EMDR Psychologue

18/07/2025

ARRÊTE LA RELATION OÙ L'ON TE TRAITE BIEN UN JOUR …
ET COMME SI TU N'EXISTAIS PAS LE LENDEMAIN.

Ce n’est pas une connexion sincère.
Ce n’est pas un lien nourrissant.
C’est de l’instabilité émotionnelle et personne ne devrait s’y habituer.

La valeur d’un être ne se mesure pas à l’attention qu’on lui accorde de façon irrégulière.
On ne devrait jamais avoir à se demander s’il est légitime d’exister pour quelqu’un.

Alors, oui, il est temps de faire du tri.
De choisir ce qui est clair. Cohérent. Présent.

Et de laisser partir tout ce qui épuise en silence.
Ce n’est pas une perte.
C’est un retour à soi.

15/07/2025

"Je suis comme tout le monde" : Fousseynou Cissé décoré à Paris après avoir sauvé une famille d'un incendie

27/06/2025

25/06/2025

25/06/2025

C'est mon anniversaire aujourd'hui. 54 ans.,. Chaque année qui passe, chaque année qui s'écrit sur mon visage est une victoire. Une victoire sur mon frère qui a broyé mon enfance, brisé mon âme et mes rêves. Une victoire sur ma mère qui lorsque j'ai libéré ma parole m'a dît qu'elle me croyait parce qu'elle s'en était toujours douté. Une victoire sur cette famille qui m'a abandonnée, rejetée. Une victoire, pas une vengeance, ni une colère.

54 ans... c'est surtout une victoire sur moi même, sur toutes ces fois où j'ai voulu arrêter parce que ça faisait trop mal. Sur toutes ces années de silence durant lesquelles j'ai traversé un désert de solitude intérieure, de peur, de culpabilité et de honte surtout. Une victoire sur tout ce que j'ai du dépasser pour faire de cette violence subie une force, pour m'en servir d'exemple. Une victoire sur l'impossible, sur l'indicible.

54 ans et cette envie de parler encore et encore pour combler toutes ces années de silence. 54 ans et cette envie de vivre, de rattraper le temps perdu au gré de toutes ces années de survie, de non vie. Mais je sais que le temps perdu ne se rattrape jamais. 54 ans et cette crainte de ne pas avoir assez de temps pour accomplir cette mission qui est la mienne.

C'est mon anniversaire aujourd'hui. 54 ans. Et si c'était à refaire, même en sachant la douleur du pire, je ne changerai rien. Parce que j'ai cette sensation d'être exactement l'homme que je voulais être, au bon endroit, au bon moment, entouré des bonnes personnes.

Se servir du passé, sans qu'il nous asservisse. Vivre au présent. Regarder devant...

Laurent Boyet
Président de l'association Les Papillons

08/06/2025

06/06/2025

25/02/2025

"Tout en fumant ma cigarette du matin, j’ai réfléchi au fait que je suis un grand pervers. Je suis à la fois exhibitionniste, vo**ur, sadique, masochiste, scatologique, fétichiste, pédophile. Et j’en suis très heureux". Ce sont les mots Joël Le Scouarnec qui vivait nu chez lui, entouré de 70 poupées d'enfants, garçons et filles, avec des godemichés attachés.

Le docteur Le Scouarnec était un pédocriminel. C'est entendu. Mais la société en a fait un monstre, en lui permettant de poursuivre son entreprise de destruction massive des enfants qu'il approchait jusqu'en 2014 alors même qu'il avait été condamné en 2005 à quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.

La société en a fait un monstre quand les premières violences sexuelles contre ses nièces, au su de leurs parents, sont restées bien au chaud dans sa famille sans que jamais personne ne fasse de signalement; quand sa femme, dont il écrit lui même qu'elle savait, a elle aussi préféré se taire pour protéger sa situation financière et la façade de son mariage; quand quelques enfants victimes ont parlé mais qu'aucun adulte ne les a entendus.

La société en a fait un monstre quand en 2005, donc, tout aurait pu, tout aurait dû être découvert. Mais la police ne s'est intéressée qu'au virtuel sans jamais le relier au réel. Son ordinateur ne sera pas saisi. Sa famille ne sera pas entendue. Aucune enquête ne sera faite auprès des enfants qu'il examinait tous les jours. Le monstre qu'on a fabriqué s'est nourri de nos erreurs, de nos dénis, de nos conclusions abracadabrantesques, comme celles de sa cheffe de service d'alors qui n'a pas jugé nécessaire de prendre des précautions, "comme il n'y avait pas eu d'agressions physiques" ! Rien. Personne ne fera rien malgré les évidences, les gestes inappropriés. Rien

Durant 4 mois, Le Scouarnec va être jugé pour 111 viols et 189 agressions sexuelles, sur des enfants endormis dont l'âge moyen était de 11 ans. Et ce procès doit avoir sur chacun d'entre-nous le même retentissement que le procès des viols de Mazan, de Dominique Pelicot et des 50 violeurs..

Le Scouarnec est devenu un violeur d'enfants en série parce que nous avons permis qu'il le devienne. Et ça, ça doit nous interpeller.

www.associationlespapillons.org

08/03/2023

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06/03/2023