitaux saturés…
Les professionnels de santé nous alertent sur le fait que le modèle uniquement curatif atteint ses limites. Et pour cause, il repose encore largement sur une prise en charge des maladies une fois qu’elles sont déclarées, au lieu d’agir en amont, avant que le corps ne s’effondre. La France consacre moins de 3 % de son budget santé à la prévention (source : DREES, 2023), un chiffre largement insuffisant face aux enjeux.
C’est donc à nous, citoyens, de changer de posture. En combinant prévention passive (suivi médical régulier) et prévention active (hygiène de vie consciente et engagée), nous pouvons non seulement vivre plus longtemps, mais surtout vivre mieux, avec énergie, mobilité et clarté mentale.
Gardons à l’esprit que la santé n’est pas un état figé que l’on surveille de loin. C’est un capital vivant, que nous entretenons chaque jour par nos choix, nos gestes, nos relations.
En adoptant le plus tôt possible une démarche de prévention active, nous modifions notre trajectoire, avec toutes les chances de la diriger au mieux de nos intérêts.
Il n’y a pas d’âge pour commencer, ni besoin de révolutionner sa vie du jour au lendemain. Il suffit de commencer, là où c’est possible pour vous. Un pas, puis un autre. Parce que chaque geste compte pour mener une vie plus longue en bonne santé.
www.natherapeute85.fr