18/11/2025
Parcours d’individuation 2026 — Dépathologiser la psychanalyse jungienne : qu’est-ce qui se cache derrière le symptôme ?
Notre thème de l’année 2026 affirme une chose simple et exigeante : la psychanalyse (jungienne & archétypale) n’a pas pour but de faire disparaître le symptôme, mais d’apprendre à s’en servir. Dans la perspective archétypale, il n’existe pas de « guérison de la pathologisation » ; il y a une ré-évaluation de ce que le symptôme met en scène et de la manière de le travailler.
En langage alchimique, le symptôme est cette materia prima — « le grain de sable sans valeur » — que le travail patient enrobe jusqu’à devenir perle.
Qu’est-ce qui se cache derrière le symptôme ?
• Un telos : toute manifestation symptomatique vise une orientation de l’âme (une finalité, un « pour quoi »), à discerner plutôt qu’à étouffer.
• Une image autonome / daimôn qui réclame attention : ce ne sont pas « nos » états qui possèdent l’image, c’est l’image qui cherche à nous travailler — d’où l’importance de la dé-littéralisation et du « voir-à-travers ».
• Un mythe à l’œuvre : « les dieux sont devenus des maladies » ; pathos et mythos se répondent, conférant dignité et profondeur à ce qui souffre.
• Une opération alchimique en cours (nigredo → albedo → citrinitas → rubedo) : descendre dans le noir qui objectifie l’épreuve, puis laisser émerger la blancheur psychique qui éclaire les images.
• Un besoin de régulation somatique : le trauma ne « s’efface » pas ; c’est la relation au trauma qui évolue quand le système nerveux retrouve des appuis concrets (état connecté).
Objectif :
Non pas supprimer vos « signes », mais les transmuter en direction de ce qui vous appelle — une connaissance de soi opérante, reliée aux images, aux mythes et au corps !
🗓 Démarre en 2026 • Groupe limité
📩 Infos & inscription : emilie@psychanalysejungienne.com