
29/07/2025
Les pharmaciens montent au créneau. Face à la baisse du plafonnement sur les médicaments génériques décidée par le gouvernement, les organisations syndicales des pharmaciens d'officine et les groupements de pharmacies sont en grève (nouvelle fenêtre) depuis le début du mois pour s'opposer à cette mesure d'économie. Dans un communiqué conjoint publié le 17 juillet, les représentants de la profession annoncent avoir "unanimement décidé de poursuivre et d'amplifier la mobilisation" des gardes, après la décision du gouvernement de fixer à 30% le plafond des remises commerciales que leur accordent les laboratoires, contre 40% actuellement.
"Près d'une pharmacie sur trois est menacée de fermeture", avertit auprès de TF1info Pierre-Olivier Variot, pharmacien à Plombières-lès-Dijon (Côte-d'Or) et président de l'USPO, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine. . "La perte de revenus est estimée entre 20.000 et 25.000 euros en moyenne par officine, ce qui correspond à un demi-salaire chargé d'un préparateur. Ce qui veut dire qu'il y aura environ un licenciement par officine, soit presque 20.000 licenciements", poursuit Pierre-Olivier Variot.Environ .
300 pharmacies fermées en 2024!
Les pharmacies de garde sont donc en grève face à la diminution des remises consenties par les laboratoires.
Sans le retrait de cette mesure gouvernementale, les syndicats de pharmaciens menacent de durcir leur mobilisation à la rentrée. Une "journée morte" symbolique est prévue le 18 septembre avec la fermeture complète des pharmacies, avant éventuellement une fermeture hebdomadaire chaque samedi à partir du 27 septembre. Et d'autres mesures encore plus radicales si le gouvernement ne cède pas.
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