09/11/2025
Nos 4 émotions fondamentales.
Pour vous affirmer, vous devez exprimer vos émotions. Mais il n’est pas toujours si facile d’exprimer nos émotions. Parce que parfois nous ne réussissons même pas à les identifier. Impossible de leur donner un nom. Pourtant savez-vous qu’il n’existe que 4 émotions fondamentales ?
Bien sûr, nous connaissons tous plus de 4 émotions. Et les ouvrages qui traitent du sujet en citent souvent beaucoup plus. Mais ces autres émotions, ce sont simplement des nuances par rapport aux 4 émotions fondamentales : car chaque émotion de base peut avoir différents degrés d’intensité.
Alors, ces émotions fondamentales, quelles sont-elles ?
La joie
Je suis satisfait, content, ravi, enchanté, comblé, réjoui, radieux, g*i, joyeux, heureux, excité, fier, aux anges…
La tristesse
Je suis triste, morose, chagriné, sombre, abattu, affecté, accablé, affligé, amer, morne, découragé, déprimé, dépité, peiné, déçu…
La peur
Je suis inquiet, anxieux, soucieux, préoccupé, agité, angoissé, tracassé, tourmenté, paniqué, affolé, effrayé, apeuré, épouvanté, terrifié, terrorisé…
La colère
Je suis contrarié, exaspéré, agacé, irrité, fâché, énervé, indigné, outré, révolté, scandalisé, choqué, offensé, blessé, offusqué, impatient, bouillonnant, emporté, frustré, enragé, furieux, violent…
Nos émotions sont là pour nous conduire à un comportement adaptatif et centré sur le but. Identifier ses émotions, les reconnaitre, les exprimer ou les mobiliser permet ensuite de décider d’actions adéquates dans une situation professionnelle ou personnelle spécifique.
Attention toutefois, car bien souvent nos émotions originelles sont cachées par des émotions factices. Vous allez donc devoir apprendre à reconnaître votre véritable émotion ! Car dans une même situation il y a souvent une différence entre l’émotion que vous ressentez vis-à-vis de vous-même, celle que vous ressentez pour l’autre, et celle que vous exprimez.
Un exemple :
Parfois, la colère peut être le garde du corps de la tristesse. Quand nous sommes tristes, nous nous sentons vulnérables, faibles et connectés à la douleur. La tristesse nous connecte à nos blessures les plus profondes et nous rappelle notre propre fragilité. La colère, en revanche, nous donne un sentiment de contrôle. En nous mettant en colère, nous élevons un mur qui nous protège de la douleur et de la tristesse. C’est comme si nous disions au monde :« ne vous approchez pas de moi ! Je suis fort, et vous ne pouvez pas me blesser ! » Nous préférons, crier et exploser plutôt que de nous demander qu’est-ce qui nous fait si mal que cela nous a conduit à cette limite ? Nous avons appris (malheureusement) que la tristesse était une faiblesse, c’est pourquoi nous cachons la douleur et la tristesse derrière notre masque de colère.
**lyse