Murielle Glabay - Cabinet de Médecine Traditionnelle Chinoise

Murielle Glabay - Cabinet de Médecine Traditionnelle Chinoise Diplômée en acupuncture de la FNMTC - Certifiée de l'académie Wang. Praticienne de santé holistique et de bien- être. Soin détente et relaxation .

( Allergies, céphalées, douleurs du dos, algodystrophie, anxiété, déprime, dérèglement du cycle féminin,sinusite, problème de sommeil, accompagnement de traitements lourds.......) Equilibrage énergétique pour chaque saison. Rencontre de son enfant intérieur. Ecoute et conseils de vie, , accompagnement lors de difficultés émotionnelles (stress, préparation aux examens, difficultés relationnelles familiales, professionnelles...). Dans le respect de la personne, et la confidentialité !

24/08/2025

Calendrier énergétique Chinoise .

07/08/2025

Refuser le mystère

Le mental veut comprendre.
Le Tao se laisse traverser.

Il y a ceux qui pratiquent avec leur cœur.
Et ceux qui veulent tout comprendre avec leur tête.

Ce n’est pas un jugement. C’est un constat.
Le mental occidental adore mettre des mots sur tout.
Classer. Expliquer. Contrôler.

“Pourquoi l’énergie circule comme ça ?”
“Quel méridien est activé dans ce mouvement ?”
“Et à quelle fréquence vibre ce point ?”

Mais plus on avance dans le Nei Gong,
moins ces questions ont d’importance.
Parce que le Tao ne s’explique pas. Il se révèle.

« Celui qui sait ne parle pas.
Celui qui parle ne sait pas. »
— Lao Tseu, chap. 56

Refuser le mystère, c’est croire que le monde peut tenir dans une fiche technique.
Mais la voie du Tao n’est pas une carte. C’est un voyage.
Elle ne se comprend pas : elle s’incarne.

« La Voie n’est pas faite pour être possédée,
mais pour être suivie dans le silence. »
— Livre de la Cour Jaune

Dans la pratique du Nei Gong,
tu n’as pas besoin de tout savoir.
Tu as besoin d’écouter l’invisible.

Tu n’as pas besoin de voir l’énergie.
Tu dois apprendre à te faire traverser par elle.
Comme la flûte vide laisse passer le souffle.

« Le saint homme embrasse le mystère.
Il avance comme s’il ne savait rien.
Et pourtant, tout s’ordonne autour de lui. »
— Tchouang Tseu

Il ne s’agit pas d’être ignorant,
mais d’honorer ce qui dépasse la compréhension.
Là où les lois de l’univers s’écrivent en poésie,
pas en algorithmes.

Dans le Huangdi Neijing, l’Empereur Jaune dit à son médecin Qi Bo :

« Le Sage ne cherche pas à guérir,
mais à harmoniser ce que l’on ne voit pas.
Il soigne l’avant de la maladie. »

C’est là le cœur du mystère :
on agit avant que les choses ne se manifestent.
Et pour cela, il faut entrer dans le monde de l’intuition.

Et le Yi Jing ajoute :

« Le sage ne juge pas les signes, il les contemple.
Il ne cherche pas à deviner,
mais à se rendre disponible au changement. »

Refuser le mystère,
c’est refuser la nature même de la transformation intérieure.
Car ce n’est pas toi qui change.
C’est le Tao qui te transforme, si tu le laisses faire.

Le Lǐ Jì (Livre des Rites) nous enseigne que le rite le plus pur
est celui dans lequel l’intention est claire,
mais l’action reste simple.

Autrement dit :
Ne fais pas pour comprendre.
Fais pour honorer.

« Ce n’est pas l’explication qui sauve,
c’est la confiance silencieuse. »
— Mencius

Et c’est souvent là que l’on trébuche.

On pratique pour “obtenir” un résultat.
Mais le Tao n’est pas une méthode.
C’est un lien invisible entre le visible et l’invisible.

Et il n’apparaît qu’à ceux qui ne veulent plus tout contrôler.

« Le Tao, une fois nommé, n’est plus le Tao.
Le nom est la porte de dix mille choses,
mais c’est dans le non-nommé que réside le mystère. »
— Lao Tseu, chap. 1

Alors, oui…
Tu peux lire. Étudier. Te former.
Mais n’oublie jamais de laisser un coin de ton esprit dans l’obscur.
Car c’est là,
dans le mystère,
que le vivant te parle.

Texte d’Olivier Alleno

01/08/2025

Partage de la publication de Fatah Mokrani 🙏

Conseils pour une Vie Longue et Harmonieuse

Depuis des siècles, les sages du Dao nous invitent à ralentir, à écouter les cycles du yin et du yang et à vivre en accord avec la nature – surtout à la tombée du jour.

Dans cet esprit, un texte ancien mais toujours d’actualité, le Shèshēng Yàoyì (《摄生要义》, Principes Essentiels de la Préservation de la Vie), énonce ce que l’on appelle les « Quatre Interdits pour une Vie » (一生四忌, yīshēng sì jì).

1. LE SOIR, NE PAS MANGER À SATIÉTÉ (暮无饱食)

La première règle frappe par sa sagesse intemporelle : éviter les repas copieux le soir. Dans les classiques taoïstes, on lit que « manger trop blesse l’esprit » (饱则伤神), tandis que « avoir trop faim blesse l’estomac » (饥则损胃). L’équilibre est donc la clé.

Pourquoi cette restriction ? Parce que la digestion est un processus actif, qui mobilise de l’énergie (Qi), alors que la nuit est dédiée au repos, à la récupération et à l’ancrage du yin. Surcharger le système digestif le soir perturbe non seulement le sommeil, mais aussi les fonctions profondes de l’organisme. Les taoïstes recommandent un repas léger, végétarien, sans saveurs fortes, à base d’aliments simples, peu transformés. C’est dans cette logique qu’ils pratiquaient parfois le bigu (辟谷), une forme d’abstinence alimentaire visant à réduire la dépendance au monde matériel pour nourrir l’esprit et le Qi intérieur.

2. LE SOIR, NE PAS S’ENIVRER (暮无大醉)

Deuxième interdit : éviter l’alcool, surtout en excès, surtout le soir. Les sages mettaient déjà en garde contre l’ivresse nocturne et ses conséquences physiques et énergétiques.

L’abus d’alcool – notamment associé à l’activité sexuelle – est mentionné dans les textes comme cause de déséquilibres graves : jaunisse, douleurs internes, maladies chroniques. Mais au-delà des pathologies, c’est le désordre du Qi et de l’esprit (Shen) que redoutaient les anciens. L’alcool, en dispersant le Qi et en embrumant le mental, empêche toute pratique de recentrage, d’introspection, ou de cultivation intérieure. Or, le soir est le moment idéal pour ces activités de retour à soi.

3. LE SOIR, NE PAS VOYAGER LOIN (暮无远行)

Évitez les déplacements prolongés ou les efforts physiques intenses en soirée.

Le jour, qui est principalement yang, favorise l'action, le mouvement et les initiatives. La nuit, sous l'influence du yin, invite à la retraite, à la tranquillité et au renouvellement. Voyager loin ou s’engager dans des activités agitées va donc à contre-courant des lois naturelles, ce que les taoïstes appellent la voie inverse (逆行). L’épuisement du Qi, l’agitation mentale et la vulnérabilité énergétique qui en résultent sont autant de raisons d’éviter de trop solliciter son corps et son esprit à la tombée de la nuit.

4. TOUJOURS PROTÉGER LE QI LE SOIR (暮常护气)

Ce dernier principe est à la fois une synthèse et une boussole : protéger chaque soir son Qi, sa force vitale. Ce n’est pas une interdiction ponctuelle, mais une attitude de vie.

Le Qi, disent les classiques, est plus fragile et plus subtil le soir. Pour le nourrir et le stabiliser, les pratiques de neilian (内炼, alchimie interne) sont recommandées : méditation assise, régulation de la respiration, visualisation intérieure… Ces rituels taoïstes visent à consolider l’énergie plutôt que la disperser, à nourrir l’esprit (Shen), et à entretenir la vitalité (Yangsheng). Le calme du soir devient alors un temple intérieur, un espace sacré où l’on renforce ses racines.

Ces interdits ne sont pas des dogmes : ce sont des rappels bienveillants. Des repères. Des invitations à ralentir. À écouter. À honorer le moment du soir comme un retour à soi, une porte vers la longévité.

Bon Qi !
Fatah🐉

Une année de formation avec Jérôme Quêt , tellement riche ! Merci maître de nous faire avancer avec joie et générosité s...
14/07/2025

Une année de formation avec Jérôme Quêt , tellement riche ! Merci maître de nous faire avancer avec joie et générosité sur la voie du Tao 🙏
Et ce n’est pas fini ….

09/07/2025

Il reste juste quelques places debut août pour le changement de saison !

04/06/2025

Le dilemme du hérisson : l’art de trouver la juste distance en relations humaines. 🦔

L’histoire du hérisson en hiver illustre à merveille la complexité des relations humaines. Transi de froid, il cherche à se rapprocher de ses semblables pour trouver un peu de chaleur. Mais à chaque tentative, ses épines – et celles des autres – le blessent, l’obligeant à s’éloigner. Pourtant, le froid le pousse inexorablement à revenir, créant une oscillation perpétuelle entre le besoin de proximité et la crainte de la douleur.

Ce paradoxe, observé par le philosophe Arthur Schopenhauer en 1851, est une métaphore de notre propre existence. L’humain, tout comme le hérisson, aspire au lien social, car la solitude prolongée est une épreuve pesante. Pourtant, trop de proximité peut engendrer tensions, conflits et souffrances.

La clé réside alors dans l’équilibre : ni isolement glacial, ni fusion étouffante. Les relations les plus harmonieuses sont celles qui respectent cette juste distance, où chacun préserve son espace tout en restant connecté. Trouver ce point d’équilibre, c’est apprendre à aimer sans posséder, à être proche sans envahir, à offrir sans s’épuiser.

Dans l’art des relations, comme dans la nature, tout est une question d’harmonie.

Je partage complètement ! Dans tous les sens du terme !
02/06/2025

Je partage complètement ! Dans tous les sens du terme !

Actuellement, l’ostéopathie (humaine et animale) souffre. À la fois d’une mode qui est en train de saturer le marché - tout le monde veut devenir ostéopathe - et dans le même temps, d’une défiance de plus en plus extrême face à ses pratiquants, taxés de charlatans au motif qu’ils s’éloignent un temps soit peu des techniques purement et strictement mécaniques. Sur l’autel de la sacro-sainte preuve scientifique, on sacrifie l’essence même de notre métier : le ressenti, l’adaptation au vivant et la prise en charge globale de notre patient ( « mind, motion, matter » disait Tonton Still).

Les arguments sont toujours les mêmes : « pas de preuve scientifique = pas d’existence ». On en vient à renier des concepts - certes pas établis par les chercheurs qui cherchent ailleurs par manque de moyens ou d’intérêt - pourtant évidents et avec lesquels des résultats concrets et pertinents sont établis chaque jour. Je parle de concept crânien, du MRP (Mécanisme Respiratoire Primaire), des techniques viscérales, du principe de tenségrité appliqué à la biologie du corps, de l’incroyable technique de FTM (Force de Traction Médullaire) dont je me sers au quotidien. Il ne s’agit pas de croire ou ne pas croire en ces techniques et concepts. Mais simplement de faire preuve de curiosité et d’expérimenter. J’ai essayé beaucoup de choses, avec plus ou moins de succès. Parfois ça marche, parfois pas. Parfois c’est parce que je ne maîtrise pas suffisamment la technique, parfois c’est parce qu’elle n’est pas adaptée à mon patient, et parfois c’est juste parce que… j’en sais rien! Mais quand ça marche, mon outil est validé par mon expérience, pas parce que la science l’a dit. Mes outils complémentaires ne sont qu’une plus-value à mon travail d’ostéopathe, pas un substitut.
Et je ne m’aventure pas du côté de mes pratiques plus ésotériques, que j’assume pleinement, qui ne manqueront pas de faire encore plus débat.

Je prends le risque d’écrire ces lignes aujourd’hui parce que je ne peux plus supporter qu’on me colle une étiquette de charlatan, alors que les adeptes de la science avant tout vous vendent des promesses à prix d’or, avec un marketing bien rôdé, sans jamais vous montrer de réels résultats, pire encore en se déresponsabilisant totalement parce que s’il n’y a pas de résultat, ce n’est pas leur méthode « infaillible » qui sera remise en cause mais l’investissement de leur client à l’appliquer correctement.
Je prends ce risque également pour porter la voix de toutes celles et ceux qui n’osent pas, qui se résignent, pire qui doutent d’eux et n’écoutent plus leur petite voix intérieure, les petits picotements dans leurs mains, ce petit truc qu’ils n’arrivent pas à expliquer, mais qui est pourtant bien réel à leurs yeux. Certains d’entre eux se sont coupés des réseaux, ne s’expriment plus, ne partagent plus leurs joies et leur expérience, par peur d’être alpagués et lynchés sur la place publique par ces milices de l’extrême. Je refuse de me censurer pour une poignée d’individus à l’obscurantisme crasse et violent.

Ma pratique se base sur les principes fondamentaux de l’ostéopathie, sur ce que j’ai sous les mains à l’instant T, sur l’histoire de mon patient (et de mon client), et sur toutes les techniques que j’ai pu glaner ou développer au fil de mes bientôt quinze années d’expérience. Le corps est une mécanique bien rodée, mais légèrement plus complexe qu’une mobylette. Il ne s’agit pas juste de dégriper un coude et faire trois flexions tous les matins. Les interactions entre physique, émotionnel et environnement sont primordiales à prendre en compte. Et on ne traite pas une émotion enkystée dans un organe comme un coude en restriction. Ne pas considérer les émotions comme vecteur de problématique, c’est nier une grande partie de l’intégrité de notre patient.

Et ce n’est pas parce qu’on utilise des techniques « farfelues » (selon le prisme des scientifico-sceptiques), qu’on fait perdre nécessairement du temps à notre patient. Pas une semaine ne passe sans que je réfère à des vétérinaires ou autre professionnel, plus adapté et/ou plus compétent. Je n’ai aucun mal à me remettre en question, à me positionner dans la chaîne des priorités de prise en charge. Je ne prétends pas faire de miracle et avoir la réponse ultime et unique à tous les problèmes grâce a ma méthode exclusive et révolutionnaire. Non, je promets simplement de faire de mon mieux, de mettre à disposition mes connaissances et mes compétences, pour aider l’animal et son propriétaire à aller mieux. Et si je ne suis pas cette solution, alors je promets de passer la main avec humilité.

À toutes celles et ceux qui, comme moi, utilisent leurs mains, leurs tripes et leur intuition pour faire de leur mieux chaque jour, ne vous laissez pas gangrener le cerveau, ne les laissez pas instiller le doute dans vos mains. Soyez curieux, réfléchissez, testez, tentez, ça marchera ou ça ne marchera pas, et quoi qu’il arrive, ça ne sera pas une vérité absolue. Mais ça sera votre ostéopathie. L’expérience, la curiosité et les résultats sont la seule preuve à fournir. Votre cœur, la seule voix à écouter.

© Chloé Huard - Ostéopathie Animale (OA293)

08/05/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

L’énergie du mois !
08/04/2025

L’énergie du mois !

C’est le moment de sortir du bois et de tracer votre voie avec une détermination inébranlable, soutenue par la configuration énergétique très particulière de...

03/04/2025

L’énergie d’avril !

Le bonheur ?
02/04/2025

Le bonheur ?

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