27/07/2025
😡 COUP DE GU**LE 😡
⚠️ Codage abusif à l’hôpital : quand l’optimisation devient une dérive coûteuse pour la Sécu
Le gouvernement appelle à la maîtrise des dépenses de santé pour préserver notre système de sécurité sociale. Très bien. Mais pourquoi ne pas commencer par regarder là où l’argent s’évapore en silence : dans le codage abusif des hospitalisations ?
Chaque séjour hospitalier est codé en fonction de la pathologie, de la durée, des soins administrés. Ce codage détermine le montant remboursé par l’Assurance maladie. Plus l’acte est lourd, plus le tarif est élevé.
Problème : certains établissements, sous pression financière ou en quête de rentabilité, majorent artificiellement la sévérité des séjours.
Par exemple :
Un patient qui relève d’une hospitalisation CLASSIQUE (conventionnelle) est codé en soins intensifs, voire réanimation, alors qu’il n’en a pas réellement bénéficié.
Un séjour court avec surveillance modérée est transformé, dans les codes, en épisode complexe nécessitant une prise en charge lourde.
Cela s’appelle du surcodage. Pas une erreur ponctuelle : une stratégie systémique dans certains cas.
💰 Des coûts multipliés
Quand un séjour en soins conventionnels coûte, disons, 1 200 €, le même séjour codé en soins intensifs peut atteindre 2 500 €, 4 000 € ou plus.
Sur des milliers de dossiers, cela représente des millions d’euros détournés des priorités de santé publique, pour des soins qui n’ont pas réellement été dispensés à ce niveau d’intensité.
⚖️ Une fraude déguisée ?
Ce n’est pas une erreur de bonne foi. C’est une optimisation abusive, parfois proche de la fraude organisée, bien que souvent difficile à prouver faute de moyens de contrôle suffisants.
Et pendant ce temps, on parle de :
dérembourser des médicaments,
fermer des lits,
restreindre les arrêts maladie,
serrer la vis sur les remboursements dentaires ou ophtalmiques...
Ce sont les assurés sociaux qui paient pour ces abus silencieux.
🏥 Les hôpitaux, acteurs ou victimes ?
Attention : tous les hôpitaux ne trichent pas, loin de là. Mais la logique actuelle de financement les pousse dans une impasse :
Trop d’activité mal remboursée ? → déficit.
Codage valorisé au maximum ? → survie.
On comprend la tentation, mais cela ne la justifie pas. Le système pousse à la dérive. Il faut réformer en profondeur, pas simplement culpabiliser les soignants ou couper dans les budgets.
Arrêtons de nous faire payer, arrêtons ce démantèlement des services publics de santé !!! 😡😡😡