05/08/2022
Cette semaine c’est la semaine mondiale de l’allaitement maternel.
Deux ans. Deux années et quatre mois. Deux années et quatre mois que notre aventure a commencé.
Deux année et quatre mois plus t**d, nous sommes toujours là. Nous avons survécu. Tous les trois.
Il y a deux ans et quatre mois, crois moi, je n’étais pas certaine que nous en étions capable. Nous nous sommes pris ce tsunami en pleine poire.
« C’est terrifiant tu verras, mais vous y arriverez, parce que c’est extra-ordinaire de devenir parent » m’avais dit ma cousine. Que cette phrase m’a porté, dans les moments les plus durs : je ne suis pas la seule à trouver cette nouvelle vie terrorisante. Je ne suis pas seule.
Notre allaitement m’a donné une force incroyable pour survivre. Pour passer au travers des heures de pleurs. Des nuits hachées. Des mois de fatigue extrême.
Notre allaitement m’a donné du courage lorsque je croyais être au bout, du bout.
Notre allaitement m’a permis des rencontres, merveilleuses.
Et je crois qu’aujourd’hui c’est pour notre réalité que je milite pour que chaque mère puisse avoir le choix : le choix de l’accouchement, de la manière de nourrir son enfant, de l’endroit où faire dormir son bébé.
Parce que ces choix, ce sont les choix de la survie. Tout simplement.
Je sais que je n’aurais rien pu faire autrement. Alors qui sommes nous pour expliquer que l’allaitement est le mieux. Que le cododo donne des mauvaises habitudes ou encore qu’il faut absolument porter son enfant.
La seule chose qu’il faut vraiment, c’est survivre. Alors survivez comme vous le pouvez. Entourez vous des personnes qui vous portent, qui vous cajolent, qui vous écoutent.
Faites les choix qui collent à votre réalité. Le reste n’a pas d’importance.
Rappelez vous simplement que rien, absolument rien, n’est immuable. Et que tout, absolument tout, finit par passer.