Psycho-Hypno Thérapeute

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Angoisses...)

La science n’est pas un argument d’autoritéLa science n’est pas une vérité gravée dans le marbre : c’est un exercice de ...
05/09/2025

La science n’est pas un argument d’autorité

La science n’est pas une vérité gravée dans le marbre : c’est un exercice de doute permanent. Et c’est justement là que ça heurte nos besoins humains de certitude et d’autorité.

On entend souvent : « C’est scientifique, donc c’est vrai. » Mais la science n’est pas une vérité absolue ni un dogme : c’est une méthode. Une manière d’explorer le réel, de tester des hypothèses, de douter, de se corriger. Elle avance par révisions, pas par certitudes.

Alors pourquoi est-elle si souvent brandie comme une arme d’autorité ?
Parce que, psychologiquement, nous avons du mal avec l’incertitude. Le cerveau préfère un sol stable, même illusoire, plutôt qu’un terrain mouvant. Face à la complexité du monde, nous cherchons des repères. La figure du scientifique devient alors rassurante : il incarne celui qui “sait”. Mais dans ce glissement, nous confondons la méthode scientifique avec une vérité indiscutable.

Ironie de l’histoire : dans les années 1950, certains scientifiques affirmaient que fumer ouvrait les poumons… Un excellent rappel que la science évolue et que ce n’est pas un argument d’autorité immuable. Sans oublier la période Covid, plus proche de nous, et dont nous pouvons en attester l’expérience.

Nous aimons croire que “scientifique” veut dire “incontestable”. Mais en réalité, la science nous demande de tolérer l’incertitude, ce que notre psyché déteste le plus.

Il y a là un mécanisme bien connu :
• Le besoin de certitude : notre esprit veut des réponses claires, la science propose souvent des hypothèses provisoires.
• Le besoin d’autorité : comme dans l’enfance, nous cherchons une figure qui tranche à notre place.
• Le biais de confirmation : au lieu de nous laisser bousculer par les faits, nous cherchons dans la « science » les informations qui crédibilisent nos croyances, même quand ces croyances sont fausses, tout en écartant ce qui pourrait les contredire.

Or, la science demande exactement l’inverse.
Elle ne nous demande pas d’y “croire”, mais d’exercer notre esprit critique.
Elle ne nous promet pas la certitude, mais nous apprend à vivre avec le doute.
Elle ne conforte pas nos croyances, elle les questionne.

En somme, la science n’est pas là pour nous fournir une autorité extérieure qui pense à notre place. Elle nous oblige à devenir notre propre autorité critique. C’est là son grand défi psychologique : accepter que la vérité d’aujourd’hui puisse être corrigée demain, non pas comme une faiblesse, mais comme une preuve de maturité intellectuelle.

Celui qui brandit la science comme une vérité absolue en trahit l’esprit : elle ne vit que dans le doute et la remise en question.

« En psychanalyse, ce qui ne change pas n’est pas un choix, mais un symptôme. »Voici un principe fondamental de la clini...
03/09/2025

« En psychanalyse, ce qui ne change pas n’est pas un choix, mais un symptôme. »

Voici un principe fondamental de la clinique analytique : la répétition. Là où le sujet se heurte sans cesse au même scénario, malgré la conscience de son impasse, il ne s’agit pas d’un libre choix mais d’une compulsion à répéter. Le symptôme n’est pas une décision rationnelle, mais la manifestation d’un conflit inconscient qui échappe au sujet.
On pourrait dire que :
Le choix suppose un espace de liberté, de décision consciente.
Le symptôme, lui, est une sorte de scénario qui s’impose, parfois déguisé, toujours têtu.

Exemple clinique.
Prenons le cas d’Emilie, 35 ans, qui consulte pour des difficultés récurrentes dans ses relations amoureuses. Elle se plaint d’attirer « toujours le même type d’hommes » : distants, peu investis affectivement, qui finissent par la délaisser. Bien qu’elle affirme vouloir une relation stable et sécurisante, ses choix amoureux semblent obéir à une logique contraire.
Au fil de la cure, ce schéma répétitif se révèle comme l’écho d’une histoire plus ancienne : une enfance marquée par un père affectivement absent et imprévisible. L’inconscient d’Emilie rejoue, dans ses relations actuelles, la scène originelle d’une attente insatisfaite, comme si elle cherchait à réparer l’inaccessible amour paternel.

Analyse.
Ce qui apparaît d’abord comme une « mauvaise orientation » se dévoile, dans l’espace analytique, comme un symptôme : une mise en acte de l’inconscient. La répétition n’est donc pas un choix, mais la fidélité silencieuse à une douleur ancienne.

Le travail psychanalytique ouvre alors une possibilité : reconnaître que cette répétition a un sens, qu’elle n’est pas le fruit du hasard. À partir de là, le sujet peut commencer à s’en dégager, en transformant le symptôme en parole et en désir véritable. Et c’est précisément dans cet espace, entre ce qu’on croit choisir et ce qu’on répète malgré soi, que la psychanalyse travaille.

La thérapie n’est pas un signe de folie, mais un signe de lucidité. Reconnaître qu’on a besoin d’un espace pour comprend...
01/09/2025

La thérapie n’est pas un signe de folie, mais un signe de lucidité. Reconnaître qu’on a besoin d’un espace pour comprendre ses émotions, ses réactions, ses blessures, c’est une démarche de maturité et de responsabilité envers soi-même et ses relations.

« L'émotion, c'est ton cerveau qui te dit : réagis ! » Regardez, vous allez comprendre 😉
29/08/2025

« L'émotion, c'est ton cerveau qui te dit : réagis ! »
Regardez, vous allez comprendre 😉

Avez-vous déjà entendu parler de la théorie de la gare ?La vie est comme une gare. Les trains arrivent, partent. Les gen...
28/08/2025

Avez-vous déjà entendu parler de la théorie de la gare ?

La vie est comme une gare. Les trains arrivent, partent. Les gens montent, descendent, certains ne s'arrêtent que quelques fois, d'autres voyagent avec vous sur des kilomètres. Certains descendent trop tôt, sans même vous laisser le temps de dire au revoir, et d'autres restent à vos côtés bien plus longtemps que prévu. Et parfois, ça fait mal. Parce qu'on veut s'accrocher à ceux qui partent, on veut changer le destin de ceux qui ne peuvent pas rester. Mais ça ne marche pas comme ça. La vérité, c'est que chacun a son propre chemin, son propre temps, sa propre direction. Et on ne peut s'empêcher de l'accepter.
Mais quelque chose demeure : chaque personne que vous avez rencontrée, même si ce n'était qu'une halte, vous a laissé quelque chose. Un souvenir, une leçon, une blessure, un sourire. Certains vous ont appris à faire confiance, d'autres vous ont montré ce que signifie perdre. Certains vous ont fait voler, d'autres vous ont forcé à tout recommencer. Et au final, vous comprenez que peu importe le nombre de personnes qui descendent en chemin.
Ce qui compte, c'est de savoir qui reste jusqu'à la dernière station, qui vous tient la main à l'arrêt du train. Car la vie ne se résume pas à avoir beaucoup de passagers : il s'agit d'arriver à destination avec ceux qui n'ont jamais pensé à descendre.

Le mirage de la femme célibataireLa femme célibataire est devenue l’icône obligée de notre modernité. On célèbre son ind...
27/08/2025

Le mirage de la femme célibataire
La femme célibataire est devenue l’icône obligée de notre modernité. On célèbre son indépendance, on l’érige en symbole d’émancipation, comme si payer seule son loyer ou partir en voyage relevait d’un acte héroïque. Mais derrière ce récit glorieux, la réalité est plus crue : sauf à diriger une multinationale, cette indépendance n’ébranle ni les structures sociales, ni les stéréotypes.

Ce que l’on nomme liberté ressemble trop souvent à une contrainte repeinte aux couleurs de l’empowerment. Tout assumer, tout payer, tout organiser n’est pas une conquête : c’est une charge. Et cette charge, l’économie l’a bien comprise : voyages “solo”, stages pour “apprendre à s’aimer”, consommation calibrée pour rentabiliser l’isolement.

Pendant ce temps, l’homme célibataire reste entouré, légitimé, presque envié. Rien n’est moins seul qu’un homme seul, rien n’est plus exploité qu’une femme seule.

Ainsi, en glorifiant la femme célibataire sans interroger les rapports de force qui la traversent, notre société confond autonomie et abandon, liberté et isolement, choix et contrainte. Pire encore, ce discours contribue à installer une méfiance diffuse envers l’autre : puisque l’indépendance doit être revendiquée, puisque l’autre est perçu comme un risque de dépendance, le couple devient suspect, la relation redoutée. Et peu à peu, l’individu s’habitue à un célibat non plus choisi, mais subi, dans lequel la peur de l’autre se substitue au désir de rencontre.

Le voyage, loin d’être une échappatoire, est souvent une confrontation douce mais lucide avec soi-même.Ce n’est pas l’ai...
02/08/2025

Le voyage, loin d’être une échappatoire, est souvent une confrontation douce mais lucide avec soi-même.
Ce n’est pas l’ailleurs qui change tout, mais le regard qu’on y porte et surtout, celui que l’on commence enfin à poser sur soi.
Se fuir est un mirage, car où que l’on aille, on se suit. Mais se trouver, voilà un but plus noble : ouvrir des fenêtres, secouer les certitudes, et peut-être, dans le silence d’un paysage inconnu ou le tumulte d’un marché étranger, entendre enfin une voix intérieure qu’on avait étouffée.

Bonnes vacances à tous les aoûtiens, dont je fais partie ! Je pars me ressourcer, ou peut-être me retrouver, dans ma chère Toscane. Une parenthèse nécessaire avant de revenir avec de nouveaux articles, j’espère toujours plus éclairants pour mieux comprendre ensemble les subtilités de la psychologie.

Ciao, arrivederci ! 🇮🇹😎

Le changement : seule constante de la vieTout change. Parfois de manière évidente, brutale, sans détour. D’autres fois, ...
31/07/2025

Le changement : seule constante de la vie

Tout change. Parfois de manière évidente, brutale, sans détour. D’autres fois, c’est plus discret, presque imperceptible : une idée qui glisse, une relation qui s’étire, un désir qui se modifie, sans même qu’on s’en rende compte immédiatement. Mais le fait demeure : tout change. Vous, moi, les autres. Rien n’échappe à cette loi.

Nous passons pourtant beaucoup de temps à tenter de figer les choses. À maintenir en l’état ce qui nous rassure, à retenir ce qui nous touche, à vouloir contrôler ce qui nous échappe. Comme si nous pouvions geler un instant, une relation, un équilibre. Comme si la stabilité était synonyme de sécurité.

Mais la vérité est plus exigeante : il n’y a pas de stabilité éternelle. Il n’y a que des équilibres temporaires. Accepter cela, ce n’est pas céder au chaos, c’est reconnaître la dynamique naturelle de la vie. C’est cesser de lutter contre l’évidence pour apprendre à l’habiter. Je le dis souvent à mes patients, nous sommes tous des funambules qui cherchent toute leur vie : l’équilibre.

Le changement ne se manifeste pas toujours de la même façon. Il peut être :
Visible et brutal : une rupture, une perte, une décision irréversible.
Subtil et progressif : une évolution lente d’un lien, d’une perception, d’un projet.
Interne : nos émotions, nos valeurs, nos croyances évoluent au fil des expériences.
Externe : le monde, les autres, les circonstances bougent, parfois sans nous prévenir.
Et dans chacun de ces mouvements, se cache une invitation : celle de nous adapter, de nous réajuster, de nous réinventer.

Face au changement, notre premier réflexe est souvent la résistance. C’est humain. Le connu, même insatisfaisant, rassure davantage que l’inconnu. Nous préférons parfois l’illusion d’un contrôle figé à l’instabilité pourtant fertile du mouvement. Mais cette résistance génère souvent plus de souffrance que le changement lui-même. Résister à ce qui est, c’est s’exposer à une double peine : celle de perdre, et celle de ne pas avancer.

Accepter le changement ne signifie pas tout accepter sans discernement. Il s’agit plutôt de développer une souplesse psychique, une lucidité émotionnelle, et un ancrage suffisamment solide pour traverser les transformations sans se dissoudre.
Cela implique de reconnaître ce qui ne nous appartient plus. De faire le deuil de certaines illusions. De cultiver la capacité d’adaptation sans renier nos valeurs. D’apprendre à laisser partir ce qui ne nous sert plus, même si cela a compté.
C’est un art. Un apprentissage. Et parfois un combat.

Le changement peut faire peur. Mais il peut aussi devenir un formidable moteur de croissance. Car à chaque transformation, même douloureuse, correspond une possibilité de renouvellement. Ce n’est pas toujours immédiat. Ce n’est pas toujours confortable. Mais c’est souvent fécond.

Ce qui change ne se perd pas nécessairement : cela devient autre chose. Parfois, cela devient même mieux que ce que nous avions imaginé.

Héraclite : «Rien n’est permanent, sauf le changement.»

*Traduction photo:
Le changement. Il faut accepter que tout change, les gens, les situations, les sentiments, la vie.
Il n'y a qu'une seule constante dans la vie et c'est le changement.

L’autonomie rigide / autonomie surcompensatoire que l’on nome de manière plus informel l’hyper-indépendance se traduit p...
29/07/2025

L’autonomie rigide / autonomie surcompensatoire que l’on nome de manière plus informel l’hyper-indépendance se traduit par le besoin impérieux de tout gérer seul, sans jamais solliciter ni accepter d’aide.
Ses origines remontent souvent à l’enfance, lorsque les figures parentales sont physiquement ou émotionnellement absentes, ou lorsque l’enfant subit le rejet, les moqueries ou le manque de reconnaissance. Très tôt, il comprend que ses besoins d’affection et de réconfort resteront insatisfaits, pour se protéger de cette douleur, il se forge la règle du « ne rien attendre des autres pour ne jamais être déçu ».
À l’âge adulte, ce réflexe devient omniprésent : choix d’études, projets professionnels, relations affectives, gestion des émotions… Demander de l’aide réveille la crainte de redevenir dépendant, de se sentir vulnérable ou rejeté. Même pour monter un meuble, remplir un formulaire ou prendre un rendez-vous, tout se fait en solitaire.
Ce besoin absolu de contrôle, souvent lié à un perfectionnisme exacerbé, renforce l’isolement. Déléguer, c’est s’exposer à la déception, au jugement, voire à l’imprévisible. Pourtant, l’hyper-indépendance accroît fortement le risque d’épuisement et de burnout. La peur de l’erreur pousse à des attentes irréalistes, la personne ignore les signaux d’alerte (insomnie, douleurs, irritabilité) jusqu’à l’effondrement, dépression, anxiété généralisée, voire troubles physiques graves.

Pour sortir de l’hyper-indépendance, déléguer est un premier pas essentiel.
Confier une tâche, même minime, libère de l’espace mental et réduit la charge émotionnelle. Se délester ne diminue en rien votre force, au contraire, c’est reconnaître que votre puissance peut s’exprimer pleinement, avec le soutien de vos pairs.

Comprendre la résistance au changement : une question de survie, pas de volontéNombreux sont ceux qui expriment le désir...
25/07/2025

Comprendre la résistance au changement : une question de survie, pas de volonté

Nombreux sont ceux qui expriment le désir de changer, d’aller mieux, de sortir de schémas douloureux. Pourtant, malgré les efforts, les rechutes surviennent, les blocages persistent. Ce phénomène n’est ni un signe de faiblesse ni une preuve de mauvaise volonté : c’est une réponse neurologique profondément enracinée.

Le cerveau humain n’a pas pour priorité votre épanouissement, mais votre survie. Et pour survivre, il s’appuie sur ce qu’il connaît. Il privilégie le familier même lorsqu’il est nocif car ce qui est prévisible est perçu comme plus sûr que ce qui est nouveau.
Le changement, en tant qu’expérience inconnue, est interprété comme un danger potentiel.

Ainsi, lorsqu’une personne amorce un processus de transformation, son système nerveux peut activer des signaux d’alerte : anxiété, doutes, repli, sabotage. Ces réactions ne sont pas irrationnelles : elles sont biologiques.
Un cerveau ayant été confronté à des blessures affectives ou à des environnements instables ne recherche pas spontanément le bien-être. Il recherche la répétition de ce qui lui est familier : le conflit, le rejet, l’hypervigilance émotionnelle…
Le bonheur, quant à lui, est perçu comme étranger, donc potentiellement menaçant.

Derrière chaque résistance au changement, il y a une stratégie de protection. Le système nerveux s’efforce de maintenir un équilibre, même dysfonctionnel, tant qu’il est perçu comme « sécurisé ».

Pour évoluer, il ne suffit donc pas de “décider” d’aller mieux. Il faut engager un travail de rééducation profonde du système psychocorporel.
Cela implique :
– de restaurer une sécurité interne,
– d’enseigner au cerveau que la stabilité émotionnelle n’est pas dangereuse,
– de créer, dans le corps, des expériences nouvelles de sécurité, d’amour et de réussite.

Changer, c’est d’abord rassurer le système nerveux.
Ce processus demande du temps, de la répétition, et un cadre contenant. Mais il est possible. Et il est profondément transformateur.

Lors d’un prochain article, et afin de mieux comprendre ces fonctions, il faudra que je vous parle de notre cerveau reptilien (qui regroupe les structures les plus archaïques de notre encéphale) et qui nous pousse sur un mode binaire…

⭕️ Stop aux injonctions du positif !Ces nouveaux courants de « psychologie positive » me semblent relever d’une véritabl...
23/07/2025

⭕️ Stop aux injonctions du positif !

Ces nouveaux courants de « psychologie positive » me semblent relever d’une véritable hérésie contemporaine. Cette injonction au bonheur permanent devient insidieusement culpabilisante. En ne valorisant que la progression vers le « positif », on finit par fragiliser l’estime de soi.
Cette branche de la psychologie, centrée sur la promotion de l’épanouissement personnel, met l’accent sur les aspects agréables de la vie et incite chacun à développer ses capacités, à cultiver des émotions dites « positives ». C’est là que je dis : attention.

Il n’existe pas d’émotions positives ou négatives. Il existe des émotions, point. Chacune joue un rôle fondamental dans notre équilibre psychique. Elles nous permettent d’interpréter notre environnement, de réagir aux menaces, d’interagir avec les autres. Elles sont des messagères, pas des ennemies.
À vouloir se concentrer uniquement sur la joie, on finit par nier une part essentielle de notre humanité. Et cette négation engendre souvent un effet pervers : la culpabilité. Exemple : « Si je n’arrive pas à surmonter ma tristesse, ma colère ou ma peur, c’est que je suis faible. » Une absurdité aussi flagrante que de reprocher à la nuit de ne pas être le jour.
Refuser d’écouter ce que nos émotions tentent de nous dire revient à ignorer les signaux que notre psychisme nous envoie, parfois l’écho de blessures anciennes, encore ouvertes.

Non, la souffrance n’est pas une pathologie. Elle est le pôle naturel opposé au bonheur. L’objectif d’une thérapie n’est pas d’installer le patient dans un état factice de félicité, mais de lui permettre d’affronter la souffrance avec patience, solidité et discernement.
Une émotion pleinement exprimée se libère, laissant place à une autre. Le bonheur, peut-être, se trouve justement dans cette capacité à accueillir toute la gamme des émotions, plutôt que de chercher désespérément à rester figé dans le « positif ».
Parce que vouloir être positif à tout prix, c’est parfois s’acheter du bonheur… à crédit. Et la note, un jour, se paie.

Parfois, ce que l’on dit en dit bien plus long sur nous que ce que l’on imagine.Prenons un exemple courant : lors d’un d...
21/07/2025

Parfois, ce que l’on dit en dit bien plus long sur nous que ce que l’on imagine.
Prenons un exemple courant : lors d’un dîner, si je mentionne que je suis psy, il n’est pas rare que quelqu’un réagisse avec un petit rire nerveux et dise : « Tu ne vas pas m’analyser, j’espère ! »

Non, je ne vais pas t’analyser.
Mais… cette phrase en elle-même est déjà très révélatrice. Que crains-tu que l’on découvre chez toi ? Qu’aurais-tu besoin de cacher ou de garder secret au point d’avoir si peur qu’une inconnue le découvre aussi facilement ?
Cette peur d’être vu, démasqué, analysé... Ironiquement, tu viens de te livrer malgré toi.

Cette réaction, bien sûr, n’est pas volontaire. Elle vient du plus profond, d’un inconscient qui agit bien plus souvent que notre conscience ne l’imagine. Et c’est précisément cela, le cœur du paradoxe humain : on croit se cacher… mais c’est à ce moment-là qu’on se révèle le plus.

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