18/11/2025
CE QUE J’AI COMPRIS CE WEEK-END
Ce matin, en racontant à ma mère ce que j’avais vécu avec ces 22 femmes, quelque chose s’est aligné en moi.
Pendant longtemps, j’ai voulu que mes parents soient fiers de moi.
Mais surtout, je voulais qu’ils me voient vraiment : pas la Claire “sage” ou “comme on l’attend”, mais celle que j’ai cachée par peur d’être trop.
Trop sensible.
Trop lumineuse.
Trop différente.
Trop en dehors de toutes attentes.
Ce week-end m’a montré que je suis exactement celle que je dois être.
Accompagner 22 femmes, les porter, les ouvrir, les guider dans leurs profondeurs…
ça demande plus que de la technique.
Ça demande une force intérieure, une conscience, une énergie qui traverse.
Et j’ai compris que cette force, elle est en moi.
Que je ne fais pas : je laisse passer.
Quand ces femmes me disaient :
« Tu as changé ma vie »,
« Tu es une lumière »…
il y a quelques années, j’aurais minimisé ou eu peur.
Aujourd’hui, je ressens simplement la compréhension.
Ce qu’elles voient en moi, ce n’est pas “Claire” l’humain.C’est le divin. L’énergie.
Cette conscience qui nous traverse toutes et que je laisse enfin vivre à travers moi.
Je suis l’enveloppe, le canal, le témoin de ce qu’elles cherchent en elles.
Quand le dernier atelier s’est terminé, j’ai ressenti une tristesse douce.
Pas une fin : une transition.
Comme si ce que nous avions ouvert ensemble était trop précieux pour se refermer, mais assez ancré pour continuer en elles.
Et quand elles m’ont serrée dans leurs bras, j’ai compris : Elles ne cherchaient pas moi.
Elles cherchaient cette présence, cette douceur, cette lumière, ce divin perçu dans l’espace que je leur ai ouvert.
Je ne suis pas “le divin”.
Je suis celle qui ne lutte plus contre ce qu’elle est.
Qui n’a plus peur d’être grande, sensible, différente, guidée.
Aujourd’hui, j’incarne ce que j’aurais voulu être autrefois : pas quelqu’un d’exceptionnel, mais quelqu’un de vrai.
C’est beau.
C’est fort.
C’est aligné.
Quelque chose s’est ancré.
Quelque chose qui ne repartira plus et qui, en vérité, n’était jamais vraiment parti.
Je crois que je deviens, enfin, qui je suis venue être.