Bousson Marie-Cécile, somato-thérapeute

16/07/2025

Je ne savais pas tout les bienfaits mais une fois adopté on ne s’en lasse plus 😉

Pourquoi boire de l’eau chaude ?

Boire de l’eau chaude est considéré comme une médecine en Ayurvéda.

Contrairement à ce que tu peux croire, il y a beaucoup de vertus à le faire. Et oui, avec juste de l’eau chauffée on obtient des résultats de folie sur notre organisme.

Déjà, boire de l’eau chaude ça va purifier ton organisme. Rien de mieux qu’un peu d’H2O pour notre corps. En fait, le fait d’en boire va faire migrer plus rapidement toutes les toxines de ton corps, vers ton intestin. Ça va aussi nettoyer les parois de ton estomac et renforcer tes reins. Forcément avec les toxines en moins, ton corps respire mieux.
Ainsi, plus tu en bois et plus ton organisme se purifie facilement, et quotidiennement.
En gros, c’est un processus naturel de nettoyage interne de ton tube digestif et de tes intestins, en éliminant les amas de toxines et en les faisant s’évacuer doucement, sans agresser ton corps. Du coup, ça aide à ta digestion. Bah oui, si ton estomac est nettoyé et ton système digestif débarrassé des toxines, ça aide !
Mais, d’un point de vue encore plus ayurvédique (oui c’est possible), boire de l’eau chaude n’éteins pas ton feu digestif. Ce qu’on appelle le feu digestif en ayurvéda c’est ce qui permet à ton estomac de digérer les aliments que tu consommes. Ton estomac va produire de la chaleur, et en buvant de l’eau froide (pire, glacée !) tu le refroidis, et donc ta digestion sera moins bonne.
Attention, le plus intéressant reste à venir. Donc ça y est, ton corps est purifié. Mais pas seulement : il est aussi parfaitement bien hydraté. Tu digères mieux, donc tu es moins constipé .
Les cellules de ton corps peuvent se régénérer plus facilement.
En fait ton corps est juste plus efficace dans tout ce qu’il fait.
C’est comme la machine à laver, nettoyer à chaud élimine mieux les saletés (je parle d’un lavage sans aucun produits chimiques). Et donc, tu perds du poids plus facilement. Si à côté tu fais du sport et mange équilibré, tu connais la chanson.

Quand faut-il boire de l’eau chaude ?

Tu peux boire de l’eau chaude autant que tu le souhaites. Tu peux même ne boire que ça. Mais si tu n’es pas très fan, essaie au moins de suivre ces quelques conseils :
-évites de boire froid juste avant, pendant ou après ton repas. Donc si tu as soif, bois de l’eau chaude.
Le mieux ce serait même de ne rien boire du tout si tu veux savoir. L’eau empêche de bien digérer à la base, parce que tu noies les aliments que tu as mangé et l’estomac (le pauvre !) a encore plus de travail.

Ensuite, tu peux boire de l’eau chaude le matin à ton réveil, et à jeun.
Pour nettoyer son organisme, rien de mieux que de le faire quand tu n’as rien dans le bide. En plus ça te donne une bouffée d’énergie pour ta journée, c’est magnifique.
-Tu peux aussi en boire le soir, pour éliminer les toxines de la journée et laisser tes organes tout propre pour qu’ils puissent passer une bonne nuit (oui parce que eux aussi ils ont besoin de repos !).

Petite mise en garde quand même, boire de l’eau chaude c’est bien, mais boire la bonne eau c’est mieux. Préfères l’eau en bouteille ou l’eau filtrée plutôt que l’eau tout droit sortie de ton robinet. Il faut aussi que ton eau ai été bouillie pour qu’elle soit vraiment efficace. Et l’idéal, c’est qu’elle soit à 37°C. Comme la température de ton corps quoi, normal.
Que faire si tu n’aimes pas le goût de l’eau ?
(Je sais que c’est un sujet un débat, mais je t’arrêtes tout de suite, l’eau a un goût. Et tu ne me feras pas changer d’avis dessus) Je n’ai aucune solution à t’apporter pour résoudre ce problème. Parce qu’en ayurvéda, quand tu bois de l’eau chaude, c’est juste de l’eau chaude. Y a pas de « j’aromatise avec du citron » ou « je fais infuser mon thé ». Non. Juste de l’eau, et c’est tout.
Même si ajouter du jus de citron, ou faire des eaux aromatisées peut être bénéfique car tout aliment que l’on ingère nous apporte que de bonnes choses, les enseignements ayurvédiques nous disent que l’eau étant neutre, elle se suffit à elle-même et ses effets ne seront pas les même que si tu l’avais agrémenté.
Donc si tu veux profiter de tout ce que j’ai pu dire plus haut, tu ne bois QUE de l’eau chaude. Compris ? #

26/06/2025

À la vôtre ☺️

💦 BOIRE DE L'EAU COMME UN PRO : LES 5 ERREURS QUI VOUS METTENT À PLAT (ET COMMENT LES ÉVITER)
« Spoiler : Votre estomac n'est pas une machine à laver ! »

🚫 ERREUR 1 : BOIRE COMME UN CHAMEAU EN DÉSERT 🐪
Le drame :

Votre système digestif panique → "Tsunami à l'horizon !"

Ballonnements garantis

Vos reins font la grève : "Trop de boulot d'un coup, chef !"
La solution futée :
✅ Siroter toute la journée comme une dégustation de grand cru.
✅ Astuce : Une gourde avec marqueurs horaires → votre pense-bête hydratation douce !

🍝 ERREUR 2 : L'EAU QUI NOIE VOTRE REPAS (ADIEU, DIGESTION !)
Le carnage :

Dilution des sucs gastriques → votre steak flotte comme un radeau 🥩⚓

Ventre lourd + digestion au ralenti
Le move gagnant :
✅ 30 min AVANT le repas : 1 verre pour préparer le terrain.
✅ 1h APRÈS : le grand rinçage post-déjeuner.
⚠️ Pendant : 3 gorgées max, comme un sommelier qui se retient !

❄️ ERREUR 3 : L'ARCTIQUE DANS VOTRE GORGE 🧊
L'effet glaçon :

Choc thermique → vos vaisseaux sanguins se contractent comme des coquilles !

Digestion paralysée → "Au secours, mon burger est congelé !"
La température idéale :
✅ Température ambiante : comme une caresse pour vos organes.
✅ Post-sport : évitez l'eau glacée → optez pour "frais mais pas polaire" !

☀️ ERREUR 4 : LE RÉVEIL SANS "SHOT" D'EAU (LA CATA MATINALE !)
Le réveil cauchemar :

Cerveau en mode éponge sèche 🧠🧽

Fatigue + cafouillage garanti
Le rituel magique :
✅ Dès l'ouverture des yeux : 1 verre d'eau tiède + jus de citron (détox express !).
✅ Attendre 15 min avant le café → votre corps dira "merci" !

⚡ ERREUR 5 : VOLER SES PROPRES MINÉRAUX (AUTO-SABOTAGE !)
Le drame silencieux :

Boire 3L sans sel ni minéraux → vous chassez le potassium/magnésium comme un pickpocket !

Crampes + fatigue = votre corps en PLS
La réparation maline :
✅ Une pincée de sel dans votre gourde (version light).
✅ Aliments minéraux : banane, épinards, amandes → vos alliés !
✅ Eau de coco : la potion magique post-sport !

💎 BONUS : LES ASTUCES HYDRATATION QUI CHANGENT TOUT
Votre gourde = votre ombre → traînez-la partout !

"Soif" = déjà alerte rouge → anticipez !

Infusions fun : concombres + menthe 🥒, framboises + basilic...

Couleur p**i = votre jauge perso : jaune clair = 👍, jaune foncé = SOS ! 💛

🌟 LE POURQUOI DU COMMENT :
« Boire lentement, c’est comme économiser son salaire.
Boire à jeun, c’est offrir un spa à vos organes.
Et l’eau tiède ? C’est le manteau en cachemire de votre système digestif ! »

👉 EN RÉSUMÉ :

Sirotez → pas de course contre la montre ⏳

Espacez repas et eau → votre estomac kiffe

Tempérez → fini l’eau glaçon extrême ❄️

Matinal → 1 verre = réveil en douceur 🌅

Minéralisez → sel et potassium = vos potos

Résultat ? Énergie x10, digestion au top, et un corps qui chante ! 🎶

(Et non, boire de l'eau ne devrait JAMAIS ressembler à une torture...) 😉💧

16/06/2025

Voici le replay d' sur quelques outils pour vous aidez a gagner en sérénité avant et pendant vos examens...
https://youtu.be/4wE0BzCSU5Q?si=QCd3mQIF7FLMfbAy

Retrouvez le replay de l'émission de radio ICI Besançon (France bleu) "Bienvenue chez vous", Marie-Cécile Bousson est l'invitée du 3 juin 2025. Le stress ...

22/05/2025

Voici le replay de ma dernière intervention sur ici Besançon Echange avec Cyril Seguin sur le deuil. Mieux comprendre le mécanisme du deuil pour vous accompagner à libérer les souffrances du à la perte d'un être cher (personne, animaux..)

Prise de RDV sur https://www.resalib.fr/agenda/92168 #/Agenda, choisissez la Thérapie Manuelle Psychocorporelle.

https://youtu.be/FEr8KKp9rqE

Retrouver la rediffusion de l'émission de Cyril Seguin avec Ici Besançon, pour mieux comprendre les mécanismes du deuil. La Thérapie Manuelle Psychocorporell...

20/05/2025

Récemment,j’ai eu un patient qui voit bien son addiction au café/clope/bière… il a déjà bien cheminé, à fait déjà beaucoup de soins et qqu’uns avec moi. Compliqué de libérer certaines émotions car le mental a déjà fait le tour de la question, le ressenti se coupe… et là je lui demande de mettre sa famille en tant qu’enfant dans la scène y compris cette petite âme, cette fausse couche après sa naissance… un vide, une tristesse profonde, un manque sidéral surgit de ses tripes…
Un exemple pour vous montrer que la conscience, le ressenti physique vont aider à mettre du mouvement au delà de libérer ces souffrances…
Est-ce que la clope, bière… vient compenser ce manque ?

Merci Le Renard Chic pour ces textes toujours écrits avec profondeur et humour

✨✨✨⚫ORIGINES des ADDICTIONS⚫✨✨✨

Ici, on parle d’addictions sans dramatiser, mais avec une bonne dose de sagesse cosmique et d’autodérision. Parce qu’avant d’être un “problème”, une addiction est souvent un appel à l’aide de l’âme : blessure d’enfance, héritage de Mamie Berthe ou souvenir karmique mal digéré.

Plutôt que de fuir, on écoute. On comprend. Et on découvre que derrière le pot de Nutella ou le scroll infini, se cache peut-être un vieux dossier émotionnel intergalactique.

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⚫ Les blessures de l’enfance : le déclencheur terrestre (et un peu collant)

Ahhh l’enfance… ce moment doux et sucré où tu voulais juste des câlins et t’as eu des silences, des disputes, ou un oncle relou qui sentait la naphtaline. Résultat : ton âme a fait ce qu’elle a pu, et elle a trouvé un super pansement… appelé addiction.

> Blessure d’abandon ? Tu t’accroches à ton téléphone, ton pot de Nutella ou ta série préférée comme si c’était un doudou émotionnel. Spoiler : ça ne parle pas.

> Blessure de rejet ? Tu te caches derrière l’alcool, les jeux ou les frites pour ne pas entendre ton ego hurler "je suis nul".

> Blessure d’injustice ? Tu fumes la clope de la colère ou tu scrolles rageusement TikTok, parce que le monde ne tourne pas rond (et ta Wi-Fi non plus).

> Spirituellement, ton addiction c’est ton âme qui brandit un panneau lumineux "HELP ME PLEASE", sauf que t’as mis des lunettes karmiques anti-émotions et tu fais genre t’as rien vu.

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⚫ Le bagage transgénérationnel : l’héritage familial qui gratte

Et si ton addiction n’était même pas “toi” ? Oui, parfois, c’est Papy Marcel ou Mamie Berthe qui ont oublié de digérer leurs traumatismes, alors toi tu te retrouves à compenser en 2025 avec du sucre, du vin ou des stories Instagram.

> Mémoire cellulaire : Tu n’es pas accro à la clope… c’est ton arrière-arrière-grand-mère qui pleure encore en toi parce qu’elle n’a jamais pu dire "j’existe".

> Loyauté familiale invisible : "Chez nous, on souffre dignement. Donc moi aussi, je vais ruiner ma vie un peu, par fidélité."

> En langage spirituel, c’est ton karma familial qui te fait du chantage affectif. Genre “tu guéris tout le monde ou on revient tous dans ton salon en forme de cauchemars bizarres”.

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⚫ Les vies antérieures : quand ton âme ramène sa valise

Ton âme a probablement plus de vies que ton chat. Et parfois, elle revient avec des bagages émotionnels en mode Ryanair astral non triés. Et toi, sans le savoir, tu traînes une addiction qui n’est qu’une vie antérieure qui fait la java en fond sonore.

Ancien moine ultra strict ? Aujourd’hui tu veux du plaisir, du sucre, du sexe et du karaoké tous les jeudis.

Pauvreté extrême dans une autre vie ? Maintenant, tu stockes compulsivement… des boîtes, des chaussures, ou des chips au vinaigre.

Torture karmique ? Tu t’anesthésies avec du binge-watching ou du vin rouge, façon “la vie est trop intense, je me mets en avion sans turbulences.”

> Ces mémoires, ce n’est pas du harcèlement karmique. C’est une invitation cosmique à faire la paix avec tes autres versions de toi-même (même celles qui ont été pirate, sorcier ou palefrenier dépressif).

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⭐ Conclusion renardesque :

>> Blessures de l’enfance : déclencheurs émotionnels intenses et personnels.
Ton âme a eu un bobo et a mis un pansement fait de sucre ou de stories.

>> Bagage transgénérationnel : héritages inconscients à guérir pour libérer sa lignée.
T’as hérité d’un sac émotionnel de ta famille, mais sans ticket de caisse pour le rendre.

>> Vies antérieures : mémoires karmiques qui cherchent à être intégrées ou transmutées.
Ton âme a des dettes émotionnelles avec intérêts réincarnatoires.

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⭐ Et maintenant ?

On ne combat pas l’addiction comme un boss de fin de niveau.
On la regarde dans les yeux et on lui dit :

> “Merci pour tout, mais je reprends les commandes. Tu peux poser le mojito et descendre du volant.”

Le Renard Chic

(Tout contenu de cette publication est soumis à des droits d'auteur. Partager c'est respecter, c'est pas copier-coller ni supprimer mon nom.🦊)

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20/05/2025

Tout un processus d’apprentissage ce consentement de l’adulte vers l’enfant, de l’enfant vers l’adulte, d’adulte à adulte qui ne voit pas le mal avec des années de conditionnements, de manipulations pour les uns, de sidérations/soumissions/honte… pour les autres.
Bravo à cette maman qui a fait déjà mis beaucoup de conscience sur son expérience et celle de sa famille. Cette « force » elle a pu le mettre en place certainement après un cheminement, des soins personnels.
Si vous avez besoin de reprendre votre place, gagner en estime de soi je peux vous accompagner au cabinet.
Merci à Papa Chouch pour la transmission de ce texte.

Texte très puissant ❤️
" Un homme adulte se tient derrière ma fille de trois ans. De temps en temps, il la titille ou la chatouille et elle réagit en se ratatinant. Elle devient de plus en plus petite à chaque tentative non désirée. Je l'imagine en train d'essayer de devenir assez mince pour quitter son siège d'appoint et se glisser sous la table.
Lorsque ma mère regarde cette scène, elle voit les taquineries amusantes d'un grand-père avec sa petite-fille.
« Mae ! »
Mon ton tranche avec le brouhaha d'une réunion de famille familière. Elle ne me regarde pas.
Je recommence : « Mae, tu peux lui dire non. Si cela ne te convient pas, tu peux dire quelque chose comme : Grand-papa, s'il te plaît, recule, j'aimerais avoir un peu d'espace pour mon corps ».
Au moment où je prononce ces mots, mon beau-père, le bouledogue, se penche un peu plus près, rôdant juste au-dessus de la tête de ma fille. Son petit sourire narquois me provoque tandis que ma fille se replie sur elle-même, espérant échapper à ses chatouilles et à son haleine brûlante.
Je répète ma phrase avec un peu plus de force.
Elle finit par lever les yeux vers moi. « Maman... tu peux le dire ? »
Surprise. Une fillette de trois ans ne se sent pas à l'aise pour se défendre contre un homme adulte. Un homme qui a déclaré qu'il l'aimait et qui s'occupait d'elle à maintes reprises, et qui pourtant se tient là, ne se souciant aucunement de ce qu'elle souhaite à propos de son propre corps. Je me prépare au combat.
« Papa ! S'il te plaît, recule ! Mae aimerait avoir un peu d'espace pour son corps ».
Ma voix est ferme mais enjouée. Il ne bouge pas.
« Papa. Je ne devrais pas avoir à te le demander deux fois. Recule, s'il te plaît. Mae est mal à l'aise ».
« Oh, détends-toi », dit-il en ébouriffant les cheveux blonds de Mae.
Le patriarche se dresse, me traitant avec condescendance dans ma propre cuisine. « On ne fait que jouer ». Sa voix traînante du sud ne me touche pas.
« Non. Toi tu jouais. Pas elle. Elle a clairement fait comprendre qu'elle aimerait avoir un peu d'espace, alors recule, s'il te plaît ».
« Je peux jouer comme je veux avec elle », dit-il en se redressant.
Ma poitrine se serre. Les poils de mes bras blanchis par le soleil se mettent au garde-à-vous lorsque cet homme, qui a été ma figure paternelle pendant plus de trois décennies, se met en position de force.
« Non. Non, tu ne peux pas jouer comme tu veux avec elle. Ce n'est pas bien de s'amuser avec quelqu'un qui ne veut pas jouer ».
Il ouvre la bouche pour répondre, mais ma rage est palpable à travers ma réponse mesurée. Je me demande si ma fille le ressent. J'espère que oui.
Il se retire dans le salon et ma fille me regarde fixement. Ses yeux bleu et noisette, brillent d'admiration pour sa maman. Le dragon a été terrassé (pour l'instant). Ma propre mère est silencieuse. Elle refuse de me regarder dans les yeux.
C'est cette même femme qui m'a fait taire lorsque je lui ai parlé d'une agression sexuelle dont j'avais récemment pris conscience.
C'est cette même femme qui a été enlevée par une voiture pleine d'inconnus alors qu'elle rentrait chez elle un soir. Elle s'est débattue et a crié jusqu'à ce qu'ils la relâchent. En s'enfuyant à toute vitesse, ils lui ont écrasé la cheville et l'ont affligée d'une douleur physique et émotionnelle qui durera toute sa vie.
C'est cette même femme qui n'a rien dit, qui ne pouvait rien dire lorsque son patron et ses amis l'ont harcelée sexuellement pendant des années.
C'est cette même femme qui a épousé l'un de ces hommes.
Lorsque ma mère regarde cette scène, elle considère que sa fille réagit de manière excessive. Elle me voit en train de « faire toute une histoire pour rien ». Elle se préoccupe davantage de maintenir le statu quo et de bercer l'ego toxique de mon beau-père que de protéger la petite fille de trois ans qui se ratatine sous ses yeux.
Lorsque je contemple cette scène, je suis à la fois confortée et consternée. Ma propre force et mon refus de me taire sont le résultat de centaines, voire de milliers d'années pendant lesquelles les femmes ont été maltraitées et leurs protestations ignorées. C'est le résultat d'avoir vu ma propre mère souffrir en silence aux mains de trop d'hommes. C'est le résultat de ma propre maltraitance et de mon vœu solennel de contribuer à mettre fin à ce cycle.
Il serait si facile de dire à une petite fille que ses souhaits n'ont pas d'importance. Que son corps ne lui appartient pas. Que même les personnes qu'elle aime la maltraitent et l'ignorent. Et que tout cela est « acceptable » au nom d'autres personnes, des hommes, qui veulent s'amuser.
Mais... ce que je vois à la place, c'est une petite fille qui observe sa maman. Je vois une petite fille qui comprend que sa voix compte. Que ses souhaits sont importants. Je vois une petite fille qui apprend qu'elle a le droit de dire non et qu'on attend d'elle qu'elle le fasse. Je la vois apprendre que ce n'est pas acceptable.
J'espère que ma mère a aussi appris quelque chose.
Combattre le système patriarcal, un grand-père à la fois."
~ Par Lisa Norgren
(traduction Sandrine Fanès)

28/03/2025

Il est encore possible de vous inscrire ! C'est lundi soir chez OMGA BFC et ouvert à tous ! Et si vous voulez un avant gout, vous pouvez écouter l'émission sur ICI Besançon https://www.youtube.com/watch?v=KOYhrGFsopU