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Lundi 10:00 - 19:00 Mardi 10:00 - 19:00 Mercredi 10:00 - 19:00 Jeudi 10:00 - 19:00 Vendredi 10:00 - 19:00 Dimanche 14:00 - 19:00

Quel est le site Web ?

https://www.facebook.com/Gil-Rubinstein-Bilan-Energ%C3%A9tique-et-Plantes-Chinoises-107169627613845/

Gil Rubinstein Bilan Energétique et Plantes Chinoises, 1 rue Argenterie, Bayonne (2025)

17/10/2022

“The Real Anthony Fauci,” a full-length feature documentary based on Robert F. Kennedy, Jr.’s runaway bestseller, will be available to watch free — for 10 days only — beginning Oct. 18 at 12:01 a.m. Eastern.

14/03/2021

LA DOULEUR
2EME PARTIE
LA DOULEUR EN MEDECINE CHINOISE
En médecine chinoise Il existe deux anciennes phrases célèbres qui traitent de la douleur. Ces phrases, souvent citées résument les causes et le processus de sa formation
1) "Ne coule pas - fait mal, coule - ne fait pas mal".
2) "Pas nourri - fait mal, nourri - ne fait pas mal".
Il s’agit donc des deux causes essentielles qui donnent naissance à la sensation qu’on appelle douleur. Si le sang et l’énergie ne circulent pas correctement et stagnent quelque part dans le corps suite à un impact ou d’autres raisons, la zone où ils stagnent deviendra douloureuse, par exemple un hématome après un coup. La zone deviendra rouge foncé puis bleu ou marron, reflétant la couleur du sang stagnant qui a beaucoup de difficultés à se frayer un passage dans la zone abimée. Quand le sang et l’énergie ont du mal à circuler ils auront également du mal à véhiculer les substances nutritives et réparatrices que le corps envoie vers la zone touchée. Ainsi cette zone douloureuse sera littéralement affamée et la douleur qu’elle produit, au-delà du blocage circulatoire est celui d’un tissu mal nourri. Cela correspond au passage de la douleur aigüe, qui apparait après un choc physique à l’état de chronicité où la douleur est maintenue voir augmentée par une privation des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de cette zone.
Comme dans une zone de guerre, après les bombardements directs et la destruction qu’ils entrainent, apparaissent ceux qui ont survécu aux impacts de bombes mais leur souffrance surgit du fait qu’ils n’ont rien à manger ni à boire.
La médecine Chinoise identifie 11 sensations différentes de douleur :
Douleur enflée (combinaison d'une sensation de douleur avec une sensation de gonflement), Douleur lancinante (une sensation de douleur semblable à la piqûre d'un os pointu), Douleur en mouvement ou rebondissante (douleur qui ne se concentre pas sur un point mais qui se déplace d'un endroit à l'autre), Douleur permanente (douleur dans une position fixe qui ne bouge pas), Douleur froide (douleur avec une sensation de froid qui est soulagée après s’être chauffée), Douleur brûlante (une sensation de brûlure ou de chaleur dans la zone de douleur), Douleur de torsion (douleur intense semblable à une torsion de couteau), Douleur sourde (douleur tolérable qui n'est ni forte ni sévère mais qui se prolonge sans interruption), Douleur lourde (une combinaison de douleur et une sensation locale de lourdeur), Douleur qui s’étire ( une douleur qui s’étire d'un point à un autre), Douleur vide( une sensation de douleur creuse ou vide)
Chacun de ces types de douleur indique une source particulière et donc un certain nombre de façons de traiter cette douleur et de la soulager immédiatement mais aussi à long terme. C’est en traitant la source de la douleur et pas seulement la sensation elle-même qu’on traite l’intégralité du problème corporel qui a fait naître la sensation douloureuse qui, comme on l’a déjà vu, n’est qu’une sonnette d’alarme qu’il faut écouter plutôt que faire taire.
Une fois que l’origine de la douleur est déterminée d’après les règles de diagnostic de la médecine chinoise on appliquera telle ou telle méthode thérapeutique pour traiter cet état. On ne traite pas une douleur en donnant le même médicament pour tous.
Il existe des techniques spéciales de traitement de la douleur qui consistent à déplacer la douleur à l’aide de l’acupuncture appliquée non pas à l’endroit douloureux mais plutôt à un endroit opposé qui lui ne fait pas mal. Ainsi on évite de toucher la zone déjà douloureuse. L’acupuncture va servir surtout à désenflammer l’articulation souffrante tandis que les plantes chinoises vont aider à reconstruire et réparer les zones abimées. Les plantes médicinales, les aiguilles d'acupuncture, les massages, les ventouses, le Guo Sha etc. vont être utilisés pour soulager la douleur et résoudre le problème qui a causé l'apparition de cette douleur chez telle ou telle personne.
Nous traitons plutôt une douleur de tel ou autre type, provenant d’une source ou d’une autre, chez une personne d’un tel ou autre état physique, âge et constitution de base. Cela implique à chaque cas un traitement diffèrent.

07/03/2021

LA DOULEUR
INTRODUCTION PERSONNELLE
Je présente mes excuses aux lectrices et lecteurs fidèles car cela fait un mois que je n’ai rien publié de nouveau. Comme dans le cas de l’arroseur arrosé je n’ai pu écrire car des douleurs paralysantes en bas du dos m’ont empêché de m’assoir ou de me coucher.
Moi qui m’occupe, souvent avec succès, des douleurs des autres à l’aide de l’acupuncture, le massage et les plantes chinoises, je me suis retrouvé face à cette douleur absolue qui m’a aspiré en totalité à la manière d’un trou noir contre lequel je me trouvais démuni du fait que mes douleurs se trouvaient derrière moi et que je ne pouvais y accéder. Pendant un mois, ces douleurs m’ont enfermé dans une réalité parallèle et absolue à la fois, faite de souffrances continuelles que j’essayais d’éviter à chaque instant en me concentrant sur chacun de mes mouvements et sur chaque respiration. La douleur est devenue ma seule réalité et ma seule perspective comme une méditation dans une cellule monacale.
Je n’ai jamais vécu une telle intensité de douleur auparavant et surtout jamais aussi longtemps. Des patients qui souffrent des maladies telles la polyarthrite ou la spondylarthrite ankylosante m’en avaient parlé mais j’étais heureux d’admettre que je n’en ai jamais fait l’expérience personnelle… jusqu’à maintenant. Enfin, je peux aborder le vaste sujet de la douleur en connaissance de cause.
Or pour ne pas ressembler à celui qui a fait l’expérience amoureuse pour la première fois et qui se met de suite à rédiger un « traité de l’amour », je ne prétends pas être exhaustif et cet article ne fera qu’effleurer ce vaste sujet.

1ERE PARTIE
LA DOULEUR EN OCCIDENT

À première vue, la douleur a une fonction simple. Elle est destinée à nous avertir que certains tissus ont été endommagés afin que nous réagissions pour éviter que ces tissus soient endommagés davantage et nous permettre de réparer les dommages déjà causés. Sauf que, dans de nombreux cas, la douleur ne correspond pas à la réalité des lésions tissulaires.
La douleur est une sensation transmise par le cerveau. Le cerveau n'a pas de contact direct avec les différentes zones du corps et il doit analyser une énorme quantité d'informations collectées par des récepteurs parsemés dans les tissus et véhiculées par le système nerveux. Une fois l’information analysée le cerveau agit en conséquence.
Donc, le cerveau active un jugement, basé sur les souvenirs et les expériences antérieures auxquelles le corps de la personne a été exposé, et ne répond pas automatiquement. Le résultat est que la douleur ne reflète pas une réalité factuelle et objective, mais une interprétation complexe et subjective. Comme le disait le neurolo-chercheur VS Ramachandran : "La douleur est une opinion sur l’état de santé de l’organisme plutôt qu’une simple réponse réflexive à une blessure"
La douleur se divise en quatre catégories de base :
1) La douleur simple qui ne dure pas longtemps et qui apparaît, par exemple, lorsque nous fermons accidentellement la portière de la voiture sur notre doigt.
2) Il y a la douleur inflammatoire, qui est une réaction à des dommages ou à une infection résultant du flux de protéines appelées cytokines inflammatoires vers un site endommagé dans le corps. Cette douleur a tendance à se propager et à affecter tout ce qui se trouve à proximité.
3) Il existe également une douleur neuropathique suite a des lésions nerveuses. elles provoquent généralement une sensation de brûlure, de picotement ou une sensation de courant qui court le long du nerf affecté, exemple, une sciatique.
4) Or, l'un de ces trois types de douleur peut persévérer longtemps après que le dégât tissulaire originel ait été réparé. Dans ce cas, malgré l'absence de stimuli nuisibles - nous souffrons d'une «sensibilisation centrale».
La sensation douloureuse a été transférée du système périphérique au système nerveux central et même une blessure mineure peut entraîner une réaction excessive et prolongée du système nerveux central. C’est la douleur chronique qui ne nous lâche plus et où il devient plus difficile, et moins important, d'identifier une source principale car c’est le système corps/esprit lui-même qui la génère. Comme l’a décrit le poète Louis Aragon :
« Vivre n’est plus qu’un stratagème
Le vent sait mal sécher les pleurs […]
Je reste roi de mes douleurs »
Le cerveau intègre un mécanisme d’auto-défense d’une efficacité redoutable qui vise à nous maintenir hors de danger. Lorsqu’il perçoit quelque chose comme dangereux pour nous, il produit de la douleur, un signal physiologique que nous sommes incapable d’ignorer, et que nous devrons écouter pour agir en conséquence.
Le cerveau a de nombreux mécanismes et des moyens de contrôles grâce auxquels il peut amplifier, renforcer, affaiblir, apaiser, et même produire de la douleur. La douleur n'indique donc pas nécessairement un dégât subit par les tissus de notre corps, mais plutôt un danger auquel le cerveau présume que nous sommes confrontés à un moment donné. Les peurs, angoisses, tensions et émotions à tout âge peuvent donc nous faire éprouver des douleurs ainsi qu’entraîner une aggravation croissante des douleurs existantes.
La phrase « c’est dans votre tête », tant aimée par les médecins, exprime surtout leur vision bornée et étriquée de la physiologie humaine qui ne prend pas en compte le rôle primordial des émotions dans les diverses pathologies dont le patient souffre. Cette phrase utilisée le plus souvent pour justifier les échecs thérapeutiques engendrés par cette vision lacunaire, est en réalité une description exacte du mécanisme complexe de la douleur. Bref, il n’y a pas que les anti-inflammatoires pour traiter une douleur.

17/01/2021

Une nouvelle année, 2021, commence et je vous adresse à tout(e)s et tous mes vœux pour la nouvelle année. Cette page est née l’année dernière au début de l’épidémie numérique qui continue à sévir sur les écrans télé et à faire gonfler les livres des recettes colossaux des laboratoires pharmaceutiques. C’est ma faible contribution à l’effort anti-Covid pas en essayant d’éliminer un virus mais plutôt à réparer les dégâts causés par les mesures inhumaines et inadéquats mis-en place pour éliminer le virus en faisant abstraction de toutes nos expressions d’humanité.

LA COVIDIDITE
Vous ne trouverez pas « La COVIDITE » dans les dictionnaires de médecine.
La COVIDITE est le nom que j’ai fini par donner à un ensemble des symptômes que j’ai commencé à rencontrer chez presque la totalité de mes patients depuis la fin du premier confinement. Il s’agit des muscles de l’épaule et surtout de la nuque qui sont très noués, contractés et enflammés, des troubles du sommeil, de légers troubles digestifs et une sensation de mal-être général. La personne peut souffrir d’un ou plusieurs de ces symptômes.
L’origine de ces symptômes qui sont aujourd’hui presque généralisés est le même. Ce ne sont pas des conséquences du Covid 19 mais plutôt les conséquences de la politique inhumaine mise en eu œuvre pour combattre un virus en oubliant les êtres humains qu’on prétendait protéger.
La cause de la COVIDITE est à chercher dans les moyens mis en place contre le COVID (confinement, distension sociale, abolition de toute forme de détente ou de relâchement).Ces mesures privent l’ensemble de la population de tout contact humain (embrassades, serrement de main) et de tout apparence humaine (visage masqué, uniformité moutonnière de l’ensemble de gens rencontrés dans les rues et les magasins).
Cette réalité de science-fiction de bas-étage que nous vivons quotidiennement depuis 9 mois, où on condamne nos parents à une solitude qui les tue s’appele « protéger les personnes âgées », et où les cauchemars suffocants que vivent nos enfants à l’école et qui génèrent chez eux une phobie de l’école et des troubles respiratoires et psychologiques s’appellent « protéger les enfants». Orwell n’aurait pas trouvé mieux mais il ne faut pas le dire car c’est une parole complotiste.
Que peut-on faire ? Déjà libérer les muscles par l’acupuncture, le massage, les huiles essentielles pour éviter aux gens de tomber dans l’usage des anxiolytiques et les antidépresseurs qu’ils auront beaucoup du mal à arrêter par la suite.
Discuter avec les personnes en essayant de les aider à surmonter leurs symptômes post-traumatiques, pour essayer de comprendre ensemble et faire face à leurs peurs et à leur anxiété en échangeant avec eux de manière calme et avec du bon sens, sans la panique et l’intimidation avec lesquelles on les nourrit tous les soirs.
Et surtout se rappeler et rappeler aux autres qua l’amour est un composant essentiel de notre humanité et que l’amour nous distingue des virus et des assimilé-virus et on essaie de nous le faire oublier.

20/12/2020

LE VIEILLISSEMENT
5eme Partie

Si celui qui vit entièrement sa vie ne redoute pas de mourir, nombreux sont ceux qui redoutent les souffrances, douleurs et chagrins souvent associés au processus du vieillissement.
Jacques Brel qui n’a pas eu l’opportunité de vieillir exprime cette crainte dans une chanson qu’il a écrite juste avant de mourir à 49 ans et qui fait partie de son dernier album :
« Mourir cela n’est rien
mourir la belle affaire
mais vieillir, oh vieillir…. »
Leonard Cohen à presque 80 ans présentait la chose de manière bien moins dramatique en disant :’ je n’ai pas peur de l’acte de mourir, ce sont les préliminaires que je redoute ...’
Comment éviter que les ‘préliminaires’ soient trop désagréables malgré leur issue fatale inévitable ?
Nous avons déjà vu que le processus du vieillissement en Médecine Chinoise est lié à la diminution de l’essence (JING) .On l’hérite en partie de nos parents et on le stocke dans les reins. L’autre partie est fabriquée par notre propre métabolisme. Avec l’âge le fonctionnement de nos organes ralentit et cela nous empêche d’avoir l’essence nécessaire pour nous garder correctement en vie. Cette étiolement progressif nous mène à la mort.
Simultanément, notre corps a de plus en plus de mal à se débarrasser des toxines accumulées tout au long de la vie. L’affaiblissement organique et la baisse de l’activité physique accélèrent ce phénomène que la Médecine Chinois désigne sous le nom de glaires visibles ou invisibles.
Deux autres processus complètent la liste des facteurs pathogènes les plus courants qui mènent à la détérioration de la santé et à la mort de la plupart des personnes âgées. Il s’agit du ralentissement de la circulation du sang et de l’énergie qu’on nomme stase de sang et les dérèglements neurologiques désignés sous le nom de "vent interne".
Ainsi, mauvaise mémoire, teint terne, obésité, visage enflé, muscles flasques, salivation excessive sont des signes de la présence des glaire à l’intérieur du corps.
Muscles flasques, yeux et peau sèche, démangeaisons, rigidité articulaire, témoignent du ralentissement de la circulation interne.
Rigidité, névralgies, tremblements, étourdissements, convulsions sont cause’ le plus souvent par le vent interne.
Un gériatre traditionnel chinois moderne Yan De-xin a démontré dans son livre « Vieillissement et Stase de sang » que le ralentissement de la circulation du sang et de l’énergie chez la personne âgée est responsable pour la plupart des désagréments et des complications associés au vieillissement .En favorisant une bonne circulation interne chez ses dizaines de milliers de patients, a l’aide des plantes et de l’acupuncture il a obtenu des améliorations spectaculaires .
Cela fait vingt ans que j’ai pu, grâce à cet ouvrage, constater dans mon cabinet l’effet de "rajeunissement" chez mes patients âgés ou pas. En soutenant la circulation par des massages qui libèrent les contractions musculaires qui ralentissent la circulation et à l’aide de l’acupuncture et des plantes qui soutiennent, le corps retrouve une souplesse et une circulation interne, ainsi on fait reculer le vieillissement, au moins pour un certain temps.

13/12/2020

LE VIEILLISSEMENT
4éme Partie
La définition de «personne âgée» en MTC n'est pas fixée par un nombre d’années vécues mais dépend surtout de la vitalité. La vitalité d’une personne est l’expression extérieur de l’ « Essence » (JING) qu’il possède. C'est-à-dire qu'une personne de 45 ans avec peu de signes de vitalité pourrait être considéré plus âgée que quelqu’un de 65 avec une plus grande vitalité. Par exemple quelqu’un qui souffre d’un « Burn out » est précocement vieux. (Lao).
Le Jing est en partie inné (d’où l’importance d’une bonne hérédité) et en autre partie cultivé par une bonne hygiène de vie alimentaire, émotionnelle, spirituelle et sexuelle pour favoriser la théorisation du JING acquis le plus longtemps possible pour éviter le gaspillage du Jing inné hérité des parents.
Les Taoïstes ont consacré des vastes efforts pour développer des pratiques d’immortalité pour prolonger la vie pour pouvoir j***r de la vie qui s’exprime à travers le corps et l’esprit aussi longtemps que possible. Ces pratiques corporelles, mentales, spirituelles et sexuelles développées par les taoïstes sont toujours exercées aujourd’hui. Or, la recherche moderne a montré que ces pratiques existaient déjà en Chine bien avant le Taoïsme.
Yang Sheng comprend trois éléments interdépendants : nourrir le corps, le mental et l'esprit. Nourrir la vie s’accomplit principalement en cultivant son esprit. Si le mental est calme et clair, l'esprit est pur et sain, quand l'esprit est sain, comment la maladie peut-elle entrer en vous ?
«Un homme pacifique ne tombera pas malade». Qu'est-ce qu'un homme pacifique ? Selon Wang Bin «ni excessif ni insuffisant», ce qui marquait clairement un état de vie modéré et harmonieux. Selon Zhong Yong «Aucune expression de bonheur, de colère, de tristesse et de joie, n'est appelée modérée, tout en étant exprimée avec restriction, s'appelle harmonie.» La clé d'une bonne santé est donc un état de modération et d'harmonie.
Avec quoi sommes-nous en harmonie ? Une bonne santé est le résultat de l'harmonie avec le ciel, la terre et l'humanité. Pour être en harmonie avec le ciel, nous devons nous adapter à l'environnement et nous synchroniser avec différents climats ou saisons; sinon, notre corps peut être envahi par le vent, l'humidité, le froid ou la chaleur qi et devenir malade. Pour être en harmonie avec la terre, nous devons avoir une alimentation équilibrée et nous retenir de toute consommation excessive des cinq goûts (aigre, sucré, salé, amer et épicé). Pour être en harmonie avec nos semblables, nous devons ajuster ou contraindre les cinq émotions d'empoisonnement (négatives) - se plaindre (blâme), haine, chagrin (ennui), colère, anxiété (inquiétude ou peur).
Nombreuses maladies sont les conséquences d'émotions excessives, qui ne peuvent guère être traitées par aucun médicament connu. Se plaindre fait mal à la rate, la haine épuise le cœur, le chagrin épuise les poumons, la colère fait mal au foie et la peur et l'inquiétude affecte le rein.
Le but de Yang Sheng est toujours de maintenir la santé et d'atteindre la longévité. Trois domaines importants à savoir la nutrition (nourriture), le qi en circulation (QI gong) et la chambre à coucher (sexe) pratiqués correctement vont contribuer à atteindre ce but.
Il semble qu’au moins une personne en Chine, un herboriste du nom de Li Ching-Yuan a mis a profit ces techniques tout au long de sa très longue vie (de 1677 à 1933, 256 ans).Voici sa photo :

06/12/2020

LE VIEILLISSEMENT
3éme Partie

Si les déclins physiques et souvent cognitifs caractérisent et accompagnent le plus souvent le vieillissement, c’est surtout l’ombre de la mort qui s’approche inexorablement qui fait qu’il soit si redouté. On passe notre vie à remplir l’esprit par différentes croyances et significations, le plus souvent en écartant la seule certitude qu’on possède avant même d’être né(e)-notre mortalité.
Memento mori (« souviens-toi que tu vas mourir ») est une règle de vie évoquée par la religion catholique et qui a souvent servi comme une justification d’une vision austère et souvent privée de joie de la vie.
La version orientale de la même devise est bien différente. Osho a consacré plusieurs enseignements recueillis dans un livre intitulé « L’Art de mourir » (Traduction française :Osho, Un art de vivre et de mourir, Edition le relié) qui commence par :
(ici j’ai traduit et édité le texte publié)) :
« La vie est là quand on la vit. Ce n'est pas une chose, c'est un processus. Il n'y a aucun moyen d'atteindre la vie sauf en la vivant, sauf en étant vivant, en coulant, en ruisselant avec elle. Si vous recherchez le sens de la vie dans un dogme, dans une philosophie, dans une théologie, cela est un moyen sûr de manquer la vie et son sens, les deux à la fois.
La vie ne vous attend pas quelque part, elle se passe en vous.
Ce n'est pas dans le futur en tant que but à atteindre, c'est ici, en ce moment précis - dans votre respiration, circulant dans votre sang, battant dans votre cœur. Tout ce que vous êtes est votre vie, et si vous commencez cherchant un sens ailleurs, vous le manquerez. L'homme a fait cela pendant des siècles.
Les concepts sont devenus très importants, les explications sont devenues très importantes – et le réel a été complètement oublié. On ne regarde pas ce qui est déjà là, on veut des rationalisations.
Personne ne peut vous donner le sens de votre vie. C'est votre vie, le sens doit aussi être le vôtre. Personne, sauf vous, ne peut tomber dessus. C'est votre vie et c'est accessible uniquement à vous. Ce n'est qu'en vivant que le mystère vous sera révélé.
La première chose que je voudrais vous dire est : ne cherchez pas ailleurs. Ne le cherche pas en moi ne le cherchez pas dans les Écritures, ne le cherchez pas dans des explications intelligentes. Ils remplissent simplement votre esprit vide, ils ne vous font pas prendre conscience de ce qui est. »
A chacun de trouver le sens de sa vie en la vivant et en restant fidèle à cette vie qui s’exprime à travers lui. Un Hassid juif exprime cette même vision en disant : ’Quand je mourrai et je serai convoqué devant le tribunal céleste qui examinera les actes de ma vie, on ne va pas me demander pourquoi n’étiez-vous pas Abraham ou Moise ou le roi David. La seule question à laquelle je devrai répondre sera « pourquoi n’étiez-vous pas vous-même ».
Celui qui vit chaque instant de sa vie n’a pas peur de vivre l’instant de la mort qui est juste un autre instant de vie. Il peut se poser la question s’il existe une vie après la mort mais pas s’il existe une avant de mourir. Les regrets associés au fait de mourir sont pour ceux qui n’ont pas su vivre.

29/11/2020

LE VIEILLISSEMENT
2éme Partie
Cicéron dans son texte consacré à la vieillesse (Janvier 106 av. J.-C. à Décembre 43 av. J.-C.) montre une autre vision, plus nuancée de la vieillesse face aux quatre inconvénients majeurs qui lui sont imputés : le retrait de la vie publique, l’affaiblissement des forces, la privation des plaisirs du corps et l’approche de la mort :
1. La vieillesse pousse à l’écart de la vie publique, mais par contre l’expérience peut être plus utile que la vigueur dans la conduite des affaires. En plus le maintien d’une activité protège les qualités intellectuelles. La vieillesse peut rester donc active, soit en prolongeant ses activités antérieures, soit même en en abordant de nouvelles.
Le vieillissement peut être vécu comme une déchéance si on compare sans arrêt ce que nous avons pu accomplir auparavant mais plus maintenant. « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait » exprime ces regrets et la nostalgie pour une vigueur passée. Cicéron suggère d’utiliser le savoir accumulé pour rendre la vieillesse utile aux autres et valorisant pour soi ce qui, d’une certaine façon, est un moyen pour retarder le plus possible ses effets néfastes.
2. l’affaiblissement des forces est une évidence et il ne sert à rien de se lamenter sur les forces qu’on a plus mais plutôt d’exercer celles dont on dispose.
« Désormais le monde est étroit pour moi, comme un vêtement rétréci ; tout ce qui m’entoure est une limite, même le bleu de la mer et les rougeurs de certains ciels, le soir, à l’horizon de cette mer : limites enchanteresses que j’ai tant aimées depuis mon adolescence, que j’aime encore, et dont je remercie le Seigneur, mais limites, elles aussi » (Claudio Magris, Enquête sur un sabre », p.14)
Or, selon Cicéron, la personne âgée, peut économiser voir multiplier ses forces par des conseils avisés qu’elle prodiguera en collaborant avec des jeunes gens.
3. la vieillesse est privée des plaisirs du corps. Selon Cicéron il s’agit en réalité d’un avantage. L’esprit, dégagé des servitudes de la recherche du plaisir est plus disponible pour traiter des questions importantes. Au fur et à mesure que les hommes avancent en âge, ils apprécient mieux les plaisirs modérés de l’amitié et de la convivialité. Pour ceux qui souffrent peu d’être privés des plaisirs des sens et de l’ambition car ils les remplacent par les plaisirs de l’esprit, la vieillesse est plus que tolérable. Néanmoins, les plaisirs des sens qu’il s’agisse des plaisirs gastronomiques, esthétiques voir sexuels restent toujours disponibles à la personne âgée mais sans excès, et en cela Cicéron a indéniablement raison.
4. L’approche de la mort. La mort des jeunes gens est une violence faite à la nature, celle des vieillards est naturelle ; elle est comme un feu qui s’éteint de lui-même. Cicéron exprime ici l’idéal Stoïque : la personne âgée doit vivre de son mieux aussi longtemps que la nature lui laisse ses sens et sa raison et lorsque viendra le temps, elle mourra rassasiée de la vie.
Selon Platon et Pythagore, l’âme est une parcelle de l’éternité divine emprisonnée dans un corps. La mort est donc une délivrance. Celui qui a bien rempli sa vie attend sereinement l’heure de sa mort parce qu’il espère retrouver d’autres grandes âmes égales à la sienne. Et même si cette croyance est une illusion, si cette illusion plaît à celui qu’y croit elle le réconfortera tant qu’il vivra.

22/11/2020

LE VIEILLISSEMENT
A Celle qui me défie de peser mes mots pour pouvoir corriger leur orthographe ensuite, mes remerciements. GR

1ere PARTIE-INTRODUCTION

Le vieillissement comme l’ivresse peut être joyeuse ou mauvaise, tout dépend comment on la vit. Elle peut être vécue comme un regret cruel de ce qui n’est plus ou comme une opportunité de vivre l’ultime étape de la croissance humaine qui mène vers l’inconnu d’où nous sommes tous sortis. Edmond Jabès le disait ainsi : “On a la vie pour trouver les réponses, on a l’éternité pour poser les questions»
Or, dans une société aussi coupée des réalités de la vie que la société moderne «post-humaniste» que la nôtre, où la fin de vie est un sujet à éviter, parler de la vieillesse est très délicat.
Cette société qui préfère ignorer les réalités brutes de la vie au nom de l’épanouissement social voir personnel par le travail et le carriérisme. Elle préfère ignorer voir supprimer ceux qui ne peuvent pas y participer pour une raison ou une autre (handicap physique ou mental, vieillissement ou infirmités) et qui sont ‘pardonnés uniquement au prix d’une contribution quelconque reconnue socialement ou médiatiquement.
Ce refus de reconnaître la réalité telle qu’elle, s’observe dans une société qui prône la maigreur quand la majorité des personnes qui la composent sont en surpoids. De même, on assiste à une quasi sacralisation de la jeunesse et un refus total de la vieillesse, dans une période ou’ la génération des « baby-boomers », le plus grand nombre de nouveaux nés dans l’histoire de l’humanité’, atteint la troisième et le quatrième âge.
Pour éviter d’affronter la contradiction profonde entre les dictas sociaux et la vie naturelle, une ribambelle d’institutions sont créés pour rendre invisibles ces sujets ‘gênants’.
Dans cet article on examinera le vieillissement de plusieurs points de vue. Celui occidental de l’époque classique décrite par Cicéron et les Stoïques dans l’essai ‘De la Vieillesse’. Puis celle orientale décrite par Osho dans son livre ‘L’Art de mourir’ qui est en réalité un art de vivre. On parlera ensuite des pratiques chinoises de prolongation de la vie en bonne santé par le maintien du bon fonctionnement du corps pour éviter les désagréments liés au vieillissement. Les pratiques du YANG SHEN favorisent une bonne circulation corporelle soit par les exercices, les mouvements et la méditation, soit par la nutrition adaptée aux besoins de chaque corps à chaque âge, soit par l’acupuncture ou l’usage de plantes. Ces pratiques se sont développées durant des millénaires, depuis les Taoïstes et leur idéal d’immortalité à nos jours. Enfin nous examinerons des principes de traitements plutôt modernes des différents déséquilibres provoqués par un vieillissement qui n’est pas harmonieux.

01/11/2020

LES CINQ MOUVEMENTS EN MÉDECINE CHINOISE
3eme Partie
Si les relations d'Engendrement et le contrôle sont normales et naturelles, il existe aussi quatre relations pathologiques, deux pour chaque cycle. Dans le cycle d'engendrement, la maladie de la mère peut se transmettre au fils, ou alors la maladie du fils peut affecter la mère. Dans le cycle de contrôle, l'organe contrôlant peut agresser l'organe qu'il contrôle, ou au contraire un organe contrôlé peut se révolter contre celui qui le contrôle.
Par exemple, Le Foie favorise l’extériorisation et l'expression des émotions, surtout l'affirmation de soi. Or une extériorisation excessive peut se transformer en colère et en agressivité. De plus, le Foie participe à la digestion en fournissant la bile à la Vésicule biliaire. Dans le cycle du contrôle c’est lui qui contrôle également la sphère digestive de la Rate-Estomac. Un excès de colère ou de frustration peut bloquer l’énergie circulant dans le Foie et dans son méridien et provoquer une Stagnation du Qi du Foie. Dans ce cas Le Foie va exercer un contrôle excessif qui écrasera la Rate/Estomac et les empêchera de bien fonctionner. D’où des troubles digestifs dont l’origine est émotionnelle (stress, colère, frustrations)
De même, un système digestif usé par la malbouffe et les aliments trop transformés sera affaibli et incapable de supporter le contrôle, même normal du foie. On parlera soit d’une dysharmonie entre le foie et la rate/Estomac soit du foie qui attaque l’Estomac. Cela génèrera des ballonnements, des nausées, de la constipation, des spasmes intestinaux, un côlon irritable etc.
Notre vie moderne pétrie de stress et d’anxiété et nourrie des aliments transformés ou des OGM, fait exposer le nombre des pathologies digestives liées au stress. Ainsi on voit fleurir les épuisements nerveux (‘burn out’) dans des corps incapables de faire face au stress génèré par le surdosage d’informations (télé, internet, portables) qu’on n’arrive plus à ‘digérer’. En plus, nos corps sont trop acidifiés par les sucres rapides qu’on consomme abondamment pour calmer nos sensations de faim d’origine nerveuse plutôt que d’origine digestive.
Le cycle du contrôle (KE) favorise le bon fonctionnement des cinq mouvements par son action de modération (voir inhibition en cas d’excès). Or, il exerce également la fonction de soutenir le mouvement physiologique qu’il contrôle. Comme le Yin et le yang qui semble d’abord se contredire l’un l’autre mais dons la vraie fonction est de se compléter. Ainsi, le mouvement qui contrôle transfère une parcelle de l’énergie du contrôleur au contrôlé quand il y a une faiblesse du contrôlé ou même quand tout va bien. Donc, le principe de contrôle ne sert pas uniquement à restreindre le contrôlé mais aussi à le secourir si il est affaiblie et ne fonction pas assez, par exemple.
Exemple : Le mouvement Feu est contrôlé par le mouvement Eau. Lors du contrôle, l’Eau transmet une partie de son Qi au Feu .Le Qi de l’Eau agit donc dans le Feu. Cela veut dire que dans le Feu il y a aussi le Qi de l’Eau et que pour être Feu il doit contenir du Qi de l’Eau. Sans le Qi de l’Eau, le feu n’est pas le Feu.
Comme on a vu maintes fois déjà, le principe de base de la médecine Chinoise est l’équilibre dynamique. D’un, les mouvements incessants du yin et du yang qui se soutiennent et se complètent. De l’autre, la régulation interne des différentes énergies assurées par le cycle du contrôle assure un équilibre et une harmonie qui permettent l’existence de la totalité vitale (Cosmos). Chaque fois que cette harmonie est rompue par un élément qui participe à cette harmonie mais qui devient trop puissant, trop envahissant ou trop faible, l’équilibre se rompe. Le déséquilibre qui s’ensuit invite souvent la catastrophe. A réfléchir.

Gil Rubinstein Bilan Energétique et Plantes Chinoises

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