30/05/2025
Ménopause !
TADAMMM !.....
Aujourd’hui : on passe à l’action
Pas de promesse magique. Mais de vrais leviers validés par la science pour aider notre cerveau à traverser la tempête hormonale
👉 1. Bouger pour irriguer son cerveau
Pas besoin de marathon
Mais marcher, faire du renfo, du cardio doux : c’est déjà neuroprotecteur
➡️ L’activité physique augmente le flux sanguin cérébral, stimule le BDNF (engrais des neurones) et freine le déclin cognitif
Erickson et al., PNAS, 2011 ; Brønnick et al., Maturitas, 2023
👉 2. Manger pour soutenir son cerveau
Certaines habitudes alimentaires sont associées à un moindre déclin cognitif
Les régimes méditerranéen et MIND, riches en végétaux, en acides gras insaturés, en antioxydants, sont liés à :
✔ une meilleure santé cérébrale,
✔ une réduction des marqueurs d’inflammation chronique,
✔ et même, à court terme, une amélioration du bien-être psychologique
Morris et al., Alzheimers Dement 2015 ; Scarmeas et al., Neurology 2006
Timlin et al., Nutr Neurosci, 2025
➡️ Une étude récente montre qu'après seulement 12 semaines d’adhésion au régime MIND, des femmes en bonne santé ressentent plus d’énergie, moins d’irritabilité, et une meilleure qualité de vie avant même de voir un effet sur la mémoire
👉 3. Dormir pour consolider
Le cerveau se “nettoie” pendant le sommeil (système glymphatique)
Sans nuit réparatrice : moins de mémoire, plus de brouillard
➡️ Dormir n’est pas un luxe. C’est de la maintenance neuronale
Xie et al., Science, 2013 ; Mander et al., Neuron, 2017
👉 4. Stimuler, apprendre, échanger
Le lien social et la stimulation cognitive protègent durablement contre la démence
➡️ Lire, créer, penser, rire, parler… c’est plus efficace que des mots croisés
Fratiglioni et al., Lancet Neurol, 2004
👉 5. Gérer les symptômes vasomoteurs
Bouffées ≠ désagrément anodin
Elles sont liées à un risque accru de troubles cognitifs et cardiovasculaires
➡️ Les soulager, c’est parfois aussi protéger son cerveau
(Si elles sont très présentes : en parler avec un·e pro)
Maki et al., Menopause, 2008 ; J Women’s Health, 2022
👉 6. Et le THM dans tout ça ?
Les données sont nuancées
➡️ Certaines études suggèrent un effet protecteur s’il est initié tôt (fenêtre critique post-ménopause),
➡️ D’autres ne montrent pas d’effet clair, voire un risque si initié tardivement
Ce n’est pas automatique. Ni magique. Comme les antibiotiques
C’est une option personnalisée, à discuter, pas à généraliser. Et dans une optique de “bénéfice-risque” global
Mielke et al., Nat Rev Neurol, 2023 ; Imtiaz et al., Ageing Res Rev, 2017
En résumé :
On ne peut pas éviter la ménopause
Mais on peut renforcer son cerveau, au lieu de le regarder se déconnecter en silence
➡️ Bouger, manger mieux, dormir, se stimuler, gérer les symptômes, s’informer
Pas pour “rester jeune”
Mais pour rester soi